De sang et de soie.
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 Sous le regard du dragon. ( PV)

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Sian Nyang
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MessageSujet: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMar 29 Juil - 10:08


Sous le regard du dragon. ( PV)  219836971

Le voyage qui les avait mener au palais impérial avait semblé s'étirer en longueur et pour cause, tout du long ou presque les pluies de la mousson avaient déversées leurs flots presque incessants sur elle et son escorte. Une escorte tant composée de ses hommes de Soriyeo, des "Lunes Rouges " sous le commandement du capitaine Choi Young, que de soldats de la province Kwang Num An. Ses derniers lui avaient étés attribuer par le gouverneur de la province, soucieux qu'il avait été de sa sécurité après avoir appris ses quelques mésaventures passés alors qu'elle et son escorte traversaient les routes arides.

Tout serviable qu'avait été l'escorte et qui plus est pousser par les recommandations du tuteur que l'empereur lui avait envoyé, le petite troupe avait trouvée prétexte a un arrêt dans chaque village ou presque, de crainte que son altesse ne prenne froid. " Sa grâce " pensa t'elle. Selon l'enseignement du tuteur impérial, c'est ainsi qu'elle serait appelée durant son séjour au palais. Si une chose était sortie positive de ses arrêts fréquents et d'un voyage rallongé, c'est qu'elle avait pu tenter de distiller les informations donnaient par le tuteur et les assimiler tant bien que mal. Les mœurs et coutumes du palais impérial étaient bien différentes du palais royal de Soriyeo. Si le protocole lui ressemblait, il était bien plus dense de par le fait que l'empereur en plus de posséder une épouse, possédait un véritable harem, bien qu'on lui ait assurée que celui de Sun Liu Ma ait été réduit au minimum.

Un harem, une information qui avait malgré tout semblait quelque peu perturbé le capitaine Choi Young. Pourtant rien d'étonnant dans cette nouvelle, il ne faisait pas mystère a Soriyeo de la façon dont vivaient les empires. Bien que plus préoccupé par son sens de devoir que par les mondanités, ils ne devaient pourtant pas être étranger a cette connaissance. Ce qui ne l’empêcha pourtant pas de presser ce pauvre de tuteur de questions. Telles que " Ou l'empereur compte il logeait son altesse royale ? ", " Est il bien conscient que nos mœurs ne sauraient se confondre avec les vôtres ? ", " Son altesse ne peut être considérée comme une femme de son harem. ". Le tuteur bien que parfaitement respectueux sembla se lasser a mesure que les jours passés, même s'il n'en laissa rien paraître, répondant toujours avec le même détachement protocolaire. " L'empereur aura veillé a toutes choses, soyez en certain. ", " Je suis sur que les dispositions prises pour loger sa grâce sauront la satisfaire". Elle n'avait elle même a dire vrai que peu d’inquiétudes sur ce sujet, du moins jusqu’à ce que le capitaine se montre si pressant de question. L'empereur n'allait pas la faire loger dans son harem n'est ce pas ? Non, bien sur non. Se rassura t'elle, elle était peut être une femme, une princesse, mais elle était aussi et pour l'heure avant toute chose un émissaire diplomatique. Du moins si selon leurs accords, ses frères avaient honorés la promesse de la présenter ainsi. Une fois que ce doute eu pris place dans son esprit, elle ne put guère plus s'en défaire jusqu'a leurs arrivées.

Si le palais impérial de Soriyeo avait eu grand effet sur elle la première fois qu'elle l'avait contemplée, ce ne fut rien en comparaison de l'effet que lui fit le palais impérial. Imposant de faste et de grandiloquence, s’étalait sous son regard la plus grande pièce architecturale qu'elle n'ait jamais vue. Un émerveillement a la vue, un trésor pour le regard, si bien qu'elle peinait a se concentrer sur autre chose que les bâtiments qui s’offrirent a sa vue alors que l'on l'aider a sortir de son palanquin. Pourtant le regard visiblement soucieux du capitaine Choi Young, l’affaissement de ses épaules et sa mine défaite la tirèrent de la torpeur que la découverte des lieux lui avait imposée. " Capitaine, auriez vous a me faire part d'une quelconque inquiétude ? " Son maintien se fit plus droit et il se fit honneur de faire disparaître de ses yeux toutes les précédentes émotions qu'elle avait crue y voir. Accrochant son regard sombre au sien, il s’efforça même de lui sourire. " Rien qui ne doive tourmenter votre altesse, il est juste que c'est ici que s’arrête mes pas. " Elle le regarda un instant sans comprendre, mais il n'eut guère le temps d'ajouter un mot de plus que le tuteur prenait la parole. " Le capitaine Choi Young et ses hommes seront logés avec les soldats de sa grandeur impériale. Ils seront traités avec les égares qui leurs sont dus, rassurez vous votre grâce. " Bien sur, les " Lunes Rouges " ne seraient pas ici ce qu'ils étaient a Soriyeo, l'empereur avait ses propres gardes tout disposé a sa sécurité. De plus, elle se rappelait que le tuteur lui avait dit que sauf invitation impériale lors de banquets et autres manifestations, les hommes autres que les Eunuques n'étaient point autorisés auprès des femmes de la cour. Étais ce dont cela qui rendait le capitaine si soucieux ? Elle devait elle même avouait qu'il lui ferait étrange de ne point l'avoir a proximité, pas qu'elle est réellement besoin d'une quelconque protection, mais elle s'était habituée a sa présence, de plus il était le dernier lien ou presque qui la rattachait a Soriyeo.

Une fois qu'il eu prit congé, l'air résolu, sans se retourner malgré qu'elle le suspecte d'en avoir eu l'envie, le tuteur s'approcha d'elle. " Le capitaine Choi Young a l'air de vous être très dévoué. " Le ton était anodin, pourtant il semblait soulevé une question muette qu'elle ne comprit pas, elle y répondit dont avec naturelle et innocence sans se douter de ce qu'il cherchait a savoir ou ce que pouvait insinué sa question. " Il l'est, "Les lunes Rouges " sont des hommes d'honneurs, serviable et dévoués, a la vie, a la mort. Il est rattaché a ma protection depuis de nombreuses années déjà, je pense que ses inquiétudes évidentes a mon égare lui viennent du profond respect qu'il avait pour mon père. " L'homme acquiesça a cela d'un sourire, mais pour lui la dévotion du capitaine allait bien au delà d'un respect posthume. Néanmoins la princesse y semblait totalement étrangère et c'est la réponse qu'il souhaitait connaitre.

Tandis qu'il montait une série de marche impressionnante menant au palais principal, car oui le palais impérial a lui seul était une véritable citée, si bien qu'elle craignait de si perdre a chaque instant, une fine pluie vint s'abattre sur eux. Avant qu'elle n'ait eu le temps de se faire le moindre soucis pour sa tenue, un homme, un eunuque visiblement au vu de son code vestimentaire, se pressa vers eux une ombrelle en main. Après un salut respectueux, il se positionna prés d'elle pour l'abriter tout en veillant malgré tout a rester a distance respectable. Bientôt le bâtiment voulu se dressa devant eux, aussi majestueux que tout ce qui l'entourait. Il lui suffisait de quelques pas de plus sur ce qui ressemblait a une place dans une cour fermée et elle pénétrerait dans l'antre de celui que l'on surnommait le dragon. Si elle avait cherchée a savoir ce qu'il lui valait ce surnom, elle avait eu la déconvenue de ne guère en trouver réponse. Autour d'eux se presser quelques personnes, les observant a bonne distance avec respect, certains se risquant même a un petit signe de la tête. Servantes et femmes de chambres pour la plupart, elle n'avait guère a chercher leurs provenances, elle la voyait dans leurs yeux. Se concentrant sur le tuteur, elle demanda néanmoins. " Ils viennent de Soriyeo n'est ce pas ? " " Certains en effet votre grâce. " Elle soupira doucement et ne put retenir la question qui lui brûlait les lèvres. " Des esclaves ? " L'homme eu l'air subitement mal a l'aise, il lui répondit néanmoins avec obligeance. " Pour la plupart oui, mais aucun n'a été amener depuis la prise de pouvoir de sa grandeur. " Pas de nouveaux esclaves certes et en cela elle était reconnaissante, mais il n'était pas pour autant qu'il avait fait libérer ceux en sa "possession". Comme si le tuteur avait pue lire en elle ces quelques pensées peu amènes envers son empereur, il cru bon de préciser de manière diplomatique. " Miyong est leur maison maintenant, la plupart d'entre eux ne souhaiteraient pas repartir. " Se stoppant nette, elle plongea son regard dans le sien, un regard grave mais point haineux. " Si ils étaient libres, peut être s'en sentiraient ils le droit. "

Il ne sut guère quoi répondre a cela et préféra la fuite. Enfin avait il au moins bonne excuse de le faire, ils faisaient désormais place a une imposante porte. Ils étaient a destination. Le moment attendu, quoi qu'un peu redouter se présentait enfin a elle. Le tuteur pris congé l’informant qu'il se devait de prévenir de son arrivée et lui fit mander qu'elle attendre d’être annoncée pour pénétrer a l'intérieur. En cela rien de bien différent avec le protocole de la cour royale de Soriyeo. Attendant que l'on prononce son nom, elle lissa nerveusement les pans de son Hanfu. Le vêtement, un cadeau de l'empereur, était une soierie délicate, qui n'était que blancheur et pureté finement brodé d'or. Pour contempler cette vision de pureté, venait s'ajouter des perles pendant a ses oreille et une pince gracieuse dans sa chevelure, elle même faite de perle d'une blancheur s'alliant parfaitement a celle de son teint. Ses cheveux libres de toutes autres attaches se déposaient délicatement en son dos et sur un coté de son visage. Nulles autres parures que cela, si ce n'est le bracelet, dissimulait sous les manches de son Hanfu, qui en tout temps ne la quittait pas. " Sa grandeur impériale reçoit Sian Nyang, première princesse royale de Soriyeo. "

Il était tant d'y aller, inspirant profondément elle laissa les portes s'ouvrir devant elle puis se dirigea vers le trône impérial d'un pas calme et gracieux. La tête haute, le regard fixe. Elle se devait d'imposer un respect palpable, elle représentait Soriyeo aujourd'hui. Ses frères auraient sans doute a redire au sujet du fait qu'elle portait une tenue de Miyong, elle, elle n'y voyait rien de plus qu'une marque de respect envers son hôte et son généreux cadeau. Puis quand bien même, cela n'aurait pas été le cas, qui pouvait elle ? L'attaque sur les routes arides l'avait dispenser de tout choix épineux en matière de tenue. Néanmoins, nul doute qu'elle recevrait bientôt les quelques tenues commandés aux couturières de Kwang Num An.

A mesure qu'elle s'approchait, l'image de l'empereur se dessinait plus nettement en même temps qu'un curieux frisson lui parcourait l'échine. Qu'était ce donc ? Le stress probablement. Si elle avait été de nature a s’enquire du charme masculin, probable qu'elle aurait pu mettre cela sur le dos de celui de l'empereur, qui pour sur n'en était point dépourvu. Grand, le corps visiblement musclé et bien proportionné, une chevelure d’ébène et un visage taillé a la serpe, voila qui devait lui attiré les attentions de la gente féminine et ce malgré le cache œil qui couvrait une partie de son regard. Une fois a sa mesure, elle s'inclina en une gracieuse révérence lui présentant par la même ses hommages. " Votre grandeur impériale, il m'est plaisir que vous être enfin présenter. Veuillez recevoir mes humbles remerciements quand a votre aimable hospitalité et votre généreux cadeau. Acceptez aussi de par ma bouche, les paroles de paix et d'amitié de mes frères restaient dans notre royaume et dans l'incapacité de vous les transmettre eux mêmes. " Elle s'autorisa ensuite a poser son regard dans le sien, le tuteur ne lui avait il pas dit de ne pas le faire ? Si c'était le cas, elle l'avait oubliée ou s’efforcer de le croire. Les femmes de Soriyeo n'étaient point femmes soumises, encore moins les princesses royales .. Et encore moins les Gumiho. Pensa t'elle alors que le curieux frisson la reprenait de plus belle.
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Sun Xian
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMar 29 Juil - 21:15


Comme tout les matins, l'empereur s'était levé tôt et à la même heure, prêt à affronter la journée et les tâches impériales qui demanderaient son attention. Il s'était vêtu du plus bel et le plus officiel de ses vêtements de la cour. Il s'était longuement peigné les cheveux, préférant accomplir cette tâche lui même que la laisser à une servante aussi habile fut-elle. Peu après que cette besogne fut accomplis, on lui apporta un petit-déjeuner frugal constitué majoritairement de fruits frais. Après s'être détendu avec une tasse de thé, il sortit de son pavillon, près à affronter cette nouvelle journée. Son escorte constituée de plusieurs eunuques, de servantes et de gardes impériaux le suivait rapidement à une distance respectable. Sachant qu'il lui restait encore quelques minutes de liberté avant de se présenter à la salle du trône, il déambula calmement dans les jardins impériaux, pensif. Il leva les yeux vers le ciel nuageux et laissa la briser effleurer son visage.

-Votre Majesté, vous me semblez fort pensif aujourd'hui, commenta son eunuque, sensiblement inquiet par l'expression qu'affichait son empereur.

Liu Ma soupira, les images de son rêve de la nuit dernière revenaient le hanter. Il ne connaissait pas la signification de ce songe étrange qui l'avait assaillit pendant son repos, mais il essayait de se persuader que son rêve ne signifiait rien de particulier ou sinon qu'il s'agissait d'un bon présage pour les jours à venir.

-La nuit dernière, j'ai rêvé, Chen Po, confia-t-il à son fidèle serviteur qui s'approcha de lui et tendit l'oreille. J'ai rêvé qu'un renard aussi blanc qu'une pleine lune me rendait visite. Je me souviens de son regard, délicat, mais ferme, possédant la ténacité digne d'un empire.

Chen Po hocha doucement la tête, pensif lui aussi, cherchant rapidement une explication à donner à l'empereur afin de le rassurer et lui offrir une certaine paix d'esprit afin de ses songes passés ne nuisent pas à sa concentration. Cependant, rien de vint et il se contenta de baisser docilement les yeux vers le sol, impuissant face à la détresse du dragon.

-C'est bien ce que je craignais, nous n'arrivons pas à y donner une signification, n'est-ce pas? soupira l'empereur qui avança d'un pas lent, longeant habilement les divers plants de fleurs et de plantes aux multiples effluves délicieuses.

L'eunuque ajusta son pas au sien.

-Devrais-je faire appel au grand chamane pour de plus amples explications, Votre Majesté? s'enquit rapidement Chen Po.

Liu Ma fit mine de réfléchir avant de finalement agiter la main dans les airs tout en disant que cela ne serait pas nécessaire. Un rêve n'était qu'un rêve après tout, une simple brume dont les explications pouvaient être diverses et aussi nébuleuses que le futur qui les attendait. Après avoir soupirer de mécontentement, l'empereur se dirigea d'un pas vif vers le pavillon impérial, là où l'attendaient ses nombreux ministres et leur sous-ministres ainsi que les rouleaux impériaux qui demanderaient tout son attention pour les prochaines heures. Les troubles de l'empire ne pouvaient attendre une minute de plus.


Un homme pénétra discrètement dans la cour impériale, mais il attira tout de même l'attention de l'empereur qui était en train d'apposer le sceau impérial sur une pétition concernant les droits des commerçants au sein de la cité impériale et les taxes que l'on leur soutiraient à chaque années. Il reconnut aussitôt le tuteur qui avait été envoyé auprès de leur invitée royale quelques jours plus tôt. Il fronça de sourcils et devint fébrile à la vue du serviteur qui s'approcha rapidement de son eunuque qui avait descendu les quelques marches les séparant. Ils échangeait à voix basse quelques informations et Chen Po remonta rapidement jusqu'à lui. L'empereur tendit l'oreille vers son serviteur qui s'exécuta immédiatement.

-Votre Majesté, on m'annonce que la princesse royale du royaume de Soriyeo, Sa Grâce, princesse Sian Nyang est arrivée en nos murs et attend à la permission d'entrer dans la cour.

Liu Ma ferma le rouleau impérial qui avait en mains et le déposa dans la pile des cas ayant été observé aujourd'hui. Il aligna le sceau impérial avec le coin de sa table, lissa les plis de son hanfu qui s'étaient insinués sur ses genoux et congédia le tuteur qui retourna rejoindre la diplomate royale à l'intérieur. Le dragon tourna finalement la tête vers Chen Po.

-Veuillez l'annoncer avec tout les honneurs qu'elle mérite, déclara-t-il après avoir ordonner le silence le plus complet à sa cour.

Son eunuque descendit les quelques marches et annonça d'une voix forte l'arrivée de la princesse.

«Sa grandeur impériale reçoit Sian Nyang, première princesse royale de Soriyeo.»

Les ministres jetaient instantanément des visages curieux vers l'entrée principale du pavillon impérial, puis s'inclinaient majestueusement lorsque celle-ci fit sa royale apparition. Elle fut tout d'abord une brève silhouette féminine, mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait du trône, l'empereur ne put empêcher un frisson lui parcourir l'échine. Qu'était-ce cela? Il ne dévoila aucunement le trouble qui prenait possession de lui et se contenta d'admirer la démarche avec laquelle la dame se déplaçait jusqu'à lui. Elle s'arrêta à l'endroit que devait lui avoir enseigné le tuteur, ce qui lui arracha un hochement de tête satisfait. Liu Ma ne se serait pas offusqué de quelques erreurs de la part de la princesse face à leurs coutumes et aux divers et complexes protocoles de sa cour impériale, mais il savait que ses ministres ne réagiraient pas de la même façon.

«Votre grandeur impériale, il m'est plaisir que vous être enfin présenter. Veuillez recevoir mes humbles remerciements quand a votre aimable hospitalité et votre généreux cadeau. Acceptez aussi de par ma bouche, les paroles de paix et d'amitié de mes frères restaient dans notre royaume et dans l'incapacité de vous les transmettre eux mêmes. »

Puis, il leva la tête et le regarda, droit dans les yeux. Il retint son souffle face à ce comportement téméraire, mais surtout car il reconnut la scène qui se déroulait sous ses yeux. Son cœur battit plus vite, sa gorge se serra. «Le renard blanc comme une pleine lune» songea-t-il en clignant des yeux à deux reprises, essayant de reprendre le contrôle sur lui-même.

-Votre Grâce, vous honorez mon empire et ma cour de votre royale présence. Sachez que vous êtes accueilli en ces murs en tant qu'amie de l'empire, je veillerai à votre confort et votre sécurité dans les jours qui suivent, déclara-t-il d'une voix forte afin de tous puisse l'entendre. Je veillerai à écrire à votre famille afin de les remercier.

Il se leva et si quelques ministres avaient osé redresser la tête afin d'observer la scène qui se déroulait sous leurs yeux, ceux-ci apposaient à nouveau leur front contre le sol. Une position soumise, mais qui démontrait aussi le respect total qu'ils avaient face à leur empereur.

-Sa Grâce est une invitée et une diplomate importante en nos terres, s'attaquer à elle sera tout comme s'attaquer à moi et sera puni en tant que trahison face à l'empire, dit-il solennellement. Veuillez vous plier à son autorité royale à moins que celle-ci va à l'encontre de votre empereur ou l'impératrice ou de nos lois, ordonna-t-il ensuite avant de se rasseoir sur son trône.

Les ministres se dressaient sur leur genoux avant de s'incliner à nouveau tout en déclarant qu'ils suivraient les instructions à la lettre, car nul n'oseraient commettre trahison envers l'empire. Un tel crime était punit par une exécution et souvent, celle de la famille entière du criminel.

Cela fait, l'empereur fit signe à la princesse, qui le regardait toujours, de se lever. Il sentit un picotement étranger dans le bout des doigts, mais il l'ignora du mieux qu'il le put. Liu Ma ne connaissait pas la raison, mais il savait que la présence de la princesse Sian Nyang agitait quelque chose de nouveau en lui. Il avait l'impression qu'ils n'auraient pas de difficultés à s'entendre dans les prochains jours.


-Vôtre Grâce, sachez qu'un pavillon a été nettoyé et meublé, je l'espère à votre goût, afin de vous hébergez au cours de votre séjour en nos murs, lui dit-il. Une suite de serviteurs, de servantes et de gardes impériaux vous on été attribués et attendent patiemment votre venue, ils prendront soins de vous. J'ai jugé important d'y envoyé aussi le même tuteur afin que celui-ci puisse répondre à vos questions si cela est nécessaire.

Il se tourna ensuite vers son eunuque qui inclina docilement la tête vers lui, prêt à recevoir les ordres impériaux.

-Veuillez guider Sa Grâce vers le palais des femmes afin que celle-ci puisse se familiariser avec ses appartement et ses serviteurs avant le déjeuner qui se déroulera dans les jardins impériaux, ajouta l'empereur. J'espère que mon hospitalité sera convenable pour une dame de votre rang, princesse.

Ayant reçu son ordre, l'eunuque dégringola presque du petit escalier menant au trône et accourut vers la princesse, il s'inclina cérémonieusement devant elle, puis l'invita à le suivre vers la sortie. Il commenta qu'elle s'était bien comporté dans la salle de cour et qu'elle avait bien certainement fait bonne impression sur l'empereur, mais surtout aux ministres qui attendaient qu'une seule erreur pour jeter des commentaires négatifs sur son royaume. Il insista néanmoins qu'il était inutile de s'inquiéter et qui si un individu osait s'en prendre à elle, celui-ci s'en prendrait aussi directement à l'empereur et peu de gens étaient assez idiot pour faire pareille chose.


-Sa Grâce royale arrive au pavillon du ciel clair! déclara d'une voix forte un eunuque pour annoncer l'arrivée de la princesse royale dans les appartements qui serviraient à son hébergement au cours de son séjour au sein de l'empire de Miyong.

Les servantes et les serviteurs se mirent immédiatement en file, la tête baissée docilement afin de l'accueillir. Lorsque la princesse entra au sein du pavillon, elle fut accueilli par une quinzaine d'individus qui seraient à son service. Fébriles, les servantes jetaient discrètement des regards curieux vers la princesse. L'empereur avait explicitement demandé que la moitié de ses servantes soient des femmes ayant déjà vécu au royaume de Soriyeo autrefois, croyant que celle-ci aurait moins de difficultés à faire confiance à des sœurs de son pays.

-Votre Grâce, prononça tranquillement Chen Po qui s'approcha respectueusement d'elle, veuillez vous sentir à l'aise dans vos appartements, si vous avez un souci, je vous encourage à en informer votre eunuque supérieur, Lu Su ou votre servante supérieure, Li Xi, ceux-ci sont à votre disposition et répondront à tout vos besoins. Il reste une heure avant que le déjeuner soit servi, je vous conseille donc de prendre un peu de repos et d'apprendre à connaître votre nouvel environnement.

Sur ces derniers mots, l'eunuque s'inclina respectueusement et quitta le pavillon du ciel clair pour retourner servir l'empereur.


L'empereur attendait patiemment sous une large gloriette qui les abriterait au cours de leur repas. Lorsqu'il vit finalement la princesse arriver sur les lieux, il se leva pour aller l'accueillir convenablement. Il lui fit un salut et lui adressa un sourire affable avant de lui faire signe de prendre place à la longue table qui lui avait été attribuée. La nourriture n'était pas encore arrivée, mais une servante attendait à chaque table afin de verser du thé fumant dans de jolies tasses finement décorées.

-J'espère que vos appartements vous plaisent, Votre Grâce, annonça l'empereur en reprenant sa place pour débuter la conversation. Votre suite devrait être en mesure de veiller à tout vos besoins, princesse.

Il ordonna qu'on leur serve le thé. Celui-ci dégageait une fragrance digne des dieux et l'empereur en huma l'odeur avant d'en prendre une gorgée. Il laissa le liquide fumant lui réchauffer la gorge, une expression sereine sur le visage.

-J'espère que vous serez satisfaite de cet humble repas du midi, sachez qu'un banquet a été préparé en votre honneur pour célébrer votre arrivée dans le palais impérial pour le repas du soir. Je tiens à m'excuser pour cela, mais je préfère que vous soyez présentée convenablement à tout mes ministres.
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMar 29 Juil - 23:01


Ne baissant point les yeux, pas même quand le regard de l'empereur s'attarda dans le sien, Sian Nyang resta droite a la vue de tous. Elle avait sentie sur elle et a chacun de ses pas, les regards alentours. Probablement quelques ministres ou gens bien nés de l'entourage proche de l'empereur. Toujours est il qu'elle eu la sensation qu'ils l'épiaient, attendant d'elle le moindre faux pas. Une satisfaction qu'elle ne leur donnerait pas.

-Votre Grâce, vous honorez mon empire et ma cour de votre royale présence. Sachez que vous êtes accueilli en ces murs en tant qu'amie de l'empire, je veillerai à votre confort et votre sécurité dans les jours qui suivent, je veillerai à écrire à votre famille afin de les remercier.

Un sourire gracieux et sincère se dessina sur ses lèvres a mesure que la voix mélodieuse de l'empereur s'imposait a tous. Ses paroles empruntes de respect et d'amitié apaisèrent les quelques craintes qu'elle avait eu de prime abord, a tel point qu'elle se demanda ce qui pouvait bien lui donnait le titre de dragon. A son sens, il était tout a fait cordial, pour ne pas dire charmant. Mais après tout, elle même n'était pas s'en ignorer que les apparences pouvaient s’avérer fortement trompeuses. "Votre grandeur, les égares que vous avez pour moi et ma famille ne peuvent que nous toucher infiniment et je vous en suis gré. Il me plait d’être ici en tant que la représentante d'une future amitié entre nos deux peuples. "

Quand il se leva la dominant de toute sa hauteur et libérant sur ses ministres ses quelques commandements envers les attentions et comportements pour sa personne, Sian se rendit compte que sous airs calmes et mesurés, il pouvait tout a fait se montrer impressionnant et intransigeant. Il émanait de lui une forme de pouvoir attractif, de celle qui faisait l'essence des grands de ce monde. Une aura particulière dont ses frères étaient a son sens peu pourvu. A moins qu'elle n'y soit juste insensible de par leurs liens de parenté. Qu'importe au delà de ça, il y'avait toujours cet étrange fourmillement qui ne la quittait pas. Le stress n'était désormais plus une excuse alors quoi ... L'heure n'étant point a se soucier de cela, elle relaya ces quelques questions au fond d'elle, espérant y trouvait une réponse plus tard, a tête reposée et loin des affres de la fatigue. 

Si elle appréciait qu'il l'ait placé sous sa protection et autorité de par le geste prévenant que cela sous entendait, elle avait néanmoins quelques difficultés a approuver le fait que découlant de cela, elle apparaissait telle une créature fragile qui avait besoin de son impériale protection. Pourtant, parfaitement silencieuse, elle n'émit aucune objections a ses mots, se rappelant les conseils de son tuteur qui lui avait bien recommander, que jamais et en tout temps, ne devait être contredit l'empereur .. Elle s'y tiendrait dont .. Du moins en public. Avec sa permission, elle put enfin se redresser, lentement et avec grâce, ses yeux ne quittant pas ceux de l'empereur tandis que bientôt elle se portait a son regard sans plus avoir besoin de lever le sien.

-Vôtre Grâce, sachez qu'un pavillon a été nettoyé et meublé, je l'espère à votre goût, afin de vous hébergez au cours de votre séjour en nos murs. Une suite de serviteurs, de servantes et de gardes impériaux vous on été attribués et attendent patiemment votre venue, ils prendront soins de vous. J'ai jugé important d'y envoyé aussi le même tuteur afin que celui-ci puisse répondre à vos questions si cela est nécessaire.

D'une légère inclinaison de la tête, elle acquiesça a cela, bien que tout les points ne soient guère a sa convenance. Qu'importe pour l'heure, elle se devait de coller a l'étiquette et au protocole, les détails, elle aurait tout le loisir de les discuter avec lui plus tard .. Quand ils seraient seuls. Enfin si tenter qu’êtres entourés d'une nuée de serviteurs en tout genre puisse être considéré comme tel. " Je remercie sa grandeur pour toutes les délicates attentions dont il fait cadeau a ma présence. " Bien que je me sentirais plus en confiance avec ma propre garde personnelle et que je ne me demande si il faille prendre offense du fait que vous croyez tant en mon besoin d'un tuteur. Compléta t'elle pour elle même, sans toutefois porter ses mots la a haute voix.

Alors que l'on indiquait a l'eunuque impérial de la faire conduire aux appartements qu'on lui avait alloué, elle remercia a nouveau l'empereur d'un gracieux mouvement de tête prenant ainsi congé avant de suivre l'eunuque d'un pas mesuré et distingué. Il la complimenta sur son comportement et sa présentation a l'empereur et eu vite fait de lui confirmer ses craintes concernant les ministres et leurs attentes qu'elle fasse une erreur. Néanmoins il eut tout aussi vite fait de se sentir obliger de la rassurer en lui assurant qu'elle ne serait point en danger, que nul ne saurait attenté a sa sécurité, car ce serait la comme s'en prendre a l'empereur. Elle due légèrement se mordre la lèvre pour ne pas lui dire de façon claire et définitive qu'elle n'avait nulle besoin de protection. Visiblement a Miyong comme a la cour de Soriyeo, tout du moins depuis la mort de son père, on prenait les femmes pour des créatures fragiles et bien que cela l'agaçait au plus au point, elle n'avait pas la moindre envie de créer un quelconque incident diplomatique. Il allait suffire de serrer les dents et de mimer une parfaite acceptation de son statut de femme toute heureuse de la divine protection impériale .. Mais combien de temps tiendrait elle a ce jeu la ? Pas assez probablement, pensa t'elle non sans sourire alors que l'eunuque s'en venait a annoncer sa présence dans ce qui visiblement seraient ses appartements tout le long de sa présence en ces lieux.

Le pavillon du ciel clair, cela sonna comme une douce musique a ses oreilles. A Soriyeo, un bâtiment n'était que cela. Quelques murs pour vous protéger, une habitation mais rien qui sonne aussi poétique. Si elle ne s'était pas attendue a l'enchantements des lieux, encore plus fastueux que ses appartement au palais royale, elle s'était encore moins attendue a la véritable délégation de serviteurs en tout genre qui a son apparition s’alignèrent et s’inclinèrent respectueusement. Elle qui avait mit tant de temps a supporter ses quelques dames de compagnies et ses servantes de Soriyeo, se familiariser avec tout ce petit monde s'annonçait tache difficile. Par les dieux, comment l'empereur pouvait il vivre chaque jour ainsi ? N'était ce point suffoquant ?

-Votre Grâce, veuillez vous sentir à l'aise dans vos appartements, si vous avez un souci, je vous encourage à en informer votre eunuque supérieur, Lu Su ou votre servante supérieure, Li Xi, ceux-ci sont à votre disposition et répondront à tout vos besoins. Il reste une heure avant que le déjeuner soit servi, je vous conseille donc de prendre un peu de repos et d'apprendre à connaître votre nouvel environnement.

Eunuque supérieur, servante supérieure. Elle en avait déjà la tête qui tournait. Néanmoins, elle n'en laissa rien paraître et c'est de manière sure d'elle et digne qu'elle laissa l'eunuque impérial prendre congé, non sans l'avoir remercier au préalable. "Je vous remercie pour vos aimables paroles et veuillez remercier a nouveau sa grandeur pour ses aimables attentions a mon égare." Une fois seule avec ceux qui seraient visiblement sa suite, elle se trouva d'abord quelque peu désappointer mais elle reprit rapidement possession de ses moyens, s'adressant a eux d'une voix claire et agréable. "Je souhaiterais me délester de la poussière et de la fatigue que la longueur du voyage ont imposés sur ma personne et pouvoir défaire mes affaires. " Alors qu'elle s'attendait a les voir prendre congé et pouvoir ainsi bénéficiait de quelques solitudes, il n'en fut rien. Au contraire bientôt tous s’agitèrent en tout sens, recevant des ordres ici et la de son eunuque en chef alors que la servante en chef elle s'en venait a elle de manière respectueuse et effacée. "Votre grâce, vos affaires ont étés défaites et ranger dans vos appartements pendant que vous étiez présenter a l'empereur. Si vous, voulez bien me suivre, un bain est en train de vous être préparé, vous pourrez vous y détendre avant de rejoindre sa grandeur."  Fort bien, il semblait que la solitude ne serait pas pour tout de suite, elle devrait s'en accommoder.

Le bain, bien qu'elle ne soit guère accoutumée au fait d’être entourée de tant de servantes lui fut un délice bienvenue. L'eau imbibée de l'odeur des roses rouges qui flottaient a sa surface chassèrent la poussière et la lassitude du voyage. Elle savoura ensuite longuement la douceur d'un drap de bain de satin alors que l'on brossait longuement ses cheveux. Elle eut ensuite le court loisir de se familiariser avec les lieux et de prendre connaissance des noms de chacun. Elle fut positivement surprise de découvrir qu'une grande partie des gens que l'on avait alloué a sa suite étaient de Soriyeo. Elle veilla a ne point s'égarer en les quelques questions qui lui brûlaient pourtant les lèvres. Il était trop tôt pour cela, de plus il serait malvenu de faire ombrage a sa grandeur dés le premier jour de son aimable hospitalité et c'était la ce qui risquait d'arriver si les dites questions se portaient jusqu’à ses oreilles. 

Quand vint enfin l'heure du déjeuner, elle ne put qu'une fois de plus s'émerveiller des décors qu'offrait a sa vue le palais impérial, alors qu'on la conduisait sous la gloriette ou l'attendait l'empereur. Il se leva a son approche, tout sourire, ce a quoi elle répondit par une délicate inclinaison de la tête avant qu'un sourire n'étire a son tour ses traits. Elle prit ensuite place a l'endroit qu'on lui avait réservé, remerciant ensuite d'un geste discret mais perceptible la servante qui lui servit le thé. Si elle était aujourd'hui l'image parfaite d'une princesse royale, il n'en avait pas toujours été le cas et de ce temps la, elle gardait le réflexe absolu et naturel de ne point considérer le travail des serviteurs lui étant du. Chose parfois mal perçue a la cour, mais pour dire vrai elle s'en moquait bien. Qu'on ose dont la juger pour le crime de respecter autrui. Comme indiqué dans le protocole que lui avait fourni son tuteur, elle attendit que sa grandeur prenne la parole le premier avant de se permettre de parler a son tour.

-J'espère que vos appartements vous plaisent, Votre Grâce. Votre suite devrait être en mesure de veiller à tout vos besoins, princesse.

Reposant délicatement la tasse dont elle venait de s'abreuver de quelques délicates gorgées de thé, elle acquiesça a cela, souriante et le visage aimable. "Votre grandeur, je ne puis que vous complimentais sur les appartements que vous avez mit a ma disposition. Ils sont a l'image de votre palais, une merveille pour le regard. De plus, il est difficile de ne point admiré la poésie que chantent les noms de chacun de vos pavillons. Elle le laissa poursuivre encore un peu, bien que fort désireuse d'en venir a un sujet qui lui tenait a cœur et qu'elle avait pris soin de ne point aborder en "public" afin que nulles offenses ne soient faites.

-J'espère que vous serez satisfaite de cet humble repas du midi, sachez qu'un banquet a été préparé en votre honneur pour célébrer votre arrivée dans le palais impérial pour le repas du soir. Je tiens à m'excuser pour cela, mais je préfère que vous soyez présentée convenablement à tout mes ministres.

Un banquet, un de plus. Bien que son visage n'en trahissait rien, elle ne put pas dire que la nouvelle la réjouissait. Néanmoins elle s'y était attendue. Depuis son arrivée en tant que princesse royale a la cour de Soriyeo, sa vie avait été une succession de banquets et de présentations officielles, mais la bas il y'avait pour la sortir de cette torpeur pesante, ses sorties nocturnes et le sentiment de se sentir utile qui en découlait. Ici elle devait faire sans. D'ailleurs au vu des récentes révélations sur sa personne, elle devrait peut être faire sans pour toujours. Prenant garde a ce que nulles mélancolies ne viennent ternir ses traits, elle chassa ses vilaines pensées de son esprit répondant a sa grandeur avec un intérêt non feint. " Votre grandeur, je suis sur que ce repas, comme le banquet de ce soir seront a l'image de votre aimable hospitalité. Sommes toutes parfaite ! Nulles excuses ne vous sont nécessaires, nos protocoles ne sont pas si différents des vôtres, j'ai eu a participer a plus grand nombre de banquet de présentation que je n'ai de tenues et pour une princesse, croyez bien que cela n'est pas rien. Elle plongea son regard dans le sien sur cette petite note humoristique et une fois encore le curieux picotement vint lui chatouillé l'échine. L'obligeant a accroché ses yeux plus que nécessaire a ceux de l'empereur, se demandant si lui aussi ressentait l'étrange sensation, puis se rendant compte que cela n'était guère convenable, elle détourna prestement ses yeux des siens.

Désireuse de ne point s'égarer en un moment gênant pour tout deux, elle choisie d'en venir aux faits des quelques préoccupations qui l'agitaient. Si les mesures de l’empereur a son égare étaient des plus prévenantes, une néanmoins n'était pas pour la contenter. Un détail certes et probable que c'était se montrer quelque peu capricieuse, mais ceux pour qui elle le faisait le mériter bien. " Votre grandeur, j'espère que vous pardonnerez les quelques mots que je m’apprête a vous dire et que vous n'en prendrez point ombrage. Bien que vos dispositions a l'égare de ma personne me soient un aimable ravissement, j'aimerais si vous me le permettais vous soumettre une requête." Elle accrocha a nouveau son regard au sien, faisant effort de ne point s'attarder sur la curieuse sensation qui semblait les lier chaque fois que leurs yeux se croisaient et enchaîna d'une voix douce mais déterminée. "Si cela ne déplaît pas a votre grandeur, j'aimerais mieux que la garde que vous avez demandé pour être détacher a ma personne soit remplacée au profit de ma propre escorte personnelle. Ils me sont dévoués, ma confiance leur est acquise et je vous avouerais que je me sentirais mieux de les sentir auprès de moi plutôt qu'entouré de parfait étrangers." Ses lèvres se tordant légèrement sous la crainte de froisser sa grandeur, elle termina d'une voix plus soumise. Du moins aussi soumise qu'elle puisse en donner l'illusion et elle espérait que cela suffirait a satisfaire l'empereur. "Que votre grandeur ne se méprenne pas, je ne sous estimes en rien les compétences de la garde impériale, je suis sur que leurs aptitudes ne sont plus a prouver. Mais a Soriyeo l’escorte qui est mienne est issue de ceux qui font la fierté de nos armées et il me peine de les savoir relayer a une attente de notre départ, dans des bâtiments forts éloignés des miens. Elle attendit silencieuse que s'en vienne la réponse de l'empereur, elle n'était pas s'en savoir qu'elle faisait la quelques manquements au protocole, mais au moins avait elle eu la décence de ne point le faire a la vue de tous, saurait il au moins lui rendre reconnaissance de cela et en tenir compte ? C'était a espérer.  
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMer 30 Juil - 4:22


L'empereur prit une nouvelle gorgée de son thé, remerciant le service de la servante d'un bref hochement de la tête. Il la complimenta brièvement, lui affirmant que le thé était à la température parfaite et son goût succulent. Ce commentaire arracha un rougissement de la part de la servante, un changement qu'il ne remarqua pas lui-même, trop occupé qu'il était à observer son invitée qui goûtait au divin breuvage à la table placée à sa droite, en face. Le léger vent d'été soulevait doucement les mèches encadrant joliment son visage et il ne put s'empêcher un sourire admiratif. Bien qu'il n'était pas du genre à démontrer son affection aux femmes qui l'entourait, il savait néanmoins apprécier leur beauté, leur délicatesse et leurs charmes, mais il y avait quelque chose de plus venant de cette princesse aux origines étranges. Une aura mystérieuse l'entourait comme une brume nébuleuse. Cette impression le laissait fortement confus.

«Votre grandeur, je suis sur que ce repas, comme le banquet de ce soir seront a l'image de votre aimable hospitalité. Sommes toutes parfaite ! Nulles excuses ne vous sont nécessaires, nos protocoles ne sont pas si différents des vôtres, j'ai eu a participer a plus grand nombre de banquet de présentation que je n'ai de tenues et pour une princesse, croyez bien que cela n'est pas rien.»

En effet, en tant que membre de la famille royale, elle avait certainement déjà assisté à divers banquets ou repas officiels. Cependant, il se doutait qu'elle avait déjà assisté à un banquet digne d'un empire. La cour impériale contenait bien plus d'individus que la cour royale de Soriyeo et il savait aussi que la dame devait être épuisé après avoir voyagé aussi longtemps. Pour cela, il se permit d'ajouter quelques mots de plus.

-Votre Grâce, permettez moi de vous assurez que je ne vous reprocherai pas de vous retirez plus tôt au cours du banquet si vous êtes trop épuisée, lui confia-t-il avec un sourire amical. La cour impériale sera suffisamment satisfaite avec une courte apparition, mais cela est votre choix.

Elle avait plongé à nouveau son regard dans le sien. En d'autre circonstances, il l'aurait trouvé impertinente, si elle avait été une autre personne, il l'aurait certainement remise à sa place. Heureusement que l'impératrice n'était là, celle-ci aurait certainement trouver un moyen de commenter sur le comportement de la princesse royale. L'empereur sentit son œil droit qui semblait s'agiter derrière le cache-œil orné de simples broderies. Le contact cessa au moment où il trouva prestement de la tête, coupant ainsi le lien qu'ils avaient eu quelques secondes plus tôt. Il ne savait pas pourquoi cette femme l'examinait autant, quoique cela devait être normale pour une étrangère face à un empereur étranger. Elle sembla soudainement agité et ne perdit pas de temps pour partager à voix haute la pensée qui la tracassait.

« Votre grandeur, j'espère que vous pardonnerez les quelques mots que je m’apprête a vous dire et que vous n'en prendrez point ombrage. Bien que vos dispositions a l'égare de ma personne me soient un aimable ravissement, j'aimerais si vous me le permettais vous soumettre une requête.»

Une requête? Il haussa un sourcil, curieux de la suite qu'elle s'apprêtait à dire. À peine était-elle arriver qu'elle soumettait déjà des requêtes et souhaitait des faveurs de sa part. Non, il n'était pas offensé par pareille chose, il préférait même qu'il en soit ainsi. Il préférait que la princesse puisse retourner chez elle avec un souvenir et des impressions positives de sa part et non le contraire. De plus, elle était ici pour représenter son royaume et discuter avec lui, cela était la diplomatie. C'est pour cela qui lui permit de parler et écouta attentivement la suite.

«Si cela ne déplaît pas a votre grandeur, j'aimerais mieux que la garde que vous avez demandé pour être détacher a ma personne soit remplacée au profit de ma propre escorte personnelle. Ils me sont dévoués, ma confiance leur est acquise et je vous avouerais que je me sentirais mieux de les sentir auprès de moi plutôt qu'entouré de parfait étrangers.»

Le dragon réfléchit lentement à sa demande. Elle avait tout les droits de soumettre pareille demande, mais dans le palais impérial, il y avait des règles et des traditions dont il était difficile de se défaire, même pour plaire simplement à une invitée royale. Il hocha doucement la tête pour lui démontrer qu'il comprenait et la laissa finir.

Que votre grandeur ne se méprenne pas, je ne sous estimes en rien les compétences de la garde impériale, je suis sur que leurs aptitudes ne sont plus a prouver. Mais a Soriyeo l’escorte qui est mienne est issue de ceux qui font la fierté de nos armées et il me peine de les savoir relayer a une attente de notre départ, dans des bâtiments forts éloignés des miens.

Ayant vider le contenu de sa tasse, l'empereur fit signe à la servante de lui en servir à nouveau et ordonna que l'on remplisse cela de la diplomate à nouveau. Il savoura une première gorgée, puis une deuxième, prenant son temps pour réfléchir et trouver une solution qui comblerait la princesse et les règles de son palais et les siennes. Il dû admettre qu'il appréciait qu'elle fasse sa demande loin de la cour impériale et personnellement à lui. Cela éviterait des malentendus et des remarques désobligeantes de la part de ses nombreux ministres aux penchants plus conservateurs.

-Votre Grâce, sachez que je suis nullement offenser par votre requête, je la comprend très bien même, si je serais au sein de votre maison, j'apprécierai moi aussi d'avoir quelques uns des miens autour de moi, mais il y a, en effet, des règles qui ne peuvent être modifiées, même pour une invitée aussi importante que vous, rétorqua-il simplement. Cependant, je souhaite pour vous de passer un agréable moment en ma demeure et donc je crois être en mesure de vous rendre plus confortable.

Un petit groupe de trois hommes arrivaient alors sous la gloriette, tous portant un bel instrument entre leurs mains. Ceux-ci déposaient leurs instruments devant eux, s'inclinaient très pas et de manière cérémonieuse vers l'empereur, puis la princesse royale. Le dragon leur permit ensuite de se lever et de prendre place où un tapis de bambou et des coussins aux couleurs vives les attendaient. Les musiciens prirent place, mais remarquant que le repas n'avait toujours pas débuté officiellement, ils ne commençaient pas immédiatement à jouer.

-Les hommes non castrés ne sont pas autorisés au sein du pavillon des femmes, seul quelques élus peuvent y circuler et seulement à certaines heures de la journée, cependant, je veux bien autoriser une dizaine de vos meilleurs hommes en dehors du pavillon des femmes et je demanderais à ce l'on déplace le reste de votre escorte plus près du palais, ajouta-t-il finalement comme unique façon de répondre à la requête de la diplomate. J'espère que cela vous conviendra pour l'instant. Sachez que je veillerai aussi à l'hébergement de vos hommes au sein du palais.

Oui, cela devait lui convenir, car il ne pouvait faire davantage ou autrement. De plus, la princesse était techniquement libre de déambuler dans la plupart du palais impérial et si elle sortait du pavillon des femmes, elle serait immédiatement accompagnée des siens. Il prit une nouvelle gorgée de son thé et sourit en voyant de nombreuses servantes s'approcher avec des plateau. La servante supérieure de la cuisine était en avant de tous et prit place auprès de Chen Po comme le protocole le demandait.  

La file de servantes se sépara finalement en deux, servant ainsi  en même temps les deux importants individus. Durant tout leur travail, les jeunes femmes conservaient un silence absolu et les yeux rivés le plus bas possible. On posa divers plateau contenant plusieurs types d'aliments et de mets devant eux ainsi qu'un bol dont l'on se servait pour manger devant eux. Les servantes déposaient ensuite les baguettes et la cuillère en soucoupe* à l'endroit approprié avant de se déplacer plus loin et toujours en file. Leurs êtes étaient inclinées légèrement vers le sol, les mains croisées sur leur ventre et le dos bien droit.

Les délicieuses vapeurs lui titilla les narines et il ordonna à la servante supérieure de commencer par lui servir la soupe dont l'origine provenait de Soriyeo. La dame retira le couvert qui recouvrait le pot de taille moyenne contenant la soupe et servit l'empereur. Il était de coutume que l'invité attende que l'empereur se serve en premier avant de se faire servir. Liu Ma décocha un sourire affable vers la princesse et l'intima à se régaler avant de faire signe aux musiciens qu'ils pouvaient commencer à jouer de leurs beaux instruments. Le dragon appréciait la musique et il se permettait souvent ce simple divertissement lors de ces repas. Les musiciens se mirent à jouer des mélodies d'ambiance, assez fortes pour qu'elles soient appréciés convenablement, mais pas trop afin que le l'empereur et la princesse puissent encore discuter entre eux.

Il reporta son attention sur la princesse. Le même frisson lui parcourut l'échine ainsi que le picotement au bout de ses doigts. Afin de chasser cette vilaine sensation, il trempa sa cuillère dans la soupe et la goûta, savourant son bouillon qui était tout à fait excellent, quoique...


-Je trouve cette soupe un peu salée, commenta-t-il.

La servante s'inclina alors très bas, son expression déformée par une honte exagérée et la peur d'avoir déçu l'empereur lui-même.

-Pardonnez-moi Votre Majesté! Pardonnez-moi!

Il se replaça plus confortablement sur sa chaise et lui ordonna de se redresser prestement, la rassurant avec un sourire.

-Ne t'inquiète pas, ce n'est que de la soupe et je n'ai pas dit qu'elle était dégoûtante, vous prouesses en matière de cuisine sont excellentes! la complimenta-t-il honnêtement, ce qui attisa une certaine rougeur sur les joues de la servante d'âge mûr. Mettez simplement moins de sel la prochaine fois.

La servante hocha vivement la tête avant de reprendre sa place auprès de Chen Po, rayonnante et soupirant d'aise en constatant que sa vie n'allait pas être en danger pour une pincée de sel en trop. Après cela, l'empereur reporta son attention vers la princesse.

-J'espère que cela est à votre goût? s'enquit-il doucement. Je ne connaissais pas vos envies ou vos goûts alors j'ai demandé à ce que l'on serve des repas savoureux, mais de constitution basique.

Ils dégustaient ensuite les différents mets qui se tenaient devant eux dans un silence respectueux. Après quelques bouchées, l'empereur redressa la tête et porta son attention sur le visage délicat sur la jeune femme. Il eut à nouveau l'image d'un renard blanc devant lui et cela le fit frémir.

-Dites moi, Votre Grâce, comptiez-vous visiter la cité impériale au cours de votre séjour?



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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMer 30 Juil - 11:44


-Votre Grâce, permettez moi de vous assurez que je ne vous reprocherai pas de vous retirez plus tôt au cours du banquet si vous êtes trop épuisée. La cour impériale sera suffisamment satisfaite avec une courte apparition, mais cela est votre choix.

Un sourire aimable se dessina sur ses lèvres, mais son esprit s'évada un bref instant, emporté par le flot de souvenirs que les mots de l'empereur avaient menés a elle. Son geste était prévenant, son père aurait eu le même, mais ses frères ou encore les ministres de Soriyeo eux ne toléraient pas pareil comportement venant d'une princesse royale. A son arrivée au palais royal, prisonnière de banquets auxquels elle ne trouvait pas le moindre intérêt, elle avait eu vite fait de s'en éclipser prétextant quelques fatigues. Cela lui avait valu bon nombres de rappel a l'ordre. Une princesse se devait de paraître et pas seulement d’apparaître au gré de ses envies. Se rendant compte que toute happée qu'elle l'avait été par le passé, elle n'avait toujours pas répondue a l'empereur, elle s'extirpa tant bien que mal de ces images d'un autre temps. "Votre grandeur est d'une grande prévenance a mon égare et je lui en suis gré, mais n'ayez point d’inquiétudes je devrais être en mesure de satisfaire la cour impériale de plus qu'une petite apparition."

Prenant ensuite le courage qui était sien, sa témérité dirait certains, elle lui avait fait part de la requête qui lui tenait tant a cœur. Elle en attendait désormais la réponse. Une réponse qui tarda a venir. Une réponse qui visiblement demandait réflexion a l’empereur. Devait elle dont se préparer a un refus ? A moins qu'elle ne lui ai fait quelques offenses bien malgré elle .. Non, elle ne le pensait pas susceptible a ce point. Puis elle se souvint que susceptibilité allait de paire avec le protocole tant dans les familles royales qu'impériales.  

-Votre Grâce, sachez que je suis nullement offenser par votre requête, je la comprend très bien même, si je serais au sein de votre maison, j'apprécierai moi aussi d'avoir quelques uns des miens autour de moi, mais il y a, en effet, des règles qui ne peuvent être modifiées, même pour une invitée aussi importante que vous. Cependant, je souhaite pour vous de passer un agréable moment en ma demeure et donc je crois être en mesure de vous rendre plus confortable.

Elle soupira d'aise quand au fait de ne point l'avoir offenser, cela aurait été une bien mauvaise façon de commencer son voyage. Et bien que l'aspect diplomatique n'en soit que le prétexte pour avoir pue quitter Soriyeo, elle ne voulait rien faire qui puisse ternir l'image de son royaume. Néanmoins, la réponse était en demie teinte. De ce fait, elle ne savait pas vraiment a quoi s'attendre. Elle s’apprêtait a demander ce qu'il entendait par " Confortable ", quand un petit groupe de trois hommes, instruments en mains firent leurs apparitions. Elle répondit a leur révérence respectueuse par un sourire puis se perdit un instant dans la contemplation de leurs instruments. Elle s'imagina la délicate musique qui en sortirait bientôt, chaque note probablement capable d'apaiser son esprit, comme lorsqu'elle même jouait, bien qu'elle ne soit plus accordée ce plaisir depuis un certain temps.

-Les hommes non castrés ne sont pas autorisés au sein du pavillon des femmes, seul quelques élus peuvent y circuler et seulement à certaines heures de la journée, cependant, je veux bien autoriser une dizaine de vos meilleurs hommes en dehors du pavillon des femmes et je demanderais à ce l'on déplace le reste de votre escorte plus près du palais. J'espère que cela vous conviendra pour l'instant. Sachez que je veillerai aussi à l'hébergement de vos hommes au sein du palais.

Elle acquiesça a cela, ne pouvant guère se permettre de faire autrement. Ce n'était pas réponse espérait, mais elle avait le mérite de lui accorder meilleures dispositions que les précédentes. Elle était reconnaissante en cela. Néanmoins toute princesse royale respectueuse du protocole qu'elle était, elle n'en était pas moins impétueuse, de ce fait certains mots auraient pus quitter ses lèvres avant même qu'elle ne pense a s'en empêcher, si les servantes apportant leur déjeuner n'avaient pas fait leurs apparitions. Elle se contenta dont pour l'heure de remercier l'empereur. Des remerciements qui s'en devenaient coutumier, au point qu'elle allait finir a long terme par en être gêner. "Je remercie votre grandeur pour ces quelques aménagements fait au protocole, pour satisfaire mon confort."

Multitudes de plats lui firent bientôt face, colorés et aux odeurs alléchantes. Son estomac sembla s'en délecter a l'avance, lui rappelant qu'elle n'avait rien manger depuis la veille. Pourtant comme le voulait le protocole, elle attendit que sa grandeur soit servi afin de se faire servir a son tour puis ignorant les cris de famine de son estomac, elle mangea avec toute la grâce dont une princesse se devait de faire preuve.  Autour deux, les musiciens commencèrent a jouer. Savourant sa soupe, un met venant de son Royaume et qu'elle ne reconnaissait que trop bien, car étant un de ses préférés, elle sentie un picotement désormais devenu familier la parcourir. Elle n'eut dont pas a lever les yeux pour savoir que l'empereur se devait en l'instant a se laisser aller a la regarder ou tout du moins a fixer son attention sur elle. Prenant bien garde a ne pas redresser la tête, elle se concentra sur les douces mélodies qui se portaient a ses oreilles. Elle ferma un bref instant les yeux, le visage détendu, savourant l'instant, n'en brisant la magie que pour porter attention aux paroles de l'empereur qui s'entretenait avec une servante. Visiblement le plat n'était pas tout a fait a sa convenance, ce qui déclencha chez la pauvre femme une réaction exacerbée de crainte et de honte. Pourtant au soulagement de Sian, l'empereur veilla simplement a demander a ce que le plat soit moins salé a l'avenir, sans prendre quelconque mesure contre la servante qui visiblement s'en trouvait fort soulagée en même temps que ses joues rosissaient sous les compliments de l’empereur. Elle ne s'était pas trompée en songeant la première fois qu'elle avait portée les yeux sur lui, que son charme ténébreux devait lui attiré les faveurs des dames. D'ailleurs a bien y regarder, dés qu'elles avaient le loisir de lever les yeux, c'est bien sur leur empereur que toutes les servantes concentraient leurs regards.

Bien que soulager de la réaction mesurée de l'empereur envers son personnel, et un bref instant distraite par ses quelques réflexions sur le charme de sa grandeur,  elle se demanda si la première réaction de la servante, cette crainte palpable qu'elle avait ressentie avait été justifier par quelques actes de l'empereur ou si elle n'était du qu'aux écrits du protocole et a ce que pouvait causer tout manquement aux règles établies. Elle en était la dans ses réflexion, en ayant presque oublier de poursuivre son repas, quand sa grandeur s'adressa de nouveau a elle.

-J'espère que cela est à votre goût? Je ne connaissais pas vos envies ou vos goûts alors j'ai demandé à ce que l'on serve des repas savoureux, mais de constitution basique.

Cette fois devant la prévenance des mots de l'empereur, elle ne put s’empêcher d’accrocher une fois de plus son regard au sien et cette fois encore la curieuse sensation se diffusa en elle, chatouillant chaque parcelle d'elle, de son corps a son être profond. Néanmoins, bien que troublante, la sensation n'avait plus rien de dérangeant, comme si elle s'y habituait ou commençait a la maîtriser. Rester a en déterminer la cause. Venait t'elle d'elle ? De lui ? De sa nature de Gumiho ? Si tel était le cas, pourquoi ne se manifestait t'elle qu'en présence de l'empereur seul. Quand a demander a l'empereur si lui même percevait l'étrange sensation, cela serait pire qu'un manquement au protocole, cela serait atrocement gênant. De plus si la réponse se faisait négative, ne la prendrait il pas pour folle ? Non, la question ne devait pas être posée.  "Votre grandeur a bien trop d’inquiétudes concernant ma personne. Que ce soit de la nature de mon confort, de ma fatigue ou de mes habitudes alimentaires. Cette prévenance m'est des plus agréables, mais veuillez ne point vous en faire pour moi, ce repas est succulent et tout a fait a ma convenance. " En d'autres temps et circonstances, peu être ce serait elle permit d'ajouter que toute princesse royale qu'elle était, elle n'avait pas toujours vécue ainsi et que de ce fait chaque nourriture en était devenue a ses yeux un mets de qualité. Pourtant nulles paroles de ce genre ne franchirent ses lèvres. Elle se contenta après un sourire reconnaissant a l'adresse de tous, de manger dans un silence respectueux. Silence troublé uniquement par la musique pendant quelques instants, jusqu'a ce que comme l'exigeait le protocole, ce soit l'empereur qui engage a nouveau la conversation.

-Dites moi, Votre Grâce, comptiez-vous visiter la cité impériale au cours de votre séjour?

Hochant délicatement la tête en un mouvement gracieux, elle lui répondit d'une voix douce et basse, comme si portait par la musique, elle ne voulait pas en déranger ses mélodies. " C'est en effet dans mes intentions votre grandeur. Ce que j'en ai vue en arrivant a pleinement ouvert mon attrait pour votre cité. Les paysages que j'ai vue de votre empire jusqu'alors n'ont étés que ravissement certain pour mes yeux, il me tarde dont d'en voir d'avantage. " En ces quelques mots, l’intérêt qu'elle portait a l'empire de sa grandeur était palpable et elle n'en faisait point secret. Au delà des merveilles que lui promettait le paysage, elle avait grande hâte de se mêler au peuple. De découvrir leurs façons de vivre. Elle n'était point femme a se contenter de la torpeur qu'offrait le luxe et la sécurité du palais impérial. Bien qu'elle se doutait que se faufiler hors du palais aux faveurs de la nuit ne serait pas chose aussi aisée qu'au palais royal .. Pourtant l'idée de s'y essayer l'amusa, bien que cela ne soit absolument pas raisonnable. Mais raisonnable qui avait dit qu'elle se devait de l’être ? Hormis, le protocole, les convenances et tout un tas de choses aussi désespéramment ennuyeuses bien sur. 

A mesure que le repas avait avancé, le nombres de servantes et serviteurs autour d'eux avait considérablement diminué. La plupart ayant disparu en même temps que s'amoindrissait le nombre de plat sur les tables. Elle pouvait dont se risquer a quelques franchises sans que ça ne porte offense. Tout du moins offense public et c'était la le plus important. "Votre grandeur, si vous me permettez quelques franchises, j'aurais une question sur votre protocole." Souriante, elle concentra toute son attention sur lui, ignorant désormais parfaitement la sensation qui courait dans ses veines a chaque fois que leurs regards se croisaient. "Ne croyez pas que je n'apprécie pas les quelques dispositions auxquelles vous avez consentie au sujet de ma garde personnelle, bien au contraire. Mais je vous avouerais ne pas comprendre pourquoi tel protocole est important. Que craigniez vous dont pour  que tout autre homme qu'un eunuque ne puisse s'approcher du pavillon des femmes ? "

La question était franche, un peu trop sans doute. Mais si se plier a des règles et a un protocole était une chose qu'elle était toute prête a faire, encore fallait il en comprendre les mesures. Craignait il dont quelques infidélités de ses femmes ? Cela serait stupidité certaine, n'étais ce pas punie de la peine de mort ? Une mesure terrible quand elle pensait au fait que la majorité de ces femmes devaient voués leurs vies a une solitude terrible. Une solitude qu'elle même ne connaîtrait que trop bien a l'avenir. Bien que n'en affichant rien, elle grimaça intérieurement pour les femmes de l'empereur. "Ses femmes". Décidément, elle avait quelques difficultés avec cette histoire de harem qui selon le protocole dont l'avait informé son tuteur allait bien au delà des épouses et des concubines. Chaque femme demeurant au palais se devant d'appartenir a l'empereur, de la simple servante a l’impératrice. Enfin chaque femme, sauf elle bien sur. Retenant tant bien que mal un sourire, elle ne put s’empêcher de penser ironiquement qu'il devait être épuisant pour l'empereur de satisfaire pareil harem, surtout si ne serait qu'un petit nombre de ses femmes avaient un caractère comme le sien.  
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMer 30 Juil - 19:05


La princesse royale le remercia comme il se devait et ils purent débuter leur repas en toute quiétude. Liu Ma se doutait bien que certaines coutumes, règles ou protocoles devaient apporter bon nombre de questionnement à son invitée, mais les choses ainsi et il ne pouvait rien y faire, même en tant qu'empereur de Miyong. De plus, il avait grandi avec tout cela et pour lui, tout était absolument normal. Lorsqu'il posa ses yeux sur elle, la princesse mangeait avec une grâce digne de son rang, mais il pouvait voir une certaine vivacité dans le mouvement de ses baguettes et une lueur d'envie dans son regard. Quand avait-elle mangé pour la dernière fois? Il aurait dû penser à envoyer quelque chose à grignoter dans ses appartements.

Lorsqu'il lui demanda si le repas était à son goût, elle avait relevé la tête et une incomparable sensation étrange s'empara de lui. Il sentit son œil droit devenir particulièrement douloureux et il détourna rapidement son regard. Lui, le grand empereur, la personnification du soleil et du dragon du ciel s'était senti incroyablement intimidé subitement. Ayant remarqué son trouble, Chen Po se pencha vers l'empereur, inquiet.


-Vous allez bien, Votre Majesté? murmura-t-il tout bas pour ne pas alerter le reste du personnel.

Liu Ma soupira furieusement, les yeux fermés avant de faire signe à Chen Po de reculer. Non, il ne souhaitait pas partager son malaise immédiatement et certainement pas lorsque la princesse était encore tout près de lui. Les doigts du dragon se crispaient sur l'étoffe recouvrant ses genoux et il jeta un regard prudent vers la citoyenne de Soriyeo. Cette sensation, il ne savait pas s'il devait la considérer agréable ou désagréable, il était tout simplement étrange, un véritable mystère.

«Votre grandeur a bien trop d’inquiétudes concernant ma personne. Que ce soit de la nature de mon confort, de ma fatigue ou de mes habitudes alimentaires. Cette prévenance m'est des plus agréables, mais veuillez ne point vous en faire pour moi, ce repas est succulent et tout a fait a ma convenance.»

L'empereur avait ordonné aux cuisines impériales de préparer un mélange de plats d'origine de Soriyeo et de leur empire, il avait pensé que cela aurait été le moyen d'attiser l'appétit de son invité et être certain que celle-ci ne se ferait pas mourir de faim à sa table. Cependant, elle affirmait que tout était à son goût et cela le rassura. Il aviserait son eunuque d'aller féliciter les travailleuses des cuisines pour lui et de les encourager à poursuivre leurs tâches diligemment. Oui, cela ferait très bien l'affaire. Il attrapa un morceau de bœuf finement préparé entre ses baguettes, trempa le bout dans une sauce prévue pour ce type de viande et le porta à ses lèvres. Il savoura la chair cuite longuement dont l'assaisonnement avait été fait à la perfection et avec goût.

Peu après, il lui avait demandé si elle comptait visiter la cité impériale et elle ne tarda pas à lui répondre. Un pressentiment lui disait qu'elle était une femme vigoureuse et pleine d'énergie, ayant très peu d'intérêt pour rester en place à faire de la broderie. Elle était, en effet, le renard blanc de son rêve mystérieux, mais quelle partie de la bête représentait la princesse? Serait-elle source de fortune ou de malheur entre les murs de son palais?


«C'est en effet dans mes intentions votre grandeur. Ce que j'en ai vue en arrivant a pleinement ouvert mon attrait pour votre cité. Les paysages que j'ai vue de votre empire jusqu'alors n'ont étés que ravissement certain pour mes yeux, il me tarde dont d'en voir d'avantage.»

En effet, si les villages impériaux pouvaient s'avérer magnifiques et vastes, rien ne pouvait être comparé à la cité impériale, le joyau de l'empire où le commerce et les échanges y étaient riches. Certains disaient qu'il s'agissait de l'endroit le plus sûr dans l'empire, d'autre affirmaient le contraire. Si un individu cherchait du divertissement, la cité impériale était l'endroit où il fallait mettre les pieds. Les commerces et les kiosques y étaient nombreux, les maisons de courtisanes étaient nombreuses et les amuseurs des rues étaient extraordinaires. De plus, si l'on cherchait le meilleur de l'empire, c'était la capitale qui fallait visiter pour tout trouver tels que du papier provenant de la province de Gyoseung, de la soie de Tsi Laï Mung ou le vin succulent de Kyanam.

-Je dois admettre être satisfait de l'apparence qu'offre ma cité, affirma-t-il avec un sourire discret. Quelques années plus tôt, vous aurez certainement été horrifié par l'énergie qui s'en dégageait.

Au cours du règne de Sun Liu Meng, la cité avait plus ou moins été laissé à elle seule, dominée par les nobles les plus corrompus qui volaient les commerçants en gérant des taxes trop exagérée et en volant dans les coffres impériaux en plus de traîner les moins fortunés dans la bout. Il y avait eu plusieurs révoltes et des bains de sang non nécessaire, mais pareille évènement était maintenant chose du passé. Et il avait participé à ses massacres de plein gré...

-Je crois que vous aimeriez bien assister à un spectacle de rue, les acrobates y sont très agiles et impressionnants, commenta-t-il ensuite pour lui donner une idée de ce qu'elle pourrait y découvrir et apprécier.

Les plats se firent moins nombreux au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Fiables et habiles, les servantes s'adonnaient à leurs tâches respectives sans alerter qui que ce soit. Silencieuses, elles s'approchaient des importants individus, prenaient le plats souillés par la bonne nourriture, reculaient têtes baissées et se déplaçaient ensuite tranquillement vers les cuisines impériales. L'empereur pouvait se féliciter d'avoir un personnel aussi efficace.

«Votre grandeur, si vous me permettez quelques franchises, j'aurais une question sur votre protocole.»

Il prit une gorgée de thé, puis lui fit signe de poursuivre, curieux d'entendre la suite. Il lui avait bien laissé un tuteur pour répondre à ce genre de questions, mais celle-ci devait trouver plus intéressant de l'entendre de sa bouche plutôt que de celle d'un autre.

«Ne croyez pas que je n'apprécie pas les quelques dispositions auxquelles vous avez consentie au sujet de ma garde personnelle, bien au contraire. Mais je vous avouerais ne pas comprendre pourquoi tel protocole est important. Que craigniez vous dont pour  que tout autre homme qu'un eunuque ne puisse s'approcher du pavillon des femmes ?»

Il déposa sa tasse sur la table et ordonna qu'on débarrasse celle-ci. Les dernières servantes se dépêchaient, agrippaient la dernière vaisselle, puis repartirent. Quelques curieuses jetaient des regards effarés derrière elles, vers la princesse qui avait posé pareille question avant de détourner la tête pour reporter leur attention sur le chemin.

-Votre Grâce, je comprend votre curiosité, donc laisser moi vous répondre au mieux de mes connaissances, rétorqua le dragon avant de s'adosser confortablement à sa chaise, les yeux regardant dans le vide. Il s'agit de règles qui ont toujours été dans le palais impérial, aussi loin que nos écrits nous mènent dans le passé. Évidemment, il y a la question de ma lignée, je ne peux permettre d'avoir un enfant qui ne serait pas le mien.

Le sang de sa famille ne pouvait être souillé par un mâle provenant de l'extérieur, voilà pourquoi tout les hommes servant les dames du palais et tout les serviteurs du pavillon des femmes étaient castrés.

-C'est aussi par sécurité, je n'ai pas besoin de vous expliquez que les femmes du palais impérial ne sont pas des soldates et donc ne sont pas en mesure de se défendre contre un assaillant.

Il ne considéra pas nécessaire de lui dire aussi que tout les femmes du palais lui appartenaient et que toute infidélité de leur part finissait toujours par la peine de mort pour les deux individus, car cela était une pure trahison envers l'empereur. De plus, en évitant le contact entre ces femmes et des hommes, celles-ci étaient moins distraites et pouvaient bien accomplir leur travail. Il ne pouvait pas dire ce qu'il craignait vraiment, car cela était de l'information trop intime, mais il savait qu'elle s'en doutait, car la renarde n'était pas sotte, au contraire. L'infidélité était un crime grave et pire lorsqu'il était commis par une femme du harem, mais par le temps des empereurs passés, il y avait quelques cas sanglants qui ne devaient surtout pas se répéter. Une autre raison pourquoi il avait fait certain de ne prendre que des femmes obéissant aux vertus féminines de l'empire.


Un peu plus loin, la princesse CaiCai s'était faufilée hors de l'attention des servantes et de sa mère. Elle avait vagabondée nonchalamment parmi les fleurs et les plantes des jardins impériaux. Arrêtant à chaque plant de chrysanthèmes pour en renifler l'agréable odeur. Soudainement, elle entendit des pas rapides se diriger vers elle et des servantes crier son nom. Amusée, elle accourut dans un direction prise au hasard, fuyant les servantes découragées qui partirent dans de multiples directions sans réellement réfléchir.

La princesse impériale, plus petite et plus rapide se faufila habilement entre les fleurs et les arbustes décoratifs, longea un muret jusqu'à des buissons, mais s'arrêta subitement en entendant des voix. Il trembla lorsqu'elle reconnut celle de l'empereur et chercha rapidement un endroit où se cacher. À quatre pattes dans les buissons et dans la terre humide par les pluies précédentes, elle se déplaça jusqu'à une table de longueur décente et alla se dissimuler sous la nappe discrètement. Son père parlait, mais elle savait qu'elle avait pas le droit d'être ici, car l'empereur travaillait et il ne fallait pas qu'elle le dérange. Oh, s'il la voyait, il serait certainement furieux et sa mère le serait encore plus!

Elle rampa sous la table jusqu'à ce qu'elle se frappe à quelque chose de doux et blanc. Elle leva les yeux et rentra sa tête dans ses épaules en remarquant qu'elle avait foncé dans une femme. CaiCai retint sa respiration, la dame l'avait certainement senti se frotter contre elle. Elle recula prestement, déchirant sa robe au passage, mais cela était le cadet de ses soucis, quoique sa mère en dirait autrement.

Pendant ce temps, l'empereur terminait son explication au sujet du protocole et s'apprêtait à faire une demande spéciale à ses musiciens lorsqu'il entendit subitement des cris dans le lointain. Il ne pouvait pas entendre clairement ce qui se disait et il désigna du menton la direction d'où provenait le bruit.


-Qu'est-ce que cela? s'enquit-il sous un ton autoritaire qui fit trembler CaiCai encore dissimulée sous la table. Celle-ci porta la main à sa bouche afin de bloquer tout bruit qui pouvait en sortir.

Chen Po s'inclina poliment et ordonna à quelques gardes tout près d'aller découvrir la source de ce chaos. Un groupe de quatre servante furent apportés au dragon qui posa un œil mauvais sur elles. Les jeunes filles s'agenouillaient, têtes baissées, une expression crispée au visage.

-Que se passe-t-il, ne saviez-vous donc pas que l'empereur était présent dans les jardins aujourd'hui? gronda l'eunuque, prêt à les discipliner. Ne connaissez-vous donc pas les règles?

Les jeunes filles s'inclinaient très bas à plusieurs reprises, leurs fronts frôlant le sol rugueux.

-Pardonnez-nous Votre Majesté, nous... nous avons perdu la princesse, épargnez-nous Votre Majesté! Nous ignorions que Sa Majesté était présent en ces lieux et nous avons vu la princesse se diriger par ici... enfin nous pensons...

Liu Ma se leva prestement, ce qui fit sursauter les jeunes filles, son eunuque et les gardes en même temps. Tous baissaient docilement la tête, près à essuyer l'humeur de l'empereur si cela devait être le cas.

-Vous avez perdu princesse CaiCai, soupira-t-il sachant que son aînée avait tendance à s'aventurer un peu trop loin des servantes dès que l'occasion se présentait, mais elle n'était pas une mauvaise fille pour autant. Et vous pensez qu'elle s'est dirigée par ici?

Il savait aussi fort bien que CaiCai l'adorait et qu'elle osait souvent s'approcher lorsqu'elle le voyait. Ah, si seulement il pouvait passé plus de temps avec ses enfants, peut-être que ce genre de chose n'arriverait pas aussi souvent. Pendant ce temps, souhaitant à tout prix à éviter d'être découverte par les servantes ou pire encore, son père, CaiCai rampa jusqu'au bout de la table, mais un ornement dans ses cheveux fut prit dans le tissu de la nappe et elle poussa un faible gémissement en sentant que quelque chose lui tirait sèchement les cheveux. Elle tira encore un peu, ignorant qu'elle faisait ainsi mouvoir l'étoffe, puis réussit à se défaire, non sans laisser l'ornement pendu au tissu.

En bon observateur, l'empereur remarqua que la nappe qui recouvrait la table de son invitée avait bougé de manière trop brusque pour avoir été causé par le vent. Il s'approcha donc silencieusement, du bout des pieds et parla d'une voix forte.


-Je doute que la princesse CaiCai soit ici, elle serait certainement venu me voir! dit-il en mimant une expression sérieuse même s'il arrivait à sentir sa présence tout près. La princesse n'est pas une menteuse et aime bien son père, elle ne pourrait se cacher de lui...

Il s'approcha de la table de la renarde, lui décocha un petit sourire en coin et donna un faible coup de pied sous la nappe, il entendit un faible mouvement, mais se détourna pour faire face aux servantes.

-La princesse n'est pas ici, mais vous devriez plutôt aller chercher près des chrysanthèmes ou peut-être est-elle retournée à sa mère, soyez plus tranquilles la prochaine fois.

Les servantes s'inclinèrent plusieurs fois avant de quitter d'un pas rapide les lieux. Chen Po qui semblait avoir compris le manège de l'empereur l'observait avec un petit sourire complice. Le dragon retourna vers la table et domina son invitée de sa hauteur pendant un court instant avant de se mettre à genoux.

-Je crains que vous ne soyez plus seule à votre table, Votre Grâce, commenta-t-il simplement avant de lever subitement la nappe et y surprendre son aînée toute décoiffée, sa robe sale et déchirée à certains endroits. Sa mère allait avoir une vilaine réaction, pensait-il.

La jeune fille observa son père pendant un instant et voyant qu'il ne semblait pas réellement fâché, rampa jusqu'à lui, soumise et les yeux baissés. Le père l'accueillit dans ses bras et l'aida à se relever sans trop de difficulté. L'enfant jeta un regard confus à la dame qui assistait à la scène et rougit, intimidée par ce visage étranger qu'elle n'avait encore jamais vu jusqu'à maintenant. Liu Ma épousseta tant bien que mal les épaules de la petite et la mena plus loin. Ce genre de réunion de famille ne se faisait pas habituellement devant une étrangère.

-Princesse CaiCai, gronda-t-il en fronçant des sourcils. Qu'est-ce on a dit à propos de tes promenades sans supervision?

La petite fille tenta d'amadouer son père avec de grands yeux désolés, mais la technique ne fonctionne pas, évidemment. Intimidée, elle croisa ses mains sur son ventre et inclina doucement la tête, marmonnant un «pardon» timide et jeta un œil rapide vers la princesse royale. Remarquant son intérêt pour la diplomate, l'empereur soupira, puis l'encouragea à s'approcher de la renarde.

-Voici Sa Grâce, la princesse royale de Soriyeo, CaiCai, c'est une amie importante de la maison, peux-tu la saluer convenablement?

La petite fille leva les yeux vers la dame, puis vers son père, fit une moue et fit docilement le salut et la révérence qu'elle avait apprise au cours des dernières années. Ces gestes un peu maladroits, mais cela n'était pas vraiment grave. L'empereur ne forcerait pas le protocole à une enfant aussi jeune, mais il devait admettre qu'elle apprenait vite et bien.

-Mes salutations, Votre Grâce, princesse royale de Soriyeo, je suis princesse Sun CaiCai.

Sa voix n'était pas très forte, trop intimidée par le regard de la dame. Aussitôt qu'elle eu fini, elle alla se réfugier derrière son père, qui surprit par ses manières, ne savait plus où se mettre. Il déclara qu'il fallait pardonner la timidité de sa fille, puis ordonna ensuite à Chen Po de raccompagner celle-ci au pavillon de sa mère, car celle-ci devait être morte d'inquiétude à son sujet. L'eunuque impérial attrapa délicatement la petite main de l'enfant, puis la guida plus loin. Lorsqu'il ne fut plus possible de les voir, l'empereur refit face à Sian Nyang et inclina doucement la tête.

-Veuillez excuser cet évènement, les enfants peuvent être si imprévisibles, mais elle apprendra, avec le temps.
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMer 30 Juil - 21:35


-Je dois admettre être satisfait de l'apparence qu'offre ma cité. Quelques années plus tôt, vous auriez certainement été horrifié par l'énergie qui s'en dégageait.

Elle acquiesça a cela d'un simple hochement de tête, subtil et délicat. Son éducation n'avait pas omit de lui enseigner dans une certaine mesure l'histoire des empires. Miyong n'y ayant pas échapper, elle se doutait qu'il parlait la du règne de son frère qu'on lui avait dit sanglant. Bien qu'elle aurait volontiers posée quelques questions pertinentes suites a ces mots de l'empereur, elle s'en abstint. Une simple raison, le sujet devait peut être lui être douloureux et ils n'étaient point assez intimes pour partager ce genre de discutions. D'ailleurs se demanda t'elle, pensant par la même a ses propres secrets, l'empereur pouvait t'il ne serait qu’être assez intime avec quiconque pour partager ce genre de discutions. Il y'avait en lui une certaine réserve, bien au delà de sa gentillesse, de son assurance et de son charme. Une réserve qui pour l'heure lui rappelait étrangement les siennes.

Distraite par la tournure de ses propres pensées, elle eut craint un instant d'avoir commit un manquement a la discutions, par chance il lui sembla n'en être rien. L'empereur lui complimentant avec talent les mérites de sa cité, ne semblait pas avoir noté son trouble passager. " J'aimerais beaucoup assistée au spectacle qu'offre votre cité au meilleur de la journée. Il c'est également murmuré jusqu’à moi pendant mon voyage, que les marchés de la cité impérial sont un plaisir a ne point délaisser. "  Le sourire aux lèvres, elle s'accorda un bref regard vers lui, en l'instant elle lui aurait volontiers demander de lui faire l'honneur de sa présence pour visiter la cité, mais elle doutait fort que le protocole permette pareille chose.

Une fois le repas terminait ou presque, elle avait pris l’opportunité du nombre de serviteurs et servantes diminuant pour poser question délicate. Si elle se laissait aller a possiblement mettre l'empereur dans l’embarras, ce n'était bien entendue pas pour le plaisir d'aller contre le protocole. Si elle voulait réponse de lui et non du tuteur, c'est par ce qu'elle cherchait autre chose que quelques mots appris par cœur depuis l'enfance. Son tuteur était serviable, respectueux, elle n'avait pour tout dire rien a lui reprochait, si ce n'est qu'il lui était un brin trop guinder.

Visiblement sa question, qui a son sens pourtant ne manquait pas de respect sembla piquée au vif le peu de serviteurs restant, si ce n'est l'empereur lui même, qui eut vite fait de les congédier. Elle sentie quelques regards s'attardaient sur elle alors que bientôt ils se retrouvèrent seuls ou presque. Visiblement elle venait de marquer les esprits et pas dans le bon sens. Qu'importe après tout, ce qui lui importait c'était la réaction de l'empereur et plus important encore sa réponse.

-Votre Grâce, je comprend votre curiosité, donc laisser moi vous répondre au mieux de mes connaissances. Il s'agit de règles qui ont toujours été dans le palais impérial, aussi loin que nos écrits nous mènent dans le passé. Évidemment, il y a la question de ma lignée, je ne peux permettre d'avoir un enfant qui ne serait pas le mien.

Elle haussa un sourcil, attentive a ses mots. Il donnait la, la réponse logique, celle qu'elle avait devinée certes, mais le fait qu'il fuit son regard, tout du moins c'est ainsi qu'elle prit le fait qu'il fixe le vide, lui fit se demander si il n'avait pas pris a mal sa question. Pourtant il continua ses explications sur un ton posé, sans laisser percevoir une quelconque vexation.

-C'est aussi par sécurité, je n'ai pas besoin de vous expliquez que les femmes du palais impérial ne sont pas des soldates et donc ne sont pas en mesure de se défendre contre un assaillant.

En l'instant, elle se retint de justesse de ne point lever les yeux au ciel. L'empereur venait il de lui chanter le couplet sur les pauvres femmes faibles ayant besoin de protection. Si elle ne se trouvait point en son illustre présence, elle en aurait grimacé. Certes les femmes de son harem et donc de tout le palais si elle devait se fier au protocole n'étaient point aptes a se défendre en cas de quelques attaques disgracieuses d'un homme en mal de quelques attentions féminines, mais de la a toutes les empêcher d'approcher d'un homme ? La question de la fidélité lui semblait plus appropriée comme réponse.

Appropriée mais pas vraiment pour la satisfaire, pour l'impératrice, pour ses épouses, pour ses concubines passent encore. Il était normal que la lignée impériale soit importante, de plus elle s'imaginait qu'en les privant de toute tentation, il les préserver elle même de leurs possible faiblesse et d'une mort certaine. Bien que cela dénote d'un manque de confiance évident, c'était dans une certaine mesure, prévenant. Ce qu'elle ne saisissait pas en revanche, c'est pourquoi il imposait cela a toutes les femmes du palais ? Considérait il donc vraiment l'option de pouvoir toutes les faire siennes si l'envie lui en prenait un jour ? La pensée était dérangeante et la mettait quelque peu mal a l'aise.

S’apprêtant a en avoir le cœur nette, poussant par la même la discutions sur un terrain glissant, elle fut détournée de cela par une étrange attaque. Quand quelque chose heurta ses jambes, elle pensa tout d'abord a un animal. Soulevant brièvement la nappe dans un geste rapide et discret, sa main en tenant a peine le morceau de tissus, alors que son regard faisait mine de voguer aux quatre vents, elle aperçue une adorable petite tête qui tentait de prendra la fuite bien loin des pans de son Hanfu.

De par sa tenue, quoi qu'en piteux état et de par les cris qui retentirent bientôt, causant un certain désappointement chez l'empereur, elle en déduisit rapidement que l'enfant était de naissance impériale. Une nièce ? Une fille ?  La fillette, visiblement dans l'illusion qu'elle n'avait pas été repérer faisait tout son possible pour se faire discrète. Sian Nyang, relâcha donc la nappe et se colla au plus prés de sa table comme si de rien n'était. L'incident semblait prendre grandes proportions et elle souhaitait avant toutes choses éviter que la fillette n'ait a subir quelques réprimandes. Elle se concentra dont sur la scène qui se déroulait sous ses yeux. Une fois de plus les servantes avaient l'air apeurée. L'empereur méritait il dont vraiment la réputation de dragon qui était sienne ?

Le fillette, celle de l'empereur si elle en croyait les mots qu'elle venait d'entendre se prénommait CaiCai et n'en était sans doute pas a son premier coup d'essais en matière de fuite. Voila une demoiselle qui devait donnée quelques inquiétudes a ses précepteurs et autres serviteurs en garde de son éducation. Elle en sourit malgré elle, ce comportement impétueux n'était pas sans lui rappeler le sien. Probable que si elle aussi avait été élever dans un palais, c'est la le genre de comportement qui aurait été sien.

Elle entendit un faible gémissement, mais ne voulant pas trahir la fillette, elle ne laissa point s'égarée son regard sous la table. Elle se contenta d'y glisser une main habile, ne comprenant que trop bien ce qui pouvait se dérouler sous la table, de par sa nappe qui prenait un chemin dangereux. D'une main habile, elle eut vite fait de trouver le coupable des gémissements, un ornement de la fillette s'était pris dans le tissus. D'une main délicate, mais gênait de ne point avoir vue sous la nappe, elle en libéra prestement la fillette, non sans, sans doute lui avoir arrachée quelques cheveux au passage. C'était néanmoins la le mieux qu'elle pouvait faire.  

Se rendant compte que l'ornement était resté accrocher a la nappe, elle voulut le défaire de sa prison de tissus, mais les paroles et gestes de l'empereur l’arrêtèrent avant qu'elle n'ai tentée quoi que ce soit. L'empereur était perspicace et avait l’œil. Il était aussi un sacré manipulateur pensa t'elle non sans sourire de par la tendresse qui malgré tout s'entendait dans ses mots. La fillette était découverte. Soulagée qu'il ne semble pas désireux de la punir vu qu'il renvoya les servantes au loin, Sian Nyang examina la scène sans dire mot et bientôt a son grand étonnement l'empereur se retrouva a quatre pattes. -Je crains que vous ne soyez plus seule à votre table, Votre Grâce C'est sur ces quelques mots que séance tenante, il dévoila la présence de la fillette en soulevant la nappe.

La scène qui en découla ensuite offrit a son cœur autant d'émois que de mélancolie. Père et fille s'adoraient cela était indéniable. La tendresse qui les lier était palpable dans l'air et cela aurait sue émouvoir plus d'un cœur. Si, elle n'avait jamais eu le droit a pareilles scènes dans sa tendre enfance, lui apportant plus d'un regret, ce n'est pourtant pas ça en l'instant qui lui fit le plus mal. Si elle n'avait jamais vraiment songer a un quelconque désir d'enfant par le passé, le fait de désormais ne plus en avoir la possibilité fit cruellement place en son esprit et c'est ainsi qu'elle se rendit compte avec tristesse a quel point elle aurait désirée en avoir. Mais cela ne pouvait être, son secret la condamnait a la solitude. Bien que fort reconnaissante de tout ce que sa mère avait fait pour elle, elle ne souhaitait pour rien au monde donnait pareille vie a un enfant. Se rappelant de l'endroit ou elle se trouvait, elle veilla a ne rien montrer de ses émotions et a garder bonne contenance. De toute façon s'encouragea t'elle pour chasser ses idées noires, l'apitoiement personnel n'avait jamais rien de bon. Elle était princesse, elle était en bonne santé, elle avait un toit, de quoi se nourrir et se vêtir. De quel droit pouvait t'elle bien se plaindre de son existence. C'est dont le sourire aux lèvres qu'elle répondit aux salutations la fillette.

"Princesse Caicai, il m'est honneur de vous rencontrer. Votre beauté n'a d'égale que votre intrépidité me semble t'il." Elle lui adressa un clin d’œil complice, détacha l'ornement qui trônait encore pendu a la nappe de sa table et le tendit a la fillette. Pour toute réponse, cette dernière alla se réfugier derrière son père, Sian Nyang ne s'en offusqua guère, espérant juste que la fillette ne lui tenait pas rigueur du malheureux tirage de cheveux dont elle avait du faire preuve pour la libérait de sa prison de tissu. Tandis que l'eunuque emmenait la fillette au loin, il s'inclina brièvement devant elle pour reprendre possession de l'ornement puis tout deux eurent bientôt disparu.

-Veuillez excuser cet événement, les enfants peuvent être si imprévisibles, mais elle apprendra, avec le temps.

Pour première réponse il eut le droit au regard  encore emplit de tendresse qu'elle avait accordée a la fillette, tandis qu'un sourire franche et lumineux se dessinait sur ses lèvres. "Votre grandeur, il n'y a rien a excuser. Je n'ose imaginée comme il doit être difficile pour une fillette de grandir entourée de pareil protocole." Sans qu'elle n'y prenne garde, par ses simples mots, elle venait de trahir le fait que toute princesse royale qu'elle était, elle n'en avait pas eu l'enfance qui allait avec. Peu consciente de s’être laissée aller a une confidence, elle enchaîna naturellement. "La princesse est absolument adorable, votre grandeur a de quoi être fière."

Sitôt ces quelques mots sortis de sa bouche, un eunuque débarqua l'air embarrassé et fit bientôt ventre a terre devant l'empereur. Que se passait il donc encore ?  " Votre grandeur, votre grâce veuillez pardonné mon intrusion. " Il attendit ensuite permission de l'empereur pour se relever et poursuivre. " Un capitaine Choi Young se trouve devant le pavillon des femmes et désire voir sa grâce .. " C'est le regard fuyant qu'il conclu. "Il s'est montré .. assez insistant." Alors qu'elle se levait de manière élégante, ramenant docilement les pans de son Hanfu sur son chemin, elle ne put s’empêcher d'afficher un grand sourire. Insistant, connaissant fort bien le capitaine, elle n'avait point de mal a s'imaginer la scène.

Dans une légère inclinaison de la tête, l'air toujours amusée, elle s'adressa a l'empereur. "Si votre grandeur veut bien m'excusez un instant, je pense que seule ma vue le libéra de ses quelques inquiétudes. Il ne manquerait plus qu'il ne vous croit en train de me séquestrer pour faire de moi votre nouvelle concubine." Le ton était léger, tout ça n'était que plaisanterie, pourtant l'eunuque la dévisageait les yeux ronds. Humm probable que pour toutes femmes de Miyong, devenir concubine de l'empereur était un honneur dont on ne se moquait pas. Mais elle n'était pas de Miyong et elle n'avait ni nulles prétentions, ni nulles envies de devenir concubine. C'est dont dans un bruissement de tissus soyeux qu'elle prit momentanément congé afin de se diriger vers les grandes portes qui séparaient le pavillon des femmes du reste du palais.
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyMer 30 Juil - 22:58


L'empereur ne put s'empêcher de ressentir une certaine frustration chez son invitée lorsqu'il lui avait donner les explications les plus plausibles. Elle provenait de l'extérieur, certes, mais il ne comprenait pas pourquoi elle ressentait le besoin de connaître tant de chose au sujet de son harem et du personnel féminin de son palais. Les choses avaient toujours été ainsi et techniquement, cette question touchait un sujet incroyablement personnel, si elle aurait été un individu de vie modeste, il aurait pu a fouetter, quoiqu'il n'était pas son genre de donner pareil châtiment. Personnellement, cela ne lui faisait pas plus plaisir d'entretenir un harem, ce pourquoi il n'avait qu'un strict minimum de femmes à son service.

Il y avait eu ensuite l'incident avec la princesse CaiCai qui avait trouvé un moyen de se faufiler discrètement sous sa table. Celle-ci devait d'ailleurs être de retour aux côtés de sa mère qui allait certainement la discipliner après cet incartade. Le dragon n'avait pas manquer l'attention particulière avec laquelle les regardait la princesse royale lorsqu'il s'était légèrement éloigné avec sa fille. Il reconnaissait cette expression pour l'avoir souvent aperçu chez les dames de son harem, mais surtout chez l'impératrice qui l'affichait dès que l'occasion ou la mélancolie se présentait. Il l'ignora, se contentant de savourer ce bref moment aux côtés de sa fille aînée. Comment l'avait remarqué Sian Nyang peu après, la beauté de la jeune fille n'avait que pour égal que son intrépidité. Il espérait simplement qu'elle ne devienne pas aussi prompt à causer des problèmes comme cela avait été le cas pour lui durant ses jeunes années.


«Votre grandeur, il n'y a rien a excuser. Je n'ose imaginée comme il doit être difficile pour une fillette de grandir entourée de pareil protocole.»

Il haussa un sourcil face à cette déclaration pour le moins peu commune. Ces mots lui étaient très étranges, mais il mit un moment à comprendre pourquoi. Après quelques secondes de réflexion, il pencha légèrement la tête sur le côté. Cette femme était-elle en train d'insinuer qu'elle n'avait pas vieilli parmi les protocoles plutôt semblables au palais royal de Soriyeo? L'empereur était confus face à pareille confidence, mais il n'en fit pas la remarque. Il voyait les belles manières que celle-ci démontrait aujourd'hui et ses traits délicats dignes d'une princesse et se dit que son éducation passé avait très peu d'importance aujourd'hui.

«La princesse est absolument adorable, votre grandeur a de quoi être fière» , enchaîna ensuite la princesse avec un naturel époustouflant.

L'empereur alla ensuite ajouter quelques mots lorsqu'ils furent dérangé par un eunuque qui accourait rapidement vers eux, un air fortement embarrassé au visage. Il se mit rapidement à terre respectueusement devant les deux importants individus et s'excusa vivement de son intrusion. Il l'informa ensuite d'une voix embarrassée qu'un capitaine nommé Choi Young se retrouvait en ce moment devant le pavillon des femmes, ce qui le fit froncer des sourcils. Il ne se souvenait pas avoir permis à cet homme de pénétrer librement dans le palais impérial et encore moins déambuler près du pavillon des femmes. Il fut davantage mécontent en entendant que cet homme s'était montré insistant. Qui osait donc se montrer insistant près des quartiers réservés aux femmes du palais?

Il n'osa pas dévoiler sa pensée à voix haute lorsqu'il aperçu le sourire radieux qu'affichait la princesse après avoir mentionné le nom de son capitaine, car en effet, d'après le nom de l'individu, il avait deviné qu'il s'agissait de l'un de ses hommes.


«Si votre grandeur veut bien m'excusez un instant, je pense que seule ma vue le libéra de ses quelques inquiétudes. Il ne manquerait plus qu'il ne vous croit en train de me séquestrer pour faire de moi votre nouvelle concubine.»

Il y un grand moment de silence ou l'eunuque de bas étage et l'empereur la dévisageaient longuement. Le dragon avait retint son souffle, n'y croyant pas qu'une femme pouvait parler d'un sujet et insinuer une chose qui concernait les affaires internes et sa propre intimité. L'empereur était si choqué que, en effet, une petite rougeur s'élargit sur ses joues. Il se racla la gorge et détourna la tête dans la direction opposée, lui faisant signe par la même occasion qu'elle pouvait prendre congé de lui. Chen Po qui avait assisté à tout cela depuis son retour s'approcha prudemment du dragon.

-Votre Majesté, ne devriez-vous pas faire une remarque sur cela? dit-il en observant la princesse royale qui s'était déjà éloignée. Cela est un manque total de courtoisie, Votre Majesté!

Encore déboussolé, le dragon se racla à nouveau la gorge et posa son regard sur l'eunuque qui était toujours par terre.

-Je... suis confus, Chen Po, déclara-t-il finalement, car même si les mots et même les questions qu'elle avait osé poser précédemment étaient... peu commune, il ne lui en tenait pas rigueur pour autant. Je méditerais sur ce qui vient de se passer, mais que cela ne se rende pas aux oreilles extérieures, je ne veux pas que cet évènement cause du chaos dans le harem ou chez les politiciens.

Il avait confiance en Chen Po, son ordre s'adressait plutôt au second eunuque qui se contenta d'hocher vivement la tête avant de prendre congé. Liu Ma l'observa s'éloigner avec un sourire satisfait, puis il quitta les jardins lui-aussi, se déplaçant jusqu'à la salle de trône ou de nouveaux rouleau impériaux attendaient patiemment d'être lu.


Alertée par l'agitation qui se déroulait près de l'entrée principale du harem, l'impératrice se déplaça gracieusement sur les beaux pavés. Une fois plus proche, elle fit signe à son eunuque d'aller l'annoncer.

-Arrivée de Sa Majesté l'impératrice!

Tous arrêtaient leurs activités et s'agenouillaient respectueusement devant l'impératrice qui s'approcha avec élégance des divers eunuques et servantes dont les tâches avaient été délaissées et la cause se trouvait à seulement quelques pas d'elle. Un homme devant peut-être avoir entamé le début de la trentaine s'était agenouillé respectueusement en entendant son arrivée. Il remarqua immédiatement sa tenue, son armure n'était pas celle des gardes ou des soldats impériaux. Son allure en général ne ressemblait pas à celle des citoyens de Miyong et c'est grâce à cette observation qu'elle comprit de qui il pouvait s'agir.

-Savez-vous simplement où vous vous trouvez, soldat? commenta la dame en observant les alentours. Vous êtes devant le pavillon des femmes, soldat, et cet endroit se trouve sous ma protection et ma juridiction. D'après votre apparence, je suppose que vous faites partie de la suite de Sa Grâce, la princesse royale provenant du royaume de Soriyeo, n'est-ce pas?

Oui, on lui avait annoncé sa venue, mais il avait été prévu que l'impératrice rencontre la princesse royale peu de temps avant le banquet de ce soir et elle s'attendait encore moins à faire la rencontre de l'un de ses gardes personnels. Elle referma son éventail d'un geste gracieux et vif du poignet, puis apporta le bout de l'objet sous le menton de l'homme. L'impératrice le força à lever le menton et ainsi elle pu clairement voir son visage. Non, il n'était pas laid. Satisfaite, elle se redressa et jeta un œil sévère aux alentours.

-Qu'attendez-vous? dit-il d'une voix calme, mais autoritaire. Cet homme appartient à Sa Grâce du royaume de Soriyeo, qu'avez-vous donc à le dévisager ainsi? Retournez à vos tâches ou je demanderai au bureau de la discipline et des punitions de vous rendre visite!

Tous se remirent en mouvement, mais les servantes osaient un dernier regard sur le beau jeune homme avant de s'éloigner rapidement. L'impératrice n'était pas assez cruelle pour les dénoncer inutilement au bureau de la discipline, mais elle était fortement respectée et il était tout naturel d'obéir immédiatement à ses ordres, même si cela les forçait à se défaire d'une jolie vue.

-Levez-vous, dit-il finalement afin de permettre au capitane Choi Young de se relever. Puis-je vous être d'une quelconque aide, soldat de Soriyeo?
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyJeu 31 Juil - 10:18


Choi Young faisait les 100 pas devant l'entrée du pavillon des femmes. Il n'avait nulles intentions d'y entrer sans permission, pas plus qu'il ne comptait bouger avant que l'on ne fasse venir sa princesse. L'espace d'un instant il se demanda si cet eunuque peureux était réellement parti la chercher ou il s'était allé acquérir quelques aides pour lui causer ennuis. Qu'importe .. Un regard vers le pavillon des femmes et son impatience redoubla, en même temps que sa frustration et sa colère.

-Arrivée de Sa Majesté l'impératrice!

Il soupira doucement, voila qu'il ne manquait plus que ça. Comme tout homme dévoué a Soriyeo qu'il était, il ne fit pas honte a son royaume et s'inclina respectueusement, regard baisser vers la nouvelle venue, la mère de cet empire que pour l'heure il était loin d'apprécier.

-Savez-vous simplement où vous vous trouvez, soldat? Vous êtes devant le pavillon des femmes, soldat, et cet endroit se trouve sous ma protection et ma juridiction. D'après votre apparence, je suppose que vous faites partie de la suite de Sa Grâce, la princesse royale provenant du royaume de Soriyeo, n'est-ce pas?

Soldat, il n'était pas plus soldat qu'elle n'était courtisane. Pourtant il ne releva pas, pas tant par courtoisie, mais plutôt par le fait de ne point vouloir causer quelques déconvenues a la princesse royale. " Ma dévotion entière va en effet a son altesse royale, la princesse du Soriyeo. " Bien que le regard baisser et la pose parfaitement respectueuse, il ne put s’empêcher d'ajouter. " Je sais ou nous sommes en effet votre altesse impériale, comme vous l'avez dit devant le pavillon des femmes .. Devant et non nullement a l'intérieur. " Il sous entendait très clairement par la qu'il n'était point sous sa juridiction. D'ailleurs quand bien même, il aurait été a l'intérieur, il n'aurait été soumit a nulles autres autorités que celle de la princesse. En tout temps, les "Lunes Rouges" n'obéissaient qu'a la famille royale.

Il se laissa docilement allé a l'inspection auquel elle le soumit de par l'imposition de son éventail.  Hautaine, glaciale, arrogante .. C'est la l'image d'elle qu'il eu en l'instant et l'espace d'une seconde, il compatis sincèrement pour l'empereur. Une bref seconde avant de se rappeler pourquoi il était la. Toujours est il que c'est en contemplant ce genre de femme qui par un rang et un titre se croyait supérieur a lui qu'il sut pourquoi lui et ses hommes avaient tant de respect pour leur présence royale. Elle était tout ce que l'impératrice n'était pas.

Après avoir congédier les nombreux regards curieux qui les épier en les menaçant de moult punitions, elle tourna a nouveau toute son attention sur sa personne. -Levez-vous. Puis-je vous être d'une quelconque aide, soldat de Soriyeo? Le visage aimable et la regardant bien en face, comme il l'aurait fait avec tout être méritant respect et obligeance, il lui répondit d'une voix calme et déterminée. " Je remercie votre altesse impériale pour sa prévenance, mais je crains que vous ne puissiez ne m’être d'aucune aide. J'ai fais mandé a ce que soit prévenue son altesse royale de ma présence et je ne bougerais pas d'ici avant son arrivée. " Comme un présent gracieux des dieux, son regard fut attiré vers l'entrée du pavillon a l’approche d'un soyeux bruissement de tissus.

La démarche gracieuse et élégante, Sian Nyang approchait d'un pas lent, la prestance droite, le regard doux, le visage aimable. Ne se doutant pas que son apparition auréolé de pureté venait dérangeait le travail de tout a chacun qui une fois de plus cessèrent leurs activités pour porter leurs regards vers elle et la scène qui allait suivre. Quand elle aperçut le capitaine, elle lui trouva l'air inquiet et eu tôt fait d'en découvrir le motif, la femme qui lui faisait face au vu de sa tenue et de ses ornements ne pouvait être que son altesse l'impératrice. Une fois a leur hauteur Sian Nyang s'inclina en une révérence soignée et pris soin d'apaiser une situation qu'elle sentait tendue. " Votre altesse impériale, il m'est honneur que vous rencontrer. Je vois que vous avez fait connaissance avec le capitaine Choi Young, il commande l'escorte de "Lunes Rouges" qui m'a accompagné jusqu'ici. Ils sont l'élite de nos armées. " Si elle espérait de par quelques compliment habiles envers lui et les "Lunes Rouges" contrer la mauvaise impression qu'avait pu faire le capitaine, c'était sans compter sur sa réaction qui s'en crier gare et après une brève révérence l’entraîna a sa suite en se saisissant de la manche de son Hanfu. "Si votre altesse impériale veut bien nous excuser, je dois parlé de choses urgentes avec la princesse. " Demande sommes toutes polies, si ils n'avaient pas déjà été bien loin avant que l'impératrice n'ait pue émettre la moindre objection.

Se stoppant net a bonne distance du pavillon des femmes, il fit face a Sian Nyang, le regard agité de plus d'émotions qu'elle ne lui en avait jamais vu. Inspirant profondément, il du se rendre compte de son geste et lâcha la manche de son altesse royale. Cette dernière le fixa un moment puis effleura très brièvement son épaule dans un geste de réconfort. Elle savait le capitaine tout dévoué a sa personne, de ce fait, elle savait qu'il n'aurait pas agit de la sorte sans de fortes inquiétudes ou préoccupations. " Capitaine, voulez vous bien m'expliquer a quoi rime tout ceci ? Il n'est point dans vos habitudes de vous donner en spectacle. " A dire vrai c'est tout deux qu'il venait de donner en spectacle, mais de par son regard accablé, il savait qu'il en éprouvait déjà les regrets et elle ne voulait pas ajouter a son malaise. " Il vous a fait installer dans le pavillon des femmes." lâcha t'il dans un souffle. "Oh" Elle comprit soudainement ce qui avait mené a pareille scène et les inquiétudes qui agitaient sans doute le capitaine. " Ce n'est pas convenable pour votre altesse, il aurait du vous faire séjourner dans le palais des invités. Il n'a aucun égare pour votre honneur. " Le "il" étant bien entendu l'empereur et vu la colère qui couvait dans le regard du capitaine, mieux valais régler ça avant que ça ne prenne quelques circonstances dramatiques." Ce n'est pas ce que vous croyez capitaine, l'empereur n'a aucune intentions malvenues a mon égare et je vous assure qu'il est tout a fait respectueux de ma condition. " La voix était calme mais ferme, elle se fit plus douce a mesure qu'elle continuait. " Nous ne sommes pas a Soriyeo, le protocole ici est différent et il est dans leurs coutumes que les choses soient ainsi. Moi et mon honneur ne risquons rien a loger en ces lieux. " Le voyant toujours crispé visiblement prenant sur lui avec grand mal pour ne pas la contredire, elle ajouta un léger sourire aux lèvres. " Je pense aussi que vous serez satisfait d'apprendre que l'empereur va vous faire loger vous et vos hommes au palais et que certains d'entre vous pourront prendre position a l'extérieur du palais des femmes afin de m'accorder leurs protections a chaque fois que j'en quitterais l'enceinte. "

Bien que le regard du capitaine resta chargé d'un petit quelques chose ombrageux qu'elle ne lui avait jamais vue, l'information le fit visiblement se détendre. Elle eu même le droit a une petite inclinaison de tête et a l'ébauche d'un sourire. " Je serais de ceux la votre altesse. " Elle acquiesça a cela, elle n'en avait point douter. Alors qu'elle s’apprêtait a prendre conger, il reprit la parole. " Si, je puis me permettre, je me sentirais plus a l'aise pour votre altesse quand nous aurons quittés les empires. " Une boule se forma dans le cœur de Sian Nyang, elle ne comptait pas quitter les empires avant un très long moment, pas plus qu'elle n’espérait revoir Soriyeo avant de très nombreuses années. Bien que sachant qu'elle devrait lui apprendre tôt ou tard et les laisser repartir lui et ses hommes, elle préféra pour l'heure se taire et le laisser savouré le semblant d'apaisement qu'il venait de retrouver. Elle se contenta dont d'un délicat hochement de tête puis se détourna. Elle le sentit la suivre du regard jusqu’à ce qu'il ne puisse plus la voir et probablement plus loin encore.

Elle regagna prestement le palais des femmes, l'empereur bien sur ne l'y attendait plus. Ce n'était point la un étonnement, il devait avoir fort a faire, néanmoins elle se voyait navré qu'ils aient du interrompre leurs discutions de la sorte. Elle espérait qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. A son arrivée, eunuques et servantes l'attendaient docilement, tous alignés et visiblement désireux de satisfaire ses moindres désirs. Elle se rappela alors que la solitude au palais impérial n’existait pas. Se sentant quelque peu a l'étroit dans pourtant l'immensité de ses appartements, elle prit congé dans les petits jardins attenants après avoir passée une tenue plus confortable et plus légère, un Hanfu jaune pale confectionner par les couturières du gouverneur de Kwang Num An.

Alors que le regard vague, elle se perdait dans la contemplation de "ses" jardins privés, toute happée qu'elle était par ses souvenirs de ses derniers cycles, une délicate fleur attira son attention. Elle en huma l'odeur parfumée, tout en en caressant délicatement les pétales alors qu'une larme solitaire vint se perdre sur sa joue. Elle la chassa d'un doigt habile, glissa la fleur derrière une de ses oreilles et s’efforça tant bien que mal de chasser les pensées douloureuses qui l'asseyaient de toute part. Bientôt une délicate musique se fit entendre de l'un des pavillons alentours. Se laissant porter par la mélodie et ses bienfaits, elle laissa son corps ondulé doucement en une gracieuse danse.

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Emportée dans un autre monde, comme toujours quand elle pratiquait cet art, les yeux fermés et ses cheveux virevoltant au vent tandis que son Hanfu tournoyait autour d'elle, elle ne s'aperçut pas des yeux scrutateurs qui un peu plus loin l'observer. Et quand bien même l'aurait elle remarqué, était il dont aussi un crime que de danser ? C'est étrangère de toutes ses préoccupations, qu'emportée par les notes elle ne devint bientôt plus que l'instrument de la grâce et de l’élégance de par son corps se mouvant avec aisance.  
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyJeu 31 Juil - 20:19


«Quelle arrogance!» pensa l'impératrice avec un petit sourire en coin, mais elle ne lui en tint pas rigueur. En tant qu'impératrice, l'empereur s'attendait à ce qu'elle soit la dernière à créer de la discorde au sein du pavillon des femmes. Son devoir était de veiller au bon fonctionnement des affaires internes du palais impérial et du harem de Sa Majesté. Une fois qu'elle lui eu posé sa question, il leva un visage amical vers elle et c'est d'une voix calme et respectueuse qu'il lui répondit avec toute la courtoisie dont il était possible.

«Je remercie votre altesse impériale pour sa prévenance, mais je crains que vous ne puissiez ne m’être d'aucune aide. J'ai fais mandé a ce que soit prévenue son altesse royale de ma présence et je ne bougerais pas d'ici avant son arrivée.»

L'impératrice ouvrit son éventail et dissimula son sourire narquois derrière celui-ci tout en s'éventant en cette humide journée d'été. La pluie avait été rafraîchissante au cours des derniers jours, mais lorsque le soleil faisait à nouveau son apparition, la température avait tendance à devenir insupportable. Donc elle était certainement aussi pressée que cet homme à en finir avec cette altercation et elle n'était pas certaine de vouloir rencontrer la princesse royale avant le banquet de ce soir et ce souhait ne fut pas réalisé...

Son attention fut attiré, en même temps que celle du soldat, un peu plus loin, là où une élégante silhouette se dessinait. Les quelques travailleurs qui étaient restés sur place mirent à nouveau un terme à leur travail et admiraient la jolie dame qui venait se présenter à l'impératrice. La première épouse de l'empereur masqua son expression dégoutée derrière son éventail, puis reprit aussitôt son calme. En bonne épouse vertueuse, elle se devait de faire bonne figure et conserver l'amitié de l'empire avec le royaume de Soriyeo.


«Votre altesse impériale, il m'est honneur que vous rencontrer. Je vois que vous avez fait connaissance avec le capitaine Choi Young, il commande l'escorte de «Lunes Rouges» qui m'a accompagné jusqu'ici. Ils sont l'élite de nos armées.»

La dame, avec un air hautain, détacha son regard de la princesse, puis considéra longuement cet homme qu'elle avait prit pour un simple soldat. Elle n'était pas mécontente de s'être trompée, car celui-ci n'avait pas daigné se présenter à elle en retour. Elle se contenta d'offrir un joli sourire aux deux individus.

-Je me souviens avoir lu sur les Lunes Rouges de votre royaume, de braves soldats! commenta-t-elle doucement avec un sourire affable. Ils sont l'équivalent des Tigres de l'empereur, mais peut-être en plus arrogant.

C'était sa façon à elle d'ordonner à la princesse d'apprendre de meilleures manières à son cher capitaine. En fait, l'impératrice ne s'était pas offusquée plus qu'il ne le faut face au comportement peu commun du capitaine, mais elle ne pouvait le permettre de refaire pareil spectacle une autre fois. Elle pensait cela mais...

«Si votre altesse impériale veut bien nous excuser, je dois parlé de choses urgentes avec la princesse.»

Pardon? Choquée, elle les vit s'éloigner rapidement plus loin avant qu'elle ne puisse souffler la moindre objection. Son eunuque, fortement surpris et se tenant difficilement en place lui affirm immédiatement qu'il n'attendait qu'une simple commande pour aller les chercher et les ramener par les oreilles, mais l'impératrice lui fit signe de se taire. Elle n'arrivait pas à croire ce qui venait de se dérouler devant ses yeux! Comment pouvait-on manquer autant de courtoisie envers elle, l'impératrice! Elle ne tarderait pas à en souffler quelques mots à son époux qui n'aurait nul autre choix que de prendre action. L'impératrice ordonna à ce que les portes principales du pavillon s'ouvrent, puis elle pénétra dans l'enceinte et se dirigea immédiatement vers sa résidence impériale.


Zhuge Lin fit signe à l'eunuque qui avait été attribué à la princesse royale de taire sa présence. Elle observa longuement la danse de la princesse dans un silence respectueux, admirant ses gestes gracieux et les mouvements qui l'intriguaient beaucoup, certainement une danse dont l'origine provenait du royaume où elle avait été élevé. Après quelques minutes d'observation, elle se dit qu'elle devenait incroyablement impoli et demanda à l'eunuque de l'annoncer discrètement. L'homme inclina doucement la tête et se rapprocha d'un pas vif de la princesse, cherchant le bon instant pour la déranger dans son moment de sérénité.

-Votre Grâce, la jeune maîtresse du pavillon des Chrysanthèmes, la concubine impériale, dame Zhuge Lin est arrivée.

La concubine impériale se déplaça avec une grâce infini vers la princesse royale et c'est avec un sourire charmant qu'elle fit un salut des plus cérémonieux en guise de respect, certes, mais aussi d'affection. Lorsqu'elle se redressa, elle fit signe à l'une des deux servantes qui la suivait de s'approcher, celle-ci avec un plateau de thé entre les mains.

-Votre Grâce, j'ose espérer que vous pardonnerez à cette humble dame d'être ainsi arrivé à l'improviste et de vous déranger dans vos habitudes, dit-elle d'un ton doux avant de poursuivre, je suis la maîtresse Zhuge Lin, concubine impériale. Un oiseau m'a sifflé que vous avez déjà été familiarisé avec la princesse CaiCai.

Elle fit une nouvelle révérence polie.

-Je suis la mère de la princesse CaiCai, ajouta-t-elle simplement. Je tenais à vous rencontrer concernant votre altercation avec mon enfant et afin de me présenter officiellement. J'ai fait venir un thé dont j'espère que vous apprécierai la fragrance, mais seulement si vous consentez à me recevoir en votre résidence.

Zhuge Lin inclina humblement la tête, soumise au jugement de la princesse de Soriyeo. Sa tenue était très sobre pour une concubine impériale. Le hanfu était d'une couleur uniforme rougeâtre avec seulement quelques broderies simples sur les manches et les épaules. La ceinture de sa tenue était aussi modeste que le reste, mais décorée d'une petit corde ornée de pierres de jade, un cadeau de l'empereur qu'elle portait dès qu'elle en avait l'occasion. Sa chevelure était séparée au milieu de manière élégante, descendait vers ses épaules avant de devenir plus serrée sur la nuque, retenue par un peigne discret orné de pierres de jade et un ruban que l'on voyait à peine sous le peigne décoratif.

-Je tiens à m'excuser pour le comportement de ma petite fille, c'est pourtant une enfant très bien élevée.
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Sian Nyang
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyJeu 31 Juil - 22:18


Les notes de la douce mélodie a la provenance inconnue, sonnaient a ses oreilles tel le bruissement d'une étoffe de satin. Un prémices a la douceur du toucher, comme la musique en était le prémices a la dance. Insouciante de tout ce qui l'entourait, Sian Nyang virevoltait telle la fleur de printemps emportait par les derniers souffles des vents d'automne. Son corps se mouvant avec grâce et élégance, le regard et le corps a l'abandon, elle se délectait de ces quelques instants volés aux tourments de son esprit et a la rigueur protocolaire. Rien d'autre ne comptait que la liberté que lui octroyait la danse.

Au bout de longues minutes alors que gracieusement, elle clôturait la danse en une pose harmonieuse, le regard lumineux, le visage apaisé et ses lèvres retroussées en un délicat sourire, elle aperçut qu'elle n'était pas seule. Un homme, un eunuque au vu du crane chauve et de la tenue vestimentaire s'en venait a elle d'un pas pressé, regard soumis et mine respectueuse. Quelque peu gênée de s’être ainsi laisser prendre dans l'intimité de son art, elle se redressa dignement, lissant les pans de son Hanfu avant d'autoriser l'eunuque a se relever de sa révérence par un geste délicat de la main.

-Votre Grâce, la jeune maîtresse du pavillon des Chrysanthèmes, la concubine impériale, dame Zhuge Lin est arrivée.

Sian Nyang ne tarda pas a voir apparaître a la suite de l’eunuque, une gracieuse personne s'en venir vers elle d'un pas charmant et maîtrisé. La dame était souriante et le visage aimable. Sobre mais d'une élégance naturelle, la princesse n'aurait point pue se douter de sa nature de concubine impériale si l'eunuque ne l'en avait point informé. Elle adressa a la nouvelle venue, une inclinaison délicate et respectueuse de la tête et un sourire bienveillant. C'est alors que se pressèrent a la suite de la concubine deux servantes portant plateau et thé.

-Votre Grâce, j'ose espérer que vous pardonnerez à cette humble dame d'être ainsi arrivé à l'improviste et de vous déranger dans vos habitudes. Je suis la maîtresse Zhuge Lin, concubine impériale. Un oiseau m'a sifflé que vous avez déjà été familiarisé avec la princesse CaiCai.

Ses paroles aimables la rassurèrent sur une de ses inquiétudes, il fallait dire qu'a Soriyeo ou les mœurs étaient bien différentes de celles des empires, les rumeurs qui couraient sur les harem et ce qui s'y déroulait aller jusqu'aux allusions les plus folles. Parlant de complot, d'empoissonnement, de trahison et de châtiment. Ses frères eux mêmes, lui avait prier de prendre bien garde a elle s'y elle venait a se retrouver en ces lieux. Tout ça n'était visiblement qu'affabulation sur des choses que le royaume de Soriyeo connaissait au demeurant bien peu et elle s'en trouva fort soulagée. " Il n'y a a rien a pardonner, il m'est plaisir que de vous rencontrer. " La princesse sembla réfléchir un instant puis ses joues se colorèrent d'une adorable rougeur. " Non contente de faire profiter de mon art privé a tous, je crains fort qu'une partie du protocole ne m'échappe. " Un sourire quelque peu gêné aux lèvres, elle enchaîna d'une voix douce. " Je crains fort que la cour de Soriyeo n'ayant point de harem, je ne sache malheureusement pas en quel terme m'adresser a vous, ni quel titre vous est approprié, veuillez bien m'en pardonner. " Le sourire se fit plus grand alors que lueur de tendresse se mit a briller en son regard. " J'ai en effet rencontrée son adorable altesse au déjeuner. "

-Je suis la mère de la princesse CaiCai.

Perdant son regard dans celui de la concubine, son sourire se fit plus grand alors qu'elle complétait sincère. " Vous êtes bénie des dieux, sa jeune altesse est d'une adorable grâce avec un certain penchant pour l’espièglerie avouons le. " Le visage de la fillette lui revint en mémoire d'abord alors qu'elle se débattait aux prises de la nappe, dans sa hâte de ne pas se faire prendre, puis ensuite se cachant derrière son père. Oui, pensa t'elle quelque peu tristement, la concubine avait beaucoup de chance, tout autant que l'empereur, les dieux leur avait accordé une enfant, une merveilleuse enfant qui plus est. Il était étrange de voir a quel point ce qui y'a quelques cycles encore ne la tracassait pas pouvait désormais lui étreindre le cœur avec tant de facilité. Il était finalement vrai, que l'on ne connaissait la valeur des choses qu'après les avoir perdu. Elle n'avait jamais réalisée a quel point son être se faisait désireux d'enfanter avant de s'en voir priver de par le choix de solitude que lui offrait l'avenir.

Je tenais à vous rencontrer concernant votre altercation avec mon enfant et afin de me présenter officiellement. J'ai fait venir un thé dont j'espère que vous apprécierai la fragrance, mais seulement si vous consentez à me recevoir en votre résidence.

D'un geste gracile de la main, la princesse désigna le pavillon qui était pour l'heure sien et s'écarta pour laisser passer a la concubine et ses servantes. "Vous me voyez ravie de votre venue et il me ferait plaisir que de goutter a ce thé en votre compagnie, si vous voulez bien vous donnez la peine d'entrée afin que vos dames se délestent de ce plateau et que nous puissions discutées. "

-Je tiens à m'excuser pour le comportement de ma petite fille, c'est pourtant une enfant très bien élevée.

Alors que se pressèrent bientôt autour d'eux, les servantes assignée aux conforts de la princesse, elles prirent place a une petite table pendant que le thé leur était servit. "Nulles excuses ne me sont nécessaire. Comme j'en ai d'ailleurs fait part a l'empereur, il est normale que la lourdeur du protocole puisse s'en venir a peser sur les épaules si jeune de sa petite altesse. " Portant sa tasse de thé a ses lèvres en un délicat mouvement du poignet, elle laissa échappée un sourire appréciateur. " Ce thé est un délice. Une charmante douceur a mes papilles, de qu'elles plantes est il extrait ? "

Fixant ensuite un instant la concubine, elle demanda d'un geste de la main a ce qu'on les laisse seules. Servantes et eunuques après révérence et autorisation égale de la concubine et de la princesse se retirèrent avec respect et révérence. " Pardonnez moi d'ainsi les congédier, mais je vous avouerais que malgré le tuteur que sa grandeur a bien voulue me fournir, je crains de n'avoir encore  quelques manquement au protocole et je ne voulais pas prendre le risque de vous mettre dans l’embarras devant eux en abordant sujet qu'il n'ait peut être pas autorisé a avoir en votre présence. " Prenant a nouveau une gorgée de thé, elle se laissa allée a sa franchise habituelle avec un naturel des plus désarmants pour quiconque n'y était pas habituer. " Si vous me permettez l'audace de quelques questions, êtes vous avec l'impératrice, la seule "femme" de l'empereur ou ce harem en compte t'il d'autres dont je me devrais de faire la connaissance ? " Un petit harem lui répétait on encore et encore depuis son arrivée dans l'empire de Myong, mais restait encore a déterminé ce que signifier un petit harem pour une empereur et pour tout dire, elle ne se voyait pas abordé ce genre de délicats sujets avec le tuteur guindait qui se devait pourtant de la guider en toutes choses. Rester donc a espéré qu'elle n'est pas froissée son interlocutrice qui par son aimable comportement la faisait se sentir bien plus a l'aise que l'ébauche aperçue de l'impératrice.
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyVen 1 Aoû - 2:24


Un sourire narquois avait ourlé les lèvres de la concubine impériale lorsque la princesse lui mentionna ignorer comment s'adresser à elle. Il est vrai que à l'intérieur du palais impérial, il y avait divers protocoles dont le nombre était suffisant pour donner la migraine à une étrangère qui n'avait pas eu à grandir avec tout cela. Pour lui répondre, la jeune dame fit une nouvelle révérence emplit de respect envers son interlocutrice.

-Officiellement et publiquement, vous pouvez vous adressez à moi avec mon rang, Lin Pin*, mais entre nous, je vous en pris, permettez-vous de m'appeler Lin, simplement.

Une nouvelle révérence pour compléter cérémonieusement sa demande. Son sourire était charmant et une certaine grâce émanait d'elle. En entrant dans le palais impérial, Zhuge Lin avait souhaité se faire invisible et servir l'empereur en toute discrétion, mais ses manières humbles et ses tenues plus modestes contrairement aux restes de la famille impériale avaient fait tout le contraire.

-Et ne vous en faites pas, Votre Grâce, il n'est pas un crime pour une princesse de se divertir aussi élégamment dans sa propre résidence.

Après une brève discussion au sujet de sa fille aînée, la princesse royale lui désigna sa demeure et l'invita à y entrer, ce qu'elle fit après avoir poliment incliné la tête. Zhuge Lin effleura légèrement le bras de la princesse en passant près d'elle, suivit de près par ses servantes qui semblaient aussi humbles que leur maîtresse. On disait souvent que les serviteurs étaient le reflet de la personnalité de leur maîtresse. Les deux femmes prirent finalement place à une table dont la concubine complimenta brièvement la qualité. Une servante s'approcha et servit le thé dont les effluves virent gentiment taquiner la soif de la concubine qui le considérait comme son préféré. Il était tout simplement normal pour de partager son thé favoris avec une invitée aussi importante et une femme qu'elle considérait digne d'amitié.

«Ce thé est un délice. Une charmante douceur a mes papilles, de qu'elles plantes est il extrait»

Zhuge Lin laissa le délicieux fluide traînait un moment sur sa langue avec d'avaler discrètement sa gorgée. Ravi que la boisson chaude lui plaise autant, il déposa sa tasse délicatement sur la table immaculée, puis se prépara à lui répondre.

-Le nom de ce thé est «Aiguilles d'argent», Votre Grâce, répondit-elle doucement. Nous utilisons les bourgeons duveteux d'une plante qui selon ma mémoire ne pousse que dans notre empire. Le procédé est très difficile, alors il s'agit d'un thé rare et très couteux. À ma plus grande honte, il s'agit de mon thé favoris depuis le premier jour où j'y ai goûté, un véritable délice!

Une expression mélancolique apparut sur son visage et malgré la température chaude de la saison d'été, elle ne put s'empêcher de tenir sa tasse fermement en mains, pour les réchauffer. La chaleur qui en émanait était assez réconfortante pour lui soutirer un sourire.

-Il s'agit d'un cadeau que j'ai reçu de mes frères après la naissance de ma seconde princesse, dit-elle avec le sourire. Le médecin impérial m'a précisé qu'il s'agissait d'un thé très bon pour la santé et que c'était un choix judicieux de la part de notre famille.

Peu de temps après, la princesse royale congédia les servantes présentes, ce qui intrigua beaucoup la concubine qui les regarda partir avec un sourire rassurant. Il n'y avait pas de mal à conserver intimement entre elles sans la présence indiscrètes du personnel. Elle se détourna ensuite de la sortie pour fixer la princesse de Soriyeo avec une curieuse expression. Elle lissa les plis de son hanfu entre temps, puis lui sourit.

«Pardonnez moi d'ainsi les congédier, mais je vous avouerais que malgré le tuteur que sa grandeur a bien voulue me fournir, je crains de n'avoir encore  quelques manquement au protocole et je ne voulais pas prendre le risque de vous mettre dans l’embarras devant eux en abordant sujet qu'il n'ait peut être pas autorisé a avoir en votre présence.»

La dame haussa un sourcil, se demandait ce que pouvait bien vouloir savoir la princesse qui aurait pu la mettre dans l'embarras devant ses servantes ou son propre personnel. Elle prit quelques gorgées savoureuses de son thé, curieuse d'entendre la suite.

-Je suis dans votre résidence, Votre Grâce, votre désirs sont vos ordres, lui fit-elle remarquer. Ne craignez pas autant les protocoles, vous avez amplement le droit de demander à vos serviteurs de se faire plus discret ou d'être hors de votre vue. Si vous avez besoin de solitude, vous n'avez qu'à leur faire savoir et ils entendront poliment dans la pièce adjacente.

Zhuge Lin pensait avoir tout entendu entre les murs du palais impérial, mais jamais elle ne se serait douter que devant elle se tenait une femme aussi franche et curieuse concernant les affaires internes de palais impérial, un sujet qui tombait généralement sous la juridiction de l'impératrice. Toutefois, sa question n'avait rien de bien méchant et il était normal de désirer savoir s'il y avait davantage de membres de la famille impériale qu'elle devait rencontrer dans le futur.

-J'avais vaguement entendu parler de vous au travers du palais, Votre Grâce, je vois maintenant que la majorité des rumeurs sont belles et bien fondées, répondit-elle avec un sourire plutôt narquois avant de poursuivre amicalement, mais permettez-moi de répondre plutôt que de commenter sur votre insatiable curiosité.

Elle avala une dernière gorgée de thé, prenant quelques secondes savoir par où elle devait commencer et une fois satisfaite de ses réflexions, déposa la tasse sur le bois poli.

-L'impératrice est la première et l'épouse officielle de Sa Majesté, ainsi que la mère de l'empire et celle qui veille et commande la harem de l'empereur. Autrefois, en comptant Son Altesse, nous étions cinq femmes au service de Sa Majesté, il s'agit effectivement du minimum qui avait été exigé par la cour.

Un air inquiet apparut sur son visage, mais elle effaça rapidement ses craintes exagérées. Il n'était pas pertinent de parler de la perte de la quatrième concubine qui, selon les dires, avait péri peu de temps après son arrivée. Officiellement, on parlait d'un terrible accident. Un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'elle pensa que la dite concubine avait autrefois séjourné dans le pavillon du ciel clair.

-Techniquement, Votre Grâce, je ne devrais pas être ici à converser avec vous, car les dames du harem n'ont pas encore reçu la permission de vous rencontrez, avoua-t-elle finalement à voix basse. Toutefois, sachant que vous aviez déjà rencontré la princesse CaiCai, je me suis permise de me présenter à vous, mais si cela pouvait ne pas se faire public, j'apprécierais grandement, même si je doute que l'impératrice me punirait pour un tel écart.

D'ailleurs, le fait de parler de l'impératrice lui rappela quelque chose et elle se pencha vers Sian Nyang, prête à lui faire des confidences.

-Votre Grâce, je dois admettre avoir entendu parler de votre rencontre avec l'impératrice à l'entrée du pavillon des femmes et j'ose vous conseillez de vous excuser auprès d'elle la prochaine fois que vous la verrez et aussi faire des excuses concernant, je crois qu'il s'agissait du capitaine de votre escorte privée, n'est-ce pas?

Lin se redressa et voyant que leurs tasses étaient à moitié pleines décida de verser le reste de sa théière également entre elles. Un bon thé était toujours meilleur en bonne compagnie, pensait-elle couramment.

-Je ne crois pas que l'impératrice est véritablement en colère, ce n'est pas une femme aussi susceptible, mais par courtoisie, il serait bien de le faire avant que la cour ne se mette à jaser en votre défaveur, lui conseilla-t-elle aimablement. Je crois que vous ne le savez pas encore, mais originalement, Votre Grâce aurait dû être héberger dans le palais des invités, mais l'endroit est encore en cours de réparation depuis un incendie qui a eu lieu quelques semaines avant votre arrivée. Heureusement, il n'y a eu aucun décès, mais certains membres du personnel ont souffert de graves blessures.

Elle inclina doucement la tête.

-Pardonnez moi de discuter aussi aisément de sujets plutôt sombre, mais je tenais à vous expliquer pourquoi vous êtes ainsi hébergée dans le palais des femmes, il s'agissait de l'endroit le plus qualifiable pour votre royale venue et j'ose espérer que cela ne pose pas un froid entre Sa Majesté et vous.
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyVen 1 Aoû - 11:13


La concubine, de son rang Lin Pin, Lin comme elle lui en avait prier de la nommait en privé, était de nature visiblement aimable et amitieuse. Sian Nyang n'eu dont guère de mal a se sentir a l'aise en sa présence. Chose pas toujours aisée en compagnie des dames de hautes naissances, particulièrement quand toute princesse que vous êtes, vous avez passée 16 années libre de tout protocole. La seule chose qu'elle aurait pue reprochée a la gracieuse dame qui lui tenait compagnie, était peut être bien ce protocole, respectueuse en toute chose, elle lui faisait si souvent la révérence qu'elle allait finir par s'en trouver gêner.

Alors qu'elle se délectait de quelques gorgées du breuvage chaud que la dame avait amenée, elle s'était laissée aller a la curiosité de lui en demandait la provenance, espérant ainsi pouvoir s'en faire plaisir a l'avenir. -Le nom de ce thé est «Aiguilles d'argent», Votre Grâce. Nous utilisons les bourgeons duveteux d'une plante qui selon ma mémoire ne pousse que dans notre empire. Le procédé est très difficile, alors il s'agit d'un thé rare et très couteux. À ma plus grande honte, il s'agit de mon thé favoris depuis le premier jour où j'y ai goûté, un véritable délice! Quelque peu déçue, Sian Nyang lui adressa néanmoins un sourire. " J'aurais aimée qu'il me soit plus facile d'en trouver ailleurs que dans votre empire. Me voila point encore partie, que j'ai déjà un regret. Je ne peux que comprendre que ce thé en particulier ait vos faveurs, sa saveur particulière est un éveil tant pour le gout que pour les sens. " Elle en huma la délicate odeur avant d'en savourer une nouvelle gorgée.

Elle crut percevoir l'espace d'un instant une certaine mélodie dans le regard de la concubine, mais cette dernière fut si prompte a lui sourire et a se reprendre qu'elle douta l'avoir réellement vue. Elle appris donc que CaiCai n'était pas la seule enfant de la dame, elle avait une sœur, une autre petite princesse impériale. " Les dieux vous ont décidément bénis, vous avez eu la grâce de donner deux filles a sa grandeur. Deux princesses a l'empire. J'imagine qu'elles vous sont un réconfort permanent et une source de joie infinie. " Elle se demanda un bref instant, si l'empereur avait d'autres enfants avec une autre concubine ou avec sa majesté impériale, mais de craintes de lui causer quelques peines, elle préféra s'abstenir de poser la question. Mieux valait s'en tenir a des questions moins personnelles, quoi que sans doute peu commune a leur protocole, c'est dont pourquoi elle pria les servantes et eunuques de les laisser un moment.

Ne craignez pas autant les protocoles, vous avez amplement le droit de demander à vos serviteurs de se faire plus discret ou d'être hors de votre vue. Si vous avez besoin de solitude, vous n'avez qu'à leur faire savoir et ils entendront poliment dans la pièce adjacente.  

Sian Nyang lui adressa a ces quelques mots un sourire reconnaissant tout en laissant échappée un léger soupire de soulagement. Ainsi dont la solitude, du moins dans une moindre mesure était permise au palais impérial. Au vu du protocole et des gens que l'on avait attribuer a son service, elle en avait pleinement douter. Nul doute que désormais, elle s'en octroierait le droit le plus souvent possible en veillant bien sur a ce que cela ne blesse personne. Il ne manquerait plus que ses serviteurs se croient congédier car elle en serait insatisfaite. N'avait elle pas suffisamment marquer les esprits ? En tout cas c'est la ce que sous entendant a l'instant la concubine. " Je vous avouerais que cela m'est un soulagement, je peine parfois a ne point pouvoir me satisfaire de quelques solitudes bienvenues. "

-J'avais vaguement entendu parler de vous au travers du palais, Votre Grâce, je vois maintenant que la majorité des rumeurs sont belles et bien fondées, mais permettez-moi de répondre plutôt que de commenter sur votre insatiable curiosité.

Elle reposa sa tasse délicatement sur la table, sans pourtant parvenir a s’empêcher de lever les yeux au ciel. Si les rumeurs de la cours royales sur les pots de vins, mœurs et combines des ministres lui étaient déjà insupportables ici, c'était bien pire. Étaient ils dont épiés sans cesse ? N'avaient ils dont que ça a faire ? Bien que légèrement distraire et agacée par pareil attitude, elle n'en laissa rien paraître et répondit aimablement a la concubine tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. " Au contraire de certains, je pense que la curiosité qui n'est pas de nature malsaine, est une qualité et non un défaut. Il est si facile de juger ce que l'on ne connait pas, alors que prendre la peine d'en comprendre les rouages demande bien plus de patience et de persévérance. " Jetant un coup d’œil aux alentours, de façon a illustrer ses propos a venir elle poursuivit. " Quand aux rumeurs, je trouve que les indiscrétions de ce genre ne devraient pas avoir cours, je n'ai jamais compris cette affection qu'on certains de parler d'événements qui ne les concernait pas directement. " Le regard calme, doux et le sourire qu'elle lui adressait signifier bien que ces mots n'étaient en rien un reproche a la concubine, mais plutôt une généralité, un simple avis qu'elle se permettait d’émettre et elle espérait qu'elle ne lui en tiendrait pas rigueur .. Quoi que si tel était le cas, elle aurait vite fait d'en être informé par quelques commères non ?

-L'impératrice est la première et l'épouse officielle de Sa Majesté, ainsi que la mère de l'empire et celle qui veille et commande la harem de l'empereur. Autrefois, en comptant Son Altesse, nous étions cinq femmes au service de Sa Majesté, il s'agit effectivement du minimum qui avait été exigé par la cour.

5 Femmes, grands dieux si elle n'avait pas eu déjà finie la gorgée de thé qu'elle venait de boire, elle aurait eu a craindre quelques étouffements. Est ce dont la ce que l'on appelait un petit harem ? Quand serait il dont d'un grand ? Elle perçut un changement d'attitude chez la concubine, mais cela ne dura qu'un bref instant. Était ce la quelques peines ou jalousies a l'idée de partager l'empereur. Pour tout dire Sian Nyang elle même avait du mal a imaginée que tant de femmes puissent vivre sous le même toit en se partageant le même homme sans que querelles ou rancunes ne frappent .. Quand a l'empereur, il était homme d'accord et les hommes avaient certains penchant .. Elle s’évita de penser a cela de crainte de ne rougir, mais toujours était il que 5 femmes pour un seul homme, ou trouvait il donc l'énergie nécessaire a prendre soin de chacune d'elle ? A moins qu'il ne les délaisse a tour de rôle ? Voila que le sujet allait finir par lui donner la migraine.

-Techniquement, Votre Grâce, je ne devrais pas être ici à converser avec vous, car les dames du harem n'ont pas encore reçu la permission de vous rencontrez

Se sortant des pensées nébuleuses qui tordaient son esprit en tout sens, la princesse haussa un sourcil étonné. La permission. A Soriyeo certes les femmes ne bénéficiaient pas du statut ou de l'indépendance des hommes, mais de la a demander permission pour faire une rencontre, qui plus est d'une dame, donc point de risque de manquement au protocole strict de la cour intérieur, n'était ce pas un peu exagérée ? " Je ne m'imaginais pas qu'il vous faille un permission pour me rencontrer. N’êtes vous dont point libre de vos actes, dans la mesure ou bien sur ils ne portent pas offense a l'empereur ? " Relevant ensuite ses quelques paroles sur la discrétion souhaitée de cette rencontre et les mesures que pourrait prendre l'impératrice, Sian Nyang se permit de poser brièvement et délicatement sa main sur le bras de la concubine, un sourire sincère s’épanouissant sur ses lèvres. " Cette rencontre restera entre nous. " Une légère grimace s'ensuivit a ses paroles. " Si tenter que quoi que ce soit puisse rester privé dans l'enceinte du palais, mais si ça venait a se savoir, il me sera aisée de dire a tous que je suis l'instigatrice de cette rencontre et que c'est moi qui ai fait mander votre présence. " Sourire complice, petit coup d’œil conspirateur. " Après tout, je croies que ma réputation ne sera plus souffrir de grand chose n'est ce pas ? " La concubine sembla se perdre un instant dans ses pensées avant de reprendre la parole sur un ton de confidence.

-Votre Grâce, je dois admettre avoir entendu parler de votre rencontre avec l'impératrice à l'entrée du pavillon des femmes et j'ose vous conseillez de vous excuser auprès d'elle la prochaine fois que vous la verrez et aussi faire des excuses concernant, je crois qu'il s'agissait du capitaine de votre escorte privée, n'est-ce pas?

La princesse ne put s’empêcher d'ouvrir les yeux grands ronds alors que se portait sur sa mine une expression stupéfaite. Elle garda dont le silence un bref instant, le temps de saisir pleinement les paroles, de les retourner en tout sens et d'en être toujours autant offusquée. Pendant ce court laps de temps, la concubine en avait profiter pour remplir a nouveau leurs tasses. Elle en bue dont une gorgée afin de se donner bonne contenance. " Je vous avouerais que vos paroles me laissent confuse. Je ne sais point si les fait qui vous ont étés rapporter se voient déformés ou si votre impératrice est susceptible a un point que je n'imagine pas, mais sachez sur l'honneur, que ni moi, ni le capitaine Choi Young ne lui avons manqués de respect. " Elle se repassa la scène en boucle plusieurs fois de suite, non rien, pas un mot, pas un geste qui n'ait pue l'offusquer. Contrairement a l'attitude hautaine de sa majesté impériale envers le capitaine, elle la suspectait même d'avoir eu quelques mots malheureux a son égare, bien que respectueux comme il l'était, il n'en avait pas fait mention. Une idée lui vint subitement. " Si c'est le fait d'avoir disparue de sa vue sans son aimable permission, alors vous me voyez navré de ne point m'en sortir coupable, le capitaine nous a excuser de façon respectueuse et bien que notre départ ait été hâtif, l'impératrice devrait se rappeler qu'ici je suis une invité et non pas une des dames qui sont sous son autorité. Je crains fort qu'a Soriyeo on ne disent pas a une princesse royale quand et si elle peut prendre congé. " Ajouta t'elle d'une voix plus douce afin que la concubine ne prenne point ombrage de ses paroles.

-Je ne crois pas que l'impératrice est véritablement en colère, ce n'est pas une femme aussi susceptible, mais par courtoisie, il serait bien de le faire avant que la cour ne se mette à jaser en votre défaveur.

Une lueur malicieuse s'alluma en son regard tandis qu'un sourire ironique se poser sur ses lèvres. " Je crains qu'il ne soit visiblement trop tard pour cela. Et je vous avouerais que si tel comportement déplaît a la cour alors peut être devrais je m'abstenir de croiser quiconque pendant la durée de mon séjour dans l'empire de Miyong. Je crains fort de ne pas avoir la bassesse d’être en mesure de cacher mon tempérament ou de me faire fausse. Il m'est honneur qu'en tout temps et en tout acte, je sois égale a moi même, honnête de comportement et de paroles. Si cela ici vous est perçu comme un manque de respect vous m'en verrez fort attristé, mais je crains de ne rien pouvoir y faire si ce n'est me terrer dans ce pavillon pour faire taire les vilaines langues acerbes qui voudraient transformer qualités en défauts. " La princesse s'avouait sans mal être quelque peu peinée par ce que venait de lui rapporter la concubine. Elle s'était efforcée, sans pour autant renié ce qu'elle était de respecter le protocole et les mœurs de Miyong, chose pourtant au combien pesante au vu de son éducation. Mais il semblait encore que cela ne soit pas assez. Tristement elle en vint a se demander, si elle ne devrait pas abrégée sa visite a la cour impériale.

Comme une distraction bienvenue, la concubine lui fit part ensuite de ce qui avait conduit a son accueil dans le palais des femmes. Ainsi dont la n'aurait pas été prise pareille décision si les circonstances avaient étés autres. " Vous me voyez bien triste d'apprendre que vous ayez eu a subir pareil incident, il est heureux que personne n'ait eu a y perdre la vie. J'espère que vos gens sauront se remettre rapidement. " Puis ajoutant avec un sourire. " Je n'étais en effet point au courant de ces faits, il s’avère que si ce fut le cas, cela aurait pu nous épargner quelques déconvenues. " C'était la un doux euphémisme, sachant que les préoccupations du capitaine, préoccupations auxquelles ils devaient la scène avec l'impératrice, étaient toutes guider par le fait de la savoir loger dans le palais des femmes. Sachant qu'il y'avait raisons a cela, probable que le capitaine en aurait été moins soucieux. Elle devrait lui faire part de ce détail rapidement afin que nouvelles déconvenues n'ait pas lieu.

-Pardonnez moi de discuter aussi aisément de sujets plutôt sombre, mais je tenais à vous expliquer pourquoi vous êtes ainsi hébergée dans le palais des femmes, il s'agissait de l'endroit le plus qualifiable pour votre royale venue et j'ose espérer que cela ne pose pas un froid entre Sa Majesté et vous.

Alors qu'elle s’apprêtait a répondre tout sourire qu'elle pouvait se permettre de parler de toutes choses en sa présence, la remerciant par la même pour sa prévenance et lui assurant que de son coté, elle ne serait l'instigatrice d'aucun froid, l'eunuque en chef et la servante en chef apparurent d'un pas pressé et respectueux avant de se tordre en une révérence maîtrisé. "Que votre grâce veuille bien nous pardonner, mais l'heure se fait tard, le temps est venue de vous préparer pour le banquet."
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyVen 1 Aoû - 19:33



Lorsqu'il en venait à sa fertilité, les femmes de son clan avaient toujours été choyées par les dieux et Zhuge Lin les en remerciait tout les jours. La meilleure façon pour une concubine pour conserver son rang, se faire respecter et garder les affections de l'empereur était de lui donner des enfants, même une princesse était toujours mieux que pas d'enfants du tout. Par chance, elle avait donné à l'empereur Sun Liu Ma deux princesses impériales qui lui assuraient respect et sécurité au sein du harem. Toutefois, il s'inquiétait pour rien. La concubine impériale ainsi que les autres dames du dragon s'entendaient très bien. Les femmes de l'empereur étaient tous sœurs au sein du harem et servaient diligemment Sa Majesté et l'impératrice. Son expression devint sensiblement plus triste en pensant au manque d'héritier mâle pour le trône du dragon et souhaita qu'elle pu lui offrir un prince si elle arrivait à concevoir à nouveau.

La princesse de Soriyeo démontra ouvertement son soulagement lorsqu'elle la rassura concernant les règles et les nombreux protocoles du palais, ce qui arracha un sourire amusé à Zhuge Lin qui dissimula délicatement son sourire moqueur derrière la ample manche de son hanfu.


«Au contraire de certains, je pense que la curiosité qui n'est pas de nature malsaine, est une qualité et non un défaut. Il est si facile de juger ce que l'on ne connait pas, alors que prendre la peine d'en comprendre les rouages demandent bien plus de patience et de persévérance. »

Zhuge Lin hocha doucement de la tête.

-La curiosité, lorsqu'elle est saine, n'est-elle pas une preuve d'intelligence, Votre Grâce? fit-elle remarqué tout en hochant la tête à ses propos.

Une expression malicieuse se peignit ensuite sur son visage lorsque la princesse commenta sur les rumeurs et les vilaines langues. Malheureusement, malgré tout ce que l'on faisait pour dresser convenablement ses serviteurs, les ragots faisaient partie de leur pain quotidien. Zhuge Lin ne pouvait pas réellement leur en vouloir, quel autre divertissement pouvaient-ils avoir autre que la conversation? En apercevant le regard doux et emplit de bonnes intentions de Sa Grâce, elle su immédiatement qu'elle ne lui en voulait pas personnellement et ne fait qu'exposer son humble opinion sur le sujet.

«Je ne m'imaginais pas qu'il vous faille un permission pour me rencontrer. N’êtes vous dont point libre de vos actes, dans la mesure ou bien sur ils ne portent pas offense a l'empereur ?»

Zhuge Lin réfléchit à ses mots. Oui, dit comme cela, elle avait raison. Elle ne portait pas offense à l'empereur dans le sens où elle savait que Sun Liu Ma ne serait jamais offusqué de pareille chose, elle aurait certainement même été ravi qu'elle prenne les devants pour faire bonne figure de son invitée royale. Ses joues rosirent doucement.

-Dit comme cela, vous faites bien du sens, Votre Grâce, admit-elle doucement. Toutefois, il aurait été très impoli et très mal vu que je vous rencontre avant Son Altesse, l'impératrice et peut-être ne nous aurions jamais rencontré si vous avez étiez hébergé dans le palais des invités. Peut-être cette rencontre est d'origine céleste, qu'en dites-vous?

Elle n'y avait jamais pensé sous cet angle, trop préoccupé à suivre les règles qu'on lui avait présenté bien des années avant et dont elle devait faire face à chaque jours. C'était pour cette raison qu'elle passait le plus clair de son temps dans son pavillon, à visiter ses propres jardins de chrysanthèmes et s'occuper de ses deux petites filles avec toute l'attention possible d'un mère aimante. Quand elle se sentait trop seule, elle savait qu'elle pouvait compter sur ses enfants pour lui remonter le moral.

Un sourire timide ourla le coin de ses lèvres lorsque la dame lui affirma qu'elle garderait cette rencontre entre elles et elle laissa échapper un petit rire discret lorsqu'elle questionna le niveau de confidentialité possible au sein du palais alors que tous les observaient et discutaient entre eux. Zhuge Lin ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait pu être aussi complice avec une autre femme. Même si elle partageait une amitié sincère avec les autres dames du harem, elle ne ressentait pas la même complicité avec la princesse royale. Cette constatation la fit rougir, mais elle garda ses pensées pour elle-même.


-Ne vous en faites pas, Votre Grâce, je ne crains pas encore pour votre réputation, laisser les gens jaser si cela leur chante, mais restez digne et tout devrait bien se dérouler.

Après cela, Zhuge Lin avait conseillé la princesse au sujet de son altercation avec l'impératrice. La franchise et le ton avait lequel la princesse Sian Nyang lui répondit l'impressionna grandement. Elle l'écouta attentivement, la croyant sur parole, mais son sourcil se haussa sous quelques mots.

-Je m'aperçois davantage du problème, maintenant que j'ai votre version des faits, Votre Grâce, sans vouloir vous offensez ou mal parler au sujet du capitaine de votre garde personnelle, je tiens à vous faire savoir que vous auriez dû vous excuser vous-même auprès de Sa Majesté, rétorqua doucement en baissant docilement les yeux. Je parlerai à l'impératrice en votre faveur, afin que aucun froid ne soit causé.

Elle inclina la tête avant de poursuivre sur sa lancée.

-Je crains que vous ne soyez plus à l'intérieur de votre royaume, Votre Grâce, mais au palais impériale de l'empire de Miyong.

Lin Pin aperçut lors le sourire ironique aux lèvres de la princesse royale et redressa la tête pour lui faire face. La princesse affirma qu'elle ne souhaitait pas offrir une fausse apparence. Qu'elle était qui elle était et que si cela avait porté offense à autrui, alors c'était fort dommage. Lin ne pouvait qu'hocher doucement la tête, sachant très bien de quoi elle parlait.

Les deux femmes parlaient ensuite brièvement l'incendie qui avait grandement ravagé le palais des invités. Personne ne savait comment le feu avait débuté, certains craignaient un feu criminel ou l'imbécilité d'un membre du personnel qui aurait oublier d'éteindre une bougie ou une lanterne...

La concubine n'avait pas remarqué à quel point le temps avait filé et fut presque choqué de voir l'eunuque et la servante supérieure se dirigés prestement vers eux et mentionner à Sa Grâce que l'heure du banquet s'approchait et qu'il était maintenant temps pour elle de se préparer pour l'évènement.


-Honte à moi, je ne savais pas que je converserais si longtemps avec Sa Grâce! s'exclama-t-elle, les joues rougies avant de se redresser avec élégance et s'incliner poliment devant elle. J'ose espéré que ce moment fut aussi agréable pour vous qu'il ne le fut pour moi, Votre Grâce.

Elle fit signe à ses servantes qui s'étaient rapprochées au son de sa voix de débarrasser la table, ce qu'elles firent docilement avec un sourire amical avant de se déplacer derrière leur maîtresse.

-Permettez- moi de prendre congé maintenant Votre Grâce, j'espère sincèrement que vous passerez un agréable moment en présence de Sa Majesté et Son Altesse.

Sur ses derniers mots, la concubine impériale fit une nouvelle révérence cérémonieuse, lui sourit amicalement, puis se dirigea ensuite vers la sortie. L'eunuque en chef la raccompagna et elle fit ses adieux au pavillon du ciel clair pour retourner chez elle où ses enfants devaient l'attendre impatiemment.  


Pendant que les ministres étaient déjà présents dans la salle de banquet, l'empereur, lui, terminait de se préparer. Puisqu'il s'agit d'un banquet officiel, on le peigna adéquatement et plaça ses cheveux en chignon sévère et serré au-dessus de sa tête. On décora celui-ci d'un assemblement d'ornements fait d'or et de rubis et évitement la large épingle représentant un dragon. L'impératrice en porterait une similaire, mais la sienne représenterait un phénix. Il se dirigea ensuite vers la sortie de sa résidence pour ensuite se déplacer d'un pas militaire jusqu'à la vaste salle de trône où se situerait le banquet impérial. L'impératrice en tarda pas à le rejoindre et il l'accueillit poliment en silence avant de se détourner d'elle avec une froideur qu'elle seule pouvait reconnaître.

-Arrivée de Sa Majesté et Son Altesse impériale!

Les lieux avaient été joliment décorés de lanternes et de banderoles colorées, les tables placées également à la droite et à la gauche de la salle. Tous se levaient en même temps, se déplaçait à la gauche de leur table et s'inclinaient très bas, leur corps formant presque un angle droit parfait. Digne, l'empereur marcha tranquillement jusqu'à son trône, inclina doucement la tête en direction de la princesse royale. L'impératrice l'imita, mais contrairement à l'empereur, il y avait une certaine froideur dans son sourire forcé.

Sun Liu Ma et l'impératrice Guan Yinping prirent place à la table d'honneur en silence et lorsqu'ils furent confortablement installés, tout les ministres se redressaient afin de faire le salut officiel.


-Gloire, paix et prospérité à Sa Majesté! Gloire, paix et prospérité à Son Altesse!

Ils répétaient le même refrain à trois reprises avant que l'empereur leur permirent de se rasseoir. Les ministres ne se firent pas prier, puis retournaient à leurs chaises. Liu Ma se redressa finalement, surplombant la cour de toute sa hauteur. Il posa son demi regard sur tout ses braves hommes qui étaient à son service comme s'il aurait pu lire leurs pensées ou peut-être le faisait-il vraiment? Tous levaient les yeux vers le soleil et la lune de l'empire dans un silence respectueux.

-Nous sommes réunis en cette charmante soirée d'été afin de célébrer l'arrivée saine et sauf de Sa Grâce Sian Nyang, la princesse royale du royaume de Soriyeo, puisse les dieux préserver notre honorable invitée ainsi que sa famille pour laquelle j'éprouve une très grande amitié!

Il prit son verre et le leva vers la princesse royale. Tous imitèrent son geste et levaient leur verre en l'honneur de la princesse royale après s'être redressé. Guan Yinping leva aussi son verre et adressa un sourire forcé vers Sian Nyang, mais elle ne pouvait certainement pas l'apercevoir, dissimulée derrière l'empereur.

-Votre Grâce, je vous souhaite paix, prospérité et longévité ainsi qu'à votre noble famille, que les dieux vous préserve! tonna-t-il très fort comme s'il forçait son autorité sur les ministres présents.

Ils vidaient leur verre en même temps, l'empereur reprit sa place et ordonna que le festin soit servi. Une vingtaine de musiciens talentueux étaient présents sur les lieux et ceux-ci débutaient immédiatement diverses mélodies d'ambiance. Ensuite, de nombreuses servantes pénétraient sur les lieux pour placés les différents plats sur les tables des ministres ainsi que de servir la famille impériale et la princesse de Soriyeo. Puisque la permission avait été donné, on n'attendit pas que l'empereur prit la première bouchée pour commencer à s'amuser. Lorsque les servantes se réunirent finalement plus loin dans la grande salle, des danseurs magnifiquement vêtues apparurent et se mirent à divertir les nombreux invités.

Lorsque l'empereur remarqua que toute l'attention était rivée sur le festin et les élégantes danseuses, Liu Ma se pencha vers la table adjacente et fit signe au capitaine Choi Young dont il avait permis la présence au cours du banquet et de quelques uns de ses hommes pour tenir compagnie à Sa Grâce et la mettre davantage en confiance. Celle-ci devait d'ailleurs avoir été agréablement surprise de sa présence. Un banquet avait aussi été envoyé au reste de l'escorte de Sa Grâce, car il aurait été bien injuste que cette parcelle de ses hommes soient les seuls à profiter de la fête.

Il leva son verre vers le capitaine.


-Santé à vous, honorable Capitaine des Lunes Rouges, pour avoir escorter diligemment et protéger Sa Grâce jusqu'ici.

Il vida la petite coupe d'un trait, puis fit à nouveau face au spectacle qui se déroulait sous ses yeux. La musique était excellente, les musiciens impériaux étaient réellement un talent dont il ne pouvait pas se passer. Liu Ma se pencha ensuite vers l'impératrice pour lui murmurer discrètement quelques mots à l'oreille. La dame sursauta légèrement, mais hocha positivement la tête lorsqu'il eu fini.
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Sian Nyang
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MessageSujet: Re: Sous le regard du dragon. ( PV)    Sous le regard du dragon. ( PV)  EmptyVen 1 Aoû - 22:25

La discutions se déroulait a merveille, la concubine était d'excellente compagnie a tel point que Sian Nyang commençait sans mal a se prendre d'affection pour elle. Le genre de chose qu'elle s'était pourtant promise d'éviter, mais pour tout dire hormis avec sa mère, elle n'avait jamais eu pareille complicité avec une autre femme et cela lui était des plus plaisants.

-La curiosité, lorsqu'elle est saine, n'est-elle pas une preuve d'intelligence, Votre Grâce?

La princesse acquiesça a cela d'un hochement de tête satisfait. "C'est bien la mon avis également et il m'est plaisir de rencontrer quelqu'un qui en soit du même. L'étroitesse d'esprit poussent certains a dénigré ce dont eux mêmes ne font pas usage a bon escient. " Elle trempa délicatement ses lèvres dans sa tasse pour en finir le contenue, se délectant une fois encore du gout si savoureux de ce thé dont on elle était déjà devenue si coutumière. Le corps se faisait vite aux choses appréciables et aux mets délicats.

Divers sujets furent abordés ensuite, notamment le fait que leur rencontre aurait pu ne jamais avoir lieu, ce qui la laissa quelque peu dans la confusion. Elle pensait qu'une des femmes de l'empereur, qui plus est mère de deux de ses enfants aurait le droit a bien plus d'égares que cela. Toutefois l'adorable et aimable concubine de l'empereur ne semblait pas s'en peiner outre mesure, elle insinua même tout sourire que peux être les cieux eux mêmes étaient les artisans de leur rencontre. Mais les cieux n'ayant guère étaient clément avec Sian Nyang depuis quelques temps déjà, elle craignait de devoir pour sa part douter de cette possibilité, bien qu'elle garda cela pour elle.

Quand eunuque et servante en chef portèrent a leur attention, le fait qu'il était temps pour sa grâce de se préparer pour le banquet. Sian Nyang en fut des plus étonnée. Le temps avait filée a vivre allure, toutes happées que toutes deux l'avaient étés par leurs discutions. D'un délicat hochement de tête, elle acquiesça a leurs paroles puis se leva d'un mouvement gracieux.

-Honte à moi, je ne savais pas que je converserais si longtemps avec Sa Grâce! J'ose espéré que ce moment fut aussi agréable pour vous qu'il ne le fut pour moi, Votre Grâce.Permettez- moi de prendre congé maintenant Votre Grâce, j'espère sincèrement que vous passerez un agréable moment en présence de Sa Majesté et Son Altesse.

Sian Nyang lui adressa un sourire des plus sincères avant de lui répondre d'une voix douce et amicale. "Il n'y' a nulles honte a avoir, votre présence a embellie ma journée et je vous en suis gré. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir a l'avenir. Veuillez prendre bien soin de vous et ses altesses les petites princesses. " Elle la laissa ensuite prendre congé en compagnie de ses servantes, un léger pincement au cœur a l'idée que la gracieuse et délicate concubine ne paraîtrait pas au banquet. Alors qu'elle les regardait s'éloigner, quelques une de ses paroles lui revinrent en mémoire. Elle n'était plus en son royaume mais dans l'empire de Miyong lui avait t'elle dit, cela avait presque sonnait a ses oreilles comme une mise en garde. Cet exil, bien que forcé était il au final une si bonne idée que cela ?

Elle n'eut pour l'heure guère le temps de s'attarder sur pareilles questions, car comme en effet on l'en avait fait prévenir, l'heure du banquet approchait et elle devait se faire présentable avant de s'y rendre. Ses cheveux furent lissés avec soin, rassemblés en un chignon délicat sur lequel reposait un ornement d'or blanc brillant sous l'éclat de quelques pierres a la clarté miroitantes. Elle se parfuma avec soin. Distillant sur elle les effluves extraites des mures sauvages des forets royales de Soriyeo. Pour la tenue, elle se devrait pour l'heure de porter a nouveau le Hanfu Blanc et Or offert par sa grandeur. Le reste des quelques vêtements cousues par les couturières de la province de Kwang Num An n'étaient point a la hauteur d'un banquet impérial. Cela n'avait pas grande importance, le Hanfu avait été préparer avec soin et qu'elle l'ait portée ou non au matin, il faisait toujours merveille, un contraste saisissant entre la pureté du tissue et le halo sombre de ses cheveux.

Une fois prête, elle fut dont accompagnée jusqu'au pavillon impérial et eut la surprise de découvrir le capitaine Choi Young qui l'y attendait, l'air détendu et le sourire aux lévres. Il avait fort belle allure, vêtu de sa tunique d'apparat d'un joli bleu mariné brodé de fil d'argent, tombante sur un pantalon noir et sur une paire de bottes. Ses cheveux étaient rassemblés avec élégance en catogan a l’arrière de sa nuque. A l'approche de la princesse, il s'inclina respectueusement. " Sa grandeur a eu l'amabilité de me faire honneur de me convier au banquet en l'honneur de votre altesse. " L'invitant d'un délicat geste de la main a se redresser, elle ne put cachée sa joie quand au geste prévenant de l'empereur. " Voila qui m'est forte agréable surprise capitaine. J'espère aussi que cela vous tranquillise quelque peu quand aux intentions de sa grandeur ? " Pour toutes réponses, il se contenta d'un hochement de tète avant de lui tendre un bras amical. " Si son altesse veut bien me faire l'honneur de la conduire. " Si cela avait coutume a Soriyeo, un privilège qu'il avait de par son statut de protecteur de la princesse, elle sembla hésité un instant. Devant la mine défaite du capitaine, elle choisie néanmoins de mettre ses quelques inquiétudes de coté et de ne point retiré au capitaine ce qu'il avait méritait de droit depuis bien longtemps. C'est dont la main posé sur le bras du capitaine qu'elle fit son entrée dans le pavillon principal.

Ici et la, les regards ne manquèrent pas. Qu'ils soient appréciateurs ou réprobateurs, elle n'y prêta pas grandes importances, saluant tout ceux qui se portaient a son regard avant de s'installer a la table qui était sienne en compagnie du capitaine et de quelques uns de ses hommes qui retrouvèrent tous leurs princesses avec un enthousiasme peu discret. Sourires et révérences pleuvérent en tout sens. Il ne fallut ensuite guère longtemps pour que l'empereur et l'impératrice n'apparaissent a leurs tours. Tout deux la saluèrent d'un signe de la tête, elle fit respectueusement de même, veillant a ne point s'attarder sur l'air glaciale de sa majesté impériale, bien que cela ne lui ai guère échappée.  

-Gloire, paix et prospérité à Sa Majesté! Gloire, paix et prospérité à Son Altesse!

Elle, le capitaine Choi Young et son escorte se plièrent ensuite en même temps que tous a la cérémonie de salutation qu'imposait le protocole. Décidément dans les empires, rien ne se faisait dans la simplicité. Il lui faudrait s'y faire. Quand les saturations prirent fins, elle put a nouveau prendre place. Se risquant un regard vers sa grandeur, elle s’aperçut que bien désormais sans lui créer la moindre gène, la curieuse sensation était toujours belle et bien présente. De crainte de se faire prendre a accorder trop d'attention a sa grandeur, elle se détourna faisant mine d'ignorée la dite sensation. Pourtant tôt pou tard, il lui faudrait bien en découvrir la signification. 

-Nous sommes réunis en cette charmante soirée d'été afin de célébrer l'arrivée saine et sauf de Sa Grâce Sian Nyang, la princesse royale du royaume de Soriyeo, puisse les dieux préserver notre honorable invitée ainsi que sa famille pour laquelle j'éprouve une très grande amitié!

D'un mouvement gracieux de la nuque et d'un sourire tant touché que sincère, elle remercia l'empereur de ses quelques paroles ainsi que tout ceux qui bientôt levèrent leurs verres en son nom. Elle fit alors de même, respectueuse et humble en chacun de ses mouvements.  Le capitaine en profita pour lui glisser quelques mots moqueurs dont elle ne lui tint pas rigueur, et pour cause, il avait visé juste. " Votre altesse qui aime être le centre d’intérêt doit tellement se sentir a l'aise en l'instant. " Bon grès, mal grès elle continua de sourire dans l'attente que l'attention qui se voulait bien trop porter sur elle se détourne enfin.

-Votre Grâce, je vous souhaite paix, prospérité et longévité ainsi qu'à votre noble famille, que les dieux vous préserve!

La voix de l'empereur impressionnante, forte et implacable prit raisonnance dans toute la salle a tel point qu'elle en prit des allures d'avertissement, était ce la l'effet voulue ? Encore quelque peu étouffée de par l'intention générale qui se focalisait sur elle, la princesse adressa un sourire sincère a l'empereur tandis que bien malgré elle son regard s'accrochait a nouveau au sien, cherchant a percer le mystère du curieux lien qui semblait les unir. " Je remercie sa grandeur pour ses aimables mots, pour son accueil et pour ce banquet. Je sais que si mes frères le pouvaient, il se joindrait a moi pour souhaiter entre nos deux peuples une amitié longue et prospère. C'est pour ma part ce que j'aimerais que les dieux préserve a l'avenir. Cela et le règne de votre grandeur ainsi que sa longévité et sa prospérité. " Conclut t'elle en une gracieuse révérence avant de reprendre place sur sa chaise.

Le banquet put enfin commencé et la princesse put alors se détendre et admiré les lieux comme il convenait. La salle avait été aménagée avec gout et talents. Des décorations aux lanternes, tout était au reflet du palais, fastueux et de bon gout. Bientôt se mirent a leurs services bon nombres de serviteurs faisant défilés plats et boissons alors que musiciens et danseurs offraient un spectacle de qualité. Toute happée qu'elle était par la musique et le délicat spectacle des danseuses, elle ne remarqua le geste aimable de sa grandeur envers le capitaine que quand se dernier inclina la tête de manière respectueuse.

-Santé à vous, honorable Capitaine des Lunes Rouges, pour avoir escorter diligemment et protéger Sa Grâce jusqu'ici.

Le capitaine bien que visiblement quelque peu gêner de se trouver au centre de l'attention impériale accepta le compliment d'un sourire avant de porter a son tour son verre vers l'empereur. Sian Nyang adressa un regard reconnaissant a sa grandeur pour le geste qu'il venait d'avoir. Les "Lunes Rouges" étaient a ses yeux aussi important que sa famille de par la dévotion et le sacrifice dont ils faisaient preuve a son égare.

Le capitaine et ses hommes furent bientôt sous l'attention de quelques ministres en soif de connaitre quelques unes de leurs grandes actions, si bien qu'elle se retrouva seule a sa table. Du moins un très bref instant, car sans sans crier gare se porta bientôt a ses cotés un visage qu'elle avait pensée ne jamais revoir et un regard insolent qui lui glaça le sang. La fixant le sourire satisfait et l’œil d'un prédateur, était a ses cotés, le chef des brigands qui avait attaqué leurs convoi alors qu'ils faisaient route dans les terres arides. Sauf que pour l'heure, il n'avait plus rien d'un brigand. De la tenue impeccable et richement brodé a la chevelure disciplinée et coiffée avec soin, il incarnait l'image de la prestance, du luxe et de l'arrogance. " Vous " siffla t'elle entre ses dents, ses yeux s'écarquillant sous le coup de la surprise. "Moi". Répéta t'il d'une voix suffisante, complétant ensuite d'une moue arrogante. " Tankishi Guan, fils du grand ministre Guan et membre du clan de sa majesté impériale pour vous servir. " Il se moquait pensa t'elle, tout ça ne pouvait être que mauvaise plaisanterie, une vaste supercherie. Comme si il eut lu dans ses pensées, il adressa un signe chaleureux a l'impératrice qui lui répondit d'un sourire." Je ne nierais pas avoir plus d'un vice princesse, mais le mensonge n'en fait pas partie. " Prenant visiblement plaisir a l’effarement de la princesse qui pour l'heure ne savait qu'elle attitude adoptée, il caressa distraitement la manche de son Hanfu a l'abris des regards et de façon fort délicate, se jouant visiblement avec délice de la position délicate dans laquelle se trouvait la princesse. " Je vous avais dit que j'étais un bon chasseur tigresse, mais en générale les proies ne s'en viennent pas se jeter directement dans mes bras. Vous m'en gâcheriez presque le plaisir de vous faire mienne."

Elle veilla a ne point accordée plus que nécessaire d'attentions a ses paroles, bien consciente que ce serait lui faire trop d'honneur et jeta un coup d’œil inquiet vers le capitaine qui pour l'heure heureusement ne semblait point encore avoir remarqué la présence de l'homme a ses cotés. Elle tourna ensuite son attention vers l'empereur. Il lui suffirait de quelques pas pour qu'elle puisse dénoncée les comportements de ce Tankishi si tel était vraiment la son nom. Mais avant qu'elle n'ait eu l'occasion de faire l'ébauche d'un mouvement, elle se sentie retenue par le tissu de son Hanfu. "Le brigand", tout sourire avait veiller a en coincer un pan sous l'une de ses jambes lui rendant toute fuite impossible. Glissant son regard dans le sien, il murmura d'une voix dangereusement calme. " Je déconseille a votre altesse de me faire quelques soucis. Imaginons un instant que vous portiez a l’oreille de l'empereur quelques calomnies sur la famille de l’impératrice, pour sur elle en demanderait réparation. mon père obtiendrait le soutien des ministres et votre tête serait demander a l’empereur. Qu'adviendrait il alors de l'entente entre Miyong & Soriyeo ? Il claqua des doigts en l'air dans un geste théâtral alors que son regard se portait sur elle de façon bien trop insistante. "Terminée. Est ce dont la que ce que veut votre altesse ? Avoir sur la conscience la mort de bons nombres de soldat ?" Il tourna son regard vers le capitaine Choi Young toujours aux prises dans une discutions avec quelques ministres. " A commencer par lui. Un homme si dévoué, si prometteur ne serait ce pas navrant ? " Le regard était désormais d'une lueur joyeusement cruelle, comme si il se délectait d'avance de l'emprise qu'il venait de s’octroyer sur sa personne. Elle ne pouvait pas prendre pareil risque et il le savait. Rusé et impitoyable. 

Le regard indigné, les points serrés, elle plaça ses yeux d'une lueur désormais glaciale dans les siens. " Votre épaule semble se portait mieux n'est ce pas. " Lacha t'elle d'un ton doucereux. Il partit alors d'un grand éclat de rire, l'air visiblement enchanté de sa répartie. " Tigresse, il est spectacle particulièrement plaisant de voir comment en vos mots quelques paroles de sollicitudes peuvent sonnés comme des menaces. " Elle lui répondit d'un sourire satisfait, il avait en effet fort bien saisie la menace. " Ne croyez pas que j'aille besoin de l'empereur pour vous arrêtez, je mettrais moi même fin a vos agissements, j'en fais serment. " " Il me tarde de jouer a ce jeu avec vous princesse. " murmura t'il d'une voix suave. Il adressa ensuite un bref regard vers l'empereur. " Ne faites pas l'erreur de miser sur le mauvais cheval, vous ne seriez pour lui qu'une concubine parmi tant d'autres, avec moi vous seriez tout. " Le regard fière, la mine relevée, elle ne lâcha pas son regard et ce malgré les désagréables sensations qu'il faisait courir en ses veines. "Je n'ai aucune prétentions quand a ce que l’empereur me remarque, pas plus que je ne vous conseille d'en avoir a mon égare. Plutôt mourir. " Un sourire carnassier aux lèvres, il se saisit de sa main qu'il caressa négligemment tout en la serrant fermement, lui empêchant toute tentative de la lui retirer avant de lui faire un baiser main rapide. " En effet tigresse, ce sera moi ou la mort. " Il se leva ensuite de manière fort hâtive, se courbant en une révérence moqueuse. " Mais pour l'heure, je me dois de prendre congé avant que votre chien de garde ne commette une bévue que vous et Soriyeo auriez a regretter. " Ses sur ces quelques mots qu'il disparut.

Elle n'eut guère le temps de remettre de l'ordre dans ses pensées que déjà arrivait prés d'elle le capitaine Choi Young, la mine soucieuse, le regard glaciale, les poings serrés alors qu'il grognait " C'est cet homme". Elle eut grand mal a le retenir, devant s'agripper a sa manche pour le forcer a prendre place prés d'elle. " Votre altesse, il prends la fuite, laissez moi mettre un terme a ses agissements. " Soupirant doucement, elle le força a croiser son regard. Autour d'eux personne ne semblait s’être soucier de la scène qui venait de se dérouler, chacun profitant avec outrance de son repas ou des animations du banquet. Fort bien, un soucis en moins. pensa t'elle, s’efforçant tant bien que mal de se calmer. Le capitaine se fit soucieux. " Vous a t'il malmener d'une quelconque façon ? Comment est il parvenue a pénétré ici ? " "Capitaine, je crains fort que cet homme n'avait sur les routes arides, de brigand que l'apparence. " Elle raconta ensuite en quelques mots au capitaine, la brève discutions qu'elle avait eu avec Tankishi, lui épargnant néanmoins les quelques paroles plus personnelles de l'homme. " Je vais le tuer. " Murmura le capitaine visiblement sous les affres de la colère. Puis il ajouta plus posément. " Je suis désolée votre altesse, mais je ne peux supporter qu'il est eu l'audace de venir a vous et de vous menacer. " "Ce n'est rien capitaine, ce n'était que des mots. Il ne me fera aucun mal, tranquillisez vous, profitez de ce banquet et ne laissez rien paraître de vos émotions. Nous ne pouvons nous permettre de compromettre la paix qui s'annonce entre Miyong et Soriyeo, comprenez vous ? " Le capitaine inspira profondément puis acquiesça d'un signe de tête. La princesse douta qu'il puisse s'en tenir la, mais pour l'heure c'est tout ce qu'elle pouvait espérait. Elle s’efforça dont de reprendre contenance et de se concentrer sur son repas et sur les différents spectacles qui s'offraient a leurs yeux.

Bien involontairement, elle avait crispée sa main sur le bracelet qui ne la quittait pas, en quelques craintes que les fortes émotions dont elle était la proie ne fasse apparaître chez elle quelques transformations. Par chance il n'en fut rien.  Elle fixa son attention sur un groupe de musicien, ferma les yeux et tenta d'apaiser le tumulte de son corps et de son esprit en laissant son être s'imprégnait de la douce mélodie qui se portait a ses oreilles tout en se faisant une promesse muette. Qu'importe ce que ça lui en coûterait et le temps que ça lui prendrait, elle mettrait fin aux agissements de cet homme. 
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