De sang et de soie.
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 Les Geisha de Kyang

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MessageSujet: Les Geisha de Kyang   Les Geisha de Kyang EmptyMar 29 Juil - 0:30


Les Geisha de Kyang
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Une geisha, plus souvent appelée geiko, est une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels. Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ». La geisha n'est pas a confondre avec une concubine de maison de plaisir, l'octroi de faveurs sexuelles par la geisha à son client n'a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi.
Formation

Les geishas sont traditionnellement formées dés leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres aux okiya ( Maison de geisha), qui se chargeaient de les élever et d'assurer leur éducation.

Durant leur enfance, elles travaillent comme esclaves, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le remboursement de la dette contractée pour le coût de leur éducation qui est souvent élevé. En particulier, la plus jeune fille de l'okiya a pour tâche de veiller à l'entrée et d'accueillir les geishas qui reviennent de leurs rendez-vous.

Elles commençent dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts. La formation des geishas inclut la pratique de plusieurs instruments de musique : le shamisen, instrument à trois cordes typique des geishas, mais aussi la flûte ainsi que différents tambours traditionnels : le tsutsumi qui se tient sur l'épaule, l'okawa sur les cuisses, et enfin le taiko, le plus grand, que la geisha pose à côté d'elle et frappe avec une baguette. À noter que les airs de shamisen ne sont généralement pas inscrits sur des partitions, et les geishas les apprennent à l'oreille.Elles étudient également le chanoyu (cérémonie du thé), l'ikebana (composition florale), la poésie et la littérature.

La danse traditionnelle est étudiée par toutes les geishas afin d'obtenir un port gracieux et une démarche élégante, mais seules les geishas les plus belles et les plus douées sont encouragées à se spécialiser dans cet art.

Pour leur apprentissage, elles traversent une plus ou moins longue période (d'au moins un an) au cours de laquelle elles suivent et observent leur « grande sœur ». Elles n'ont alors pas de client, mais participent aux fêtes le soir, et vont à l'école la journée. Cette période, est appelée minarai, ce qui signifie « apprendre par l'observation ». Les très jeunes filles sont alors appelées shikomiko, littéralement « apprentie geisha ». En regardant et assistant leurs aînées, elles apprennent le kitsuke (port du kimono), l'art de la conversation, différents jeux (par exemple le jeu de celui qui boira le plus, avec un client), et l'art de divertir leurs clients.

Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des maiko, elles accompagnent des geishas dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Durant cette période, leur oneesan se charge de leur transmettre sa propre expérience de geisha, en échange de quoi elle perçoit un pourcentage des gains de sa « petite sœur ».

La formation d'une geisha se termine officiellement lors de la cérémonie dite du « changement de col » (erikae), où elle remplace son col rouge de maiko par le col blanc des geishas confirmées. La tradition veut que la maiko soit mise aux enchères lorsqu'elle est jugée digne de devenir une geisha à part entière. Leur virginité est vendue au plus offrant vers l'âge de 14 ans. Leur virginité n'a pas de prix et atteint souvent des sommes tellement importantes que seuls de grands industriels peuvent se les offrir. Le prestige en rejaillit sur leur firme. On donne le nom de danna à ces personnages richissimes qui n'achètent pas que la première nuit (mizuage) mais un ensemble de nuits s'étendant parfois sur plus d'une année. Souvent mariés par ailleurs, ils achètent, en fait, l'admiration de leurs pairs et n'ont pas toujours de relations sexuelles avec la maiko.
Carrière

Les geishas ne sont pas des prostituées, mais plutôt des hôtesses ou des dames de compagnie raffinées. Bien qu'il soit possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé « mizuage »), elles n'ont pas forcément des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui paye grande somme pour s'offrir leur virginité.

Le travail principal des geishas est de participer aux banquets nommés zashiki. Ceux-ci ont généralement lieu dans les ochaya ou les restaurants traditionnels, mais ils peuvent également se dérouler dans des salons privés ou chez des particuliers. Les geishas ont pour rôle de divertir leurs clients ; selon le client et les circonstances, ce peut être en dansant et en jouant des airs traditionnels, ou simplement en discutant et en jouant à divers jeux.

Geishas jouant du shamisen: Il y a une distinction entre les geishas spécialisées dans la danse et les autres : les premières sont surnommées tachikata (« debout ») ou odoriko (« danseuse »), tandis que les autres sont appelées jikata (« assise ») car elles s’assoient pour jouer et chanter pendant que les autres dansent.
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MessageSujet: Re: Les Geisha de Kyang   Les Geisha de Kyang EmptyMar 29 Juil - 0:34


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Like a Star @ heaven Habillement: Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé Obebe. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes.

Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d'été, ro, est en simple gaze de soie ; le kimono d'automne ou hitoe est en soie non doublée. Enfin, le kimono d'hiver, awase, est doublé de crêpe.

Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée obi. Cet obi se noue différemment selon l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en « nœud de tambour », mais les maiko le portent « en traîne », avec un nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l'obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un obi de plusieurs mètres de long. Ce nœud dans le dos distingue les geishas des prostituées, qui nouent leur obi sur le devant pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée.

Enfiler un kimono et nouer un obi est une opération complexe, d'autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l'obi, sauf pour une geisha très grande. Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très coûteux.

En dehors des kimonos « ordinaires », les geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur okiya, de type kurotomesode, noir avec cinq kamon (blasons) de l'okiya.

En guise de sous-vêtements, les geishas portent un koshimaki ou « couvre-hanches », une simple bande de tissu fin enroulée autour des hanches, puis une combinaison. Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle apparaît en deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est rouge — couleur associée à l'enfance — pour les maiko, et blanc pour les geishas confirmées. Les geishas portent aux pieds des chaussettes tabi et des sandales de bois (geta).

 Like a Star @ heaven Maquillage: Bien souvent le maquillage que l'on associe aux geishas est en réalité celui des maiko. La distinction entre les deux réside dans le port du rouge à lèvres. Si les geishas ont les lèvres entièrement teinte, il ne s'agit chez les maiko que de la lèvre inférieur.

Le visage est entièrement fardé de blanc, par-dessus une couche d'huile appelée bintsuke-abura. Le maquillage est étalé à l'aide d'une brosse de bambou, puis l'excédent est tamponné avec une éponge. Il est à base de poudre de riz. La nuque est également maquillée de blanc, en laissant apparaître une partie de la peau de la geisha. Les joues, les yeux et les lèvres sont maquillés de rose et de rouge. Les sourcils et le contour des yeux sont tracés avec un bâtonnet de charbon de paulownia. La bouche peut être entièrement teintée de rouge, mais beaucoup de maikos maquillent uniquement leur lèvre inférieure, de façon à avoir un air boudeur.

 Le maquillage est une opération délicate, et les maiko se font souvent aider par leur okâsan lorsqu'elles débutent ; par la suite, elles doivent apprendre à faire leur maquillage elles-mêmes. Au fur et à mesure de leur carrière, elles diminuent la quantité de maquillage ; les geishas de plus de trente ans ne portent quasiment plus de maquillage, sinon dans les grandes occasions.

 Like a Star @ heaven Coiffure: Les coiffures des geishas sont des chignons traditionnels. Afin de ne pas aplatir leur coiffure, les geishas doivent dormir sur un « repose-nuque », le takamakura.

 La coiffure typique des maiko est dite en « pêche fendue » (momoware ou wareshimomo) ; il s'agit d'un chignon divisé en deux et au milieu duquel apparaît une étoffe de soie: d'abord imprimé de motif puis rouge une fois la virginité de la geisha perdu. Les geishas plus âgées portent d'autres types de chignon. Les chignons sont ornés de peignes, ainsi que d'épingles à cheveux nommées kanzashi.
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