De sang et de soie.
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 Récolter la tempête [ Pv ]

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Sian Nyang
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Sian Nyang


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MessageSujet: Re: Récolter la tempête [ Pv ]   Récolter la tempête [ Pv ] - Page 2 EmptyMer 6 Juil - 10:51


A la première remarque de l'empereur, malgré son cœur lourd, elle ne put s’empêcher de lui sourire. " Me reprocheriez vous d'avoir solliciter quelques instants seule avec vous ? " Ses mots suivants lui furent plus difficiles a entendre, elle ne désirait pas que leur promesse soit tenue dans une autre vie, elle n'était meme pas certaine d'accédée jamais a une autre vie de par sa condition de Gumiho, néanmoins il avait raison, ils ne pouvaient rien faire d'autre que profiter du présent, le futur viendrait assez vite qu'il soit conforme a leurs attentes ou pas. Un instant plus tard toutes ses tristes pensées et inquiétudes étaient relayés au second plan, quand elle se trouva troublée par le contact du corps de l'empereur contre le sien. Elle s'était attendue a la caresse de ses lèvres mais certainement pas a l'étreinte possessive dans laquelle il la captura.

La vertu lui commander de s'écarter, de le repousser, elle n'était point sa femme, ni meme officiellement sa fiancée. Pourtant quand il glissa son regard dans le sien, il n'y lut aucun refus. Elle brûlait du meme feu que lui, voila pourquoi quand il captura sa bouche dans un baiser passionné, elle lui répondit ardament, laissant son corps se fondre avec celui de son aimé. Si leurs baisers précédents avaient étés un délice, celui la n'avait rien de comparable, c'était la lave incandescente de leurs désirs qui venaient courir dans ses veines. Tandis que leurs lèvres s'entrouvraient et se mêlées, elle glissa ses mains sur la nuque de son dragon, ses doigts se mettant rapidement a courir sur sa nuque. Elle ne put retenir un frisson quand les doigts de l'empereur s'égarèrent a leur tour sur sa propre peau offerte de par l'encolure de son Hanfu. Elle savait qu'il lui fallait s'arracher a cette étreinte, mais la partie Gumiho en elle grondait contre toute forme de détachements, elle voulait plus, comme si elle sentait que la séparation a venir serait difficile.

Son dragon eut lui la force de mettre fin a leur étreinte, la laissant légérement pantelante, les mains a plat sur son torse, tandis qu'elle mordillait inconsciemment le bout de ses lèvres encore gonflées par l'ardeur de leur baiser. Le regard brillant, elle ne put empêcher quelques rougeurs de paraître sur ses joues en réponse aux paroles de l'empereur. " Il est heureux que Chen Po n'est pas débarqué avec un autre message scellé sous le bras n'est ce pas. " Lacha t'elle nerveusement, sourire aux lèvres. Le pauvre eunuque en avait deja bien trop vu, qu'aurait il pensé de tout cela. Pour cacher sa gêne tandis qu'elle se séparait des bras de l'empereur avec un regret évident, elle ajouta. " Peut etre que nous lui aurions causés quelques malaises et que c'est lui qu'il vous aurait fallut cueillir dans vos bras. " Son regard s'attarda sur son dragon, a son humble avis il valait bien de faire un malaise pour se retrouver en ses bras. Elle se souvenait du sentiment de sécurité et de plénitude qui l'avaient envahis quand par deux fois il l'avait soulevé a bout de bras, étreignant son corps dans un contact intime. Un jour peut etre renouvellerait t'il cet acte mais en des conditions plus romantiques, peut etre pour la porter jusqu'au lit nuptiale.  

Honteuse et rougissante de ses propres pensées, elle y mit rapidement un terme. Il était temps de faire ses au-revoir, elle n'en avait que trop conscience mais cela ne lui en apparaissait pas moins douloureux. " N'oubliez pas votre promesse d'écrire mon dragon, je guetterais vos mots, ils seront mon réconfort et ma force pendant tout le temps que durera notre éloignement. " Un sourire forcé sur le visage, le regard bien trop brillant de par quelques larmes encore a peine contenues, elle glissa une main sur la joue de l'empereur. " Veuillez prendre soin de vous. Ne laissez pas les soucis assombrir votre cœur. Pardonnez a Lin et ne prenez point ombrage de votre querelle passée. " Ces derniers mots lui coûtaient, car ils n'étaient pas sans lui rappeler que la favorite de l'empereur partagerait ses nuits tandis qu'elle meme serait au loin. Néanmoins, elle éprouvait une sincère affection pour la dame, qu'elle savait fidèle a au père de l'empire. Dans un baiser rapide, telle une caresse furtive sur la joue de son aimé, elle termina. " Veuillez ne point m'oublier mon aimé, car vous vous serez dans mes pensées au début et a la fin de chaque nouveau jour. "

Un dernier regard puis elle se détourne. C'est le cœur lourd et le regard emplit de larmes qu'elle quitte les appartements impériaux. Dans l’entremêlement de la tristesse et de la passion des adieux, elle ne se rend pas compte qu'elle a oublié de lui parler du complot qui avait sévit contre elle quelques jours plus tot. Elle y penserait plus tard, mais il serait trop tard. Elle aurait alors déjà quittée Miyong, faisant route vers Soriyeo. Le départ fut rapidement en ordre, elle prit néanmoins le temps de passer dire au-revoir a Lin et aux filles de l'empereur. De prendre congé de ses serviteurs et d'écrire la lettre que lui avait demandé son aimé, celle au nom de son amiral. Quand il fut l'heure de partir, c'est le regard résolument triste qu'elle se tourna une dernière fois vers le palais impérial. Repoussant ses larmes, elle se promit qu'un jour elle reviendrait, qu'importe les obstacles qui se dresseraient devant elle, un jour elle reverrait Miyong et son dragon. C'est une promesse qu'elle porterait en elle jusqu'a pouvoir la tenir, et si tenter qu'elle dusse aller contre les dieux pour la réaliser, elle le ferait. Une fois encore la princesse de Soriyeo abandonna Miyong pour s'en retourner vers ses contrées ou l'y attendaient des jours bien moins heureux.
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Sun Xian
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MessageSujet: Re: Récolter la tempête [ Pv ]   Récolter la tempête [ Pv ] - Page 2 EmptyMer 6 Juil - 18:56


Récolter la tempête


Without your love, I have lost my direction. Without your heart, I am always afraid of loneliness. Without your smile, I do not even dare to imagine it. Without your dream, how can I pretend to be strong. Do not miss out on true love, what are you afraid of?


L’amiral, vêtu plus confortablement, prit place derrière la table basse qui lui servait de bureau afin d’organiser quelques papiers officiels auxquels il n’avait point donné d’attention depuis un moment déjà. Son épouse était une femme très organisée qui ne manquait pas de mettre de l’ordre dans ses affaires sans jamais fouiner dans son intimité et il l’appréciait grandement pour cela, cependant, tout les documents au sujet militaire, il lui avait formellement interdit d’y toucher et elle ne l’avait jamais fait après toute ses années à ses côtés.

Son attention s’arrêta paresseusement sur le rouleau que venait de lui tendre l’un de ses serviteurs. Un message de la part de la diplomate venue de Soriyeo.  Il était curieux, certes, mais son estime n’était pas très forte pour des paroles venant d’une femme résidant dans un poste qui appartenait normalement à la caste masculine. Hommes et femmes avaient des rôles à tenir dans le monde, les plus anciens écrits le disaient, chacun se complétaient mutuellement et c’est ainsi que les deux sexes préservaient une bonne harmonie. Il était peut-être aussi un peu embêté de la facilité et l’aise que la princesse avait démontré à se déplacer librement dans la cité interdite. Avec un soupir, il prit le message, le déroula lentement. Il allait lire ce que la belle dame avait à dire puisqu’il était un gentilhomme poli et emplit de curiosité.

- Quelle audace ! clama l’homme vénérable à voix haute avant de laisser tomber mollement la belle calligraphie sur la table. Il posa ensuite ses mains sur ses genoux, songeur. La dame était restée tout à fait respectueuse comme son rang et la bienséance le demandait, mais elle possédait une façon de faire clairement passer le message. Hmmf…

Le même serviteur revint quelques minutes plus tard pour lui annoncer qu’il était convoqué auprès de l’empereur dès l’aube le lendemain. L’amiral lui fit négligemment signe qu’il avait compris la demande et redressa fièrement l’échine. Un courant d’air froid le fit frémir et raviva une vieille douleur dans ses os, forçant ses épaules à s’affaisser lourdement. Le fardeau de la vieillesse commençait durement à lui peser sur le corps. Selon certains, l’heure pouvait encore être considérée très tôt, mais le poids des années le fatiguait plus facilement de nos jours. Il se leva péniblement avant de se rendre à sa chambre privée. Son regard croisa celui de sa femme alors qu’elle était en train de peigner soigneusement ses long cheveux poivre et sel. Même si elle avait vieilli, elle possédait encore son charme de l’époque où il avait posé ses yeux sur elle pour la première fois. Il la rejoignit, posant un petit baiser affectueux sur sa tempe, ce qui surprit grandement la dame, avant de la quitter pour rejoindre le confort de leur lit matrimonial. Il était épuisé.


*

- Votre serviteur, salut Sa Majesté, longue vie et prospérité à Sa Majesté, déclara solennellement l’amiral Wei Shi avait de se prosterner formellement devant le père de la nation. Sur son visage, on ne pouvait apercevoir qu’un calme olympien, cet homme était trop vieux et avait vu trop de choses au courant de sa vie pour être intimider par la présence de l’empereur, mais son respect pour celui-ci était incomparable. Toutefois, l’un de ses sourcils frémit quand il remarqua que cela prenait plus de temps que d’habitude au souverain pour lui permettre de se relever.

Évidemment, Sun Xian ne s’attarda pas trop longtemps, ne souhaitant pas faire souffrir ses vieux os plus longtemps que nécessaire. L’amiral le remercia poliment avant de se redresser, il avait déjà une idée bien précise de la raison pour laquelle le dragon désirait s’entretenir avec lui. Il y avait réfléchi un peu en observant le dais au-dessus de son lit.

- Amiral, je souhaitais m’entretenir avec vous au sujet de notre situation avec les Lunes Rouges qui se sont échouées sur nos terres récemment et la façon dont ils ont été traités entre vos mains, dit finalement l’empereur qui ne souhaitait pas tourner autour du pot, pour deux gentilshommes tels qu’ils étaient, il valait mieux aller droit au but. Je ne suis pas d’accord avec les dispositions que vous avez prises auprès des Lunes Rouges de Soriyeo.

Cette fameuse diplomate de Soriyeo n’avait pas perdu de temps, visiblement. Que lui avait-elle dit, s’était plainte parmi les draps de Sa Majesté ? Une femme qui se promenait si librement loin de chez elle ne pouvait pas être une femme de vertu, surtout si sa véritable maison était aussi éloignée de la cité interdite. L’amiral s’était toujours méfié des étrangers, depuis la nuit des temps, leur voisins avaient toujours été une source de conflit et cela n’allait pas changer aussi facilement surtout quand un certain voisin cherchait à conquérir tout le continent avec son tempérament belliqueux et sauvage.

- J’ai appliqué nos lois, Votre Majesté, rétorqua simplement Wei Shi en ne sourcillant pas sous le regard inquisiteur du dragon qui appliquait quelques mots sur un rouleau étendu devant lui. L’empereur paraissait très nonchalant, ça le rendait bien plus menaçant ainsi, car il était presque impossible de deviner ses intentions. Devrais-je faire preuve de trahison pour prouver ma loyauté, Votre Majesté ?

Le pinceau entre les doigts du dragon s’arrêta brièvement, puis il poursuivit silencieusement les mots qu’il écrivait avec lassitude, un petit sourire narquois ourlant le coin de ses lèvres qui portaient encore sur elles la chaleur de sa renarde. Il avait promit qu’il s’occuperait du cas de l’amiral et des Lunes Rouges et c’est ce qu’il comptait faire.

- Le royaume de Soriyeo est notre allié, Amiral, déclara Xian en déposant soigneusement son pinceau, l’air trop affable. Une telle situation pourrait créer un conflit avec notre voisin et je ne souhaite pas permettre cela, j’aimerais que si une situation similaire devait se produire sur les terres de Soriyeo, que nos soldats soient traités avec respect et honneur. Vous n’avez rien fait de tel.

Il y eu un moment de silence, Wei Shi semblait incrédule, il devinait la demande qui allait suivre. Son corps en entier se crispa et il paru partiellement embêté.

- J’aimerais que vous présentiez des excuses formelles auprès des Lunes rouges, ordonna le dragon en levant subitement des yeux froids et calculateurs vers l’amiral. L’homme plus âgé ne flancha point, mais une lueur apparut dans son regard, celle de la désobéissance.

- Ce serviteur, refuse, souffla le vieux soldat en soutenant le regard insaisissable de l’empereur. Il remarqua le fils des cieux hausser un sourcil, il n’avait pas dit son dernier mot. Ses mains devinrent moites, mais il demeura calme.

- Votre refusez ? répéta le dragon qui était étrangement encore très calme. Très bien, s’il doit en être ainsi, mais il avait plus d’un tour dans son sac. Il connaissait suffisamment l’amiral pour savoir qui était le plus important pour lui. Les vieilles écritures, son honneur, ses soldats, la vertu… et sa famille. Comment se porte votre fille, Amiral ?

L’amiral haussa un sourcil incrédule. Pourquoi est-ce que l’empereur lui parlait soudainement de sa très chère fille ? Était-il possible que l’empereur possède une quelconque envie envers sa jeune fille, non impossible. Il parlait très peu de sa belle enfant, ne disant jamais plus que nécessaire et l’empereur de l’avait jamais vu. Est-ce qu’un ministre avait parlé dans son dos et encourager l’empereur à jeter son dévolu sur sa pauvre fille ?

- Votre Majesté, se plaignit l’amiral. Vous ne pensez tout de même pas…

- Vous parmi tant d’autre devez comprendre que je suis en grand manque de compagnie dans la cité interdite, objectivement, il s’agissait de la vérité, subjectivement, l’empereur se foutait fort bien du nombre de femmes que comptait son harem. C’était à peine s’il faisait l’effort de visiter le palais des femmes une fois par semaine. Un petit sourire satisfait déforma les lèvres de l’empereur quand il aperçu Wei Shi mettre les genoux à terre et s’incliner devant lui. Que se passe-t-il, Amiral Wei Shi ? Déjà en train de me remercier pour la faveur que je compte porter à votre délicate fille ?

Sun Xian n’aimait pas s’exprimer ainsi, surtout que ce genre de parole pouvait porter la même réputation que son père et frère avant lui, mais il n’était pas comme cela. Il valait bien mieux et il le savait pertinemment. Pourtant, il conservait toujours la peur qu’un jour il prendrait la même route de la disgrâce.

- Votre Majesté ne peut être sérieux, elle est si jeune et si peu pertinente à  Sa Majesté, elle ne vous plairait pas, je le crains, commenta le marin qui tentait de dégrader son enfant le plus possible aux yeux de l’empereur.

- Voyons, Amiral, j’ai entendu dire que votre fille est une jeune femme magnifique et pleinement éduquée dans les arts féminins, c’est bien ce dont tout j’ai besoin, ajouta sournoisement le fils des cieux. Une femme comme cela ne peut que bien me servir.

- Votre Majesté !

- Amiral, allez-vous réellement refuser mes ordres deux fois de suite ?

Le marin leva un regard suspicieux et secoua finalement la tête. Ses mains étaient crispées sur ses genoux. Il n’osa pas se relever lorsque l’empereur lui demanda de se remettre debout. Quand est-ce que l’empereur était devenu aussi sournois ? Il lui sembla que celui-ci n’était encore qu’un gamin ambitieux lorsqu’il avait mis pour la première fois son séant sur le trône du dragon. Son couronnement avait fait beaucoup de bruit dans l’empire. Il soupira doucement, acceptant douloureusement la réalité devant lui. Il était insulté de devoir s’excuser auprès des Lunes Rouges, toutefois, il devait admettre qu’il était satisfait du chemin qu’avait parcouru le père de la nation. Celui-ci ne faiblirait pas de si tôt.

- Je comprends vos propos, Votre Majesté, souffla finalement Wei Shi en baissant humblement la tête, je vais présenter mes formelles excuses aux Lunes Rouges.

L’empereur sourit, satisfait du résultat.

- Je vous remercie, Amiral Wei Shi, votre service envers notre patrie ne sera jamais oublié, commenta le dragon avec un large sourire avant de se lever et se diriger vers la sortie de son bureau. Quand il passa près du soldat, il glissa un dernier commentaire, ou plutôt, un avertissement, présentez mes salutations à votre épouse et votre fille, qu’elles puissent vous servir pendant encore de nombreuses années.





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