De sang et de soie.
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 Une missive d'importance (Burkham Xai)

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Hitomi Tsunahiro

Hitomi Tsunahiro


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MessageSujet: Une missive d'importance (Burkham Xai)   Une missive d'importance (Burkham Xai) EmptyMar 2 Juin - 1:42

La matinée démarrait sous les chapeaux de roues au palais impérial,  les domestiques s'affairent à leurs taches quotidiennes,  les nobles occupaient la cour impériale et mon père toujours le nez dans ses affaires,  pas n'importe lesquelles celle concernant la gouvernance du territoire... Je vous passe les détails de ce sujets assez complexe comme ça. Quand au frère,  sans doute a vaquer a des affaires d'ordre militaire en tant que commandant des aigles d'or. Je disais sans savoir par coeur les habitudes de chacun. Je dormais peu en ce moment à cause de mes visions a interprétation nébuleuse,  j'essayais de comprendre qui pouvait être ce visage sanglant.  

En y pensant, mes servantes aidaient a me vêtir,  me maquiller et me coiffer. Non que je pouvais le faire seule,  mais je suivais malgré moi les coutumes des lieux. Ensuite,  je marchais dans le jardins du pavillon afin de faire de la méditation et songeait à ma réflexion du matin lorsqu'un messager vint me tenir au courant des récentes nouvelles.  Un homme tuait des marchands sur son chemin de sang froid, les dires de la méthode me rappelait l'ignoble individu qui a assassiné une servante devant mes yeux,  de l'odeur de sa peau jusqu'à ses traits physiques je gardais son image déplaisante en mémoire. Il se situait dans la province de Noda,  mes racines maternelles dont la chaine montagneuse créer une frontière avec la bordure de l'empire voisin,  le Tsian.

Il allait probablement traversée ses terres pour marcher sur le territoire du Khagan. Il était hors de question qu'un aussi peu fiable et laid fasses la suite d'exploit sanglant ailleurs. Je rentra a l'intérieur afin d'envoyer une missive au khagan au plus vite,  chaque minute comptait dans ce cas-ci avant que cette assassin cherchait la prochaine victime.  

Spoiler:


Écrivais-je en inscrivant les moindres informations pouvant garantir une action décisive contre lui. J'ordonna a un messager de galoper a dos de cheval jusqu'au palais impérial du Tsian,  en faisant mine d'arriver dans les meilleurs délais.
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Burkhan Xaï

Burkhan Xaï


Messages : 48
Date d'inscription : 17/01/2015

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MessageSujet: Re: Une missive d'importance (Burkham Xai)   Une missive d'importance (Burkham Xai) EmptyLun 15 Juin - 16:52



C'était une journée comme une autre au Palais Impérial du Tsian. Après de nombreux événements extraordinaires, les choses rentraient dans l'ordre, pour le plus grand plaisir du Grand Khagan Burkhan Xaï. Ce dernier avait le cœur léger: malgré quelques péripéties, ses plans ne tarderaient pas à se concrétiser. Tôt ou tard, il épouserait Tshona Tchung, la Princesse Impériale retrouvée, qu'il avait tant peiné à rapatrier, et ensemble, ils régneraient sur l'Empire pour le bien du peuple. Dans l'affaire, il avait faillit perdre son propre frère, Lims. Mais malgré de graves blessures, sa vie n'était plus en danger, et le Prince se remettait tranquillement. Enfin, l'inquiétude légitime que portait Burkhan quand à la réaction de sa fille Alia, à l'annonce de l'arrivée d'une nouvelle femme dans sa vie, avait également été dissipée dès l'instant ou le regard des deux princesses s'étaient croisés. Vraiment, tout allait pour le mieux au Tsian.

Alors en pleine séance de visite du peuple, comme il en avait coutume, on annonça à Burkhan l'entrée d'un messager en provenance de la Cité Impériale de Kyang. Cela avait surpris le Khagan, qui n'attendait aucune nouvelle de la part de ses voisins. Et alors que le messager se présentait devant lui, et accomplissait les formalités de protocole d'usage, il parla enfin: Seigneur, j'ai ici en ma possession une missive de premier ordre, émanant de la cinquième princesse impériale de Kyang, Hitomi Tsunahiro. La Princesse désire vous transmettre des informations qu'elle croient importante. Burkhan considéra le messager. Il n'avait jamais entendu le nom de cette princesse, sinon dans des rapports de ses diplomates, et en conséquence il ne savait pas si les informations qu'elle daignait lui adresser avaient une quelconque valeur. Lisez. Ordonna-il finalement. Et le messager s'exécuta. Les nouvelles n'étaient pas bonnes. Selon la Princesse, il y avait de fortes chances pour qu'un terrible assassin jonche les terres du Tsian à ce moment même. Dans l'Empire Kyang, il était désigné comme responsable de multiples meurtres de marchands ambulants, ainsi que de gardes et d'une servante impériale, comme le témoignait plusieurs rapports de police, qui étaient joins à la missive. Toujours selon ces rapports, l'homme était roux, vêtu de noir, et portait deux épées sur son dos. Cela intriguait le Khagan: d'ordinaire, les assassins privilégiaient des armes plus discrètes, plus simple à transporter et à dissimuler. Tout à sa réflexion, il n'entendit pas immédiatement l'annonce de l'entrée du responsable de la police du Tsian. Ce ne fût que lorsque l'homme s'agenouilla devant lui que Burkhan lui prêta attention. Mon Khagan, commença le Chef de la Police. J'ai ici un rapport d'officiers de la province de Temshang. Il vient d'arriver, et j'ose croire qu'il mérite toute votre attention. Le Khagan fronça les sourcils. D'ordinaire, les policiers se débrouillaient seuls, au pire demandaient de l'aide aux forces armées. C'était la première fois que le Chef de la Police se déplaçait en personne pour ce genre de rapport. Se saisissant du dossier qu'on lui tendait, Burkhan en feuilleta quelques pages, avant de le fermer brusquement, et de se prendre la tête à deux mains. Tout autour de lui, les regards convergeaient, curieux de savoir ce qu'il se passait. Finalement, l'aîné de la septième génération des Xaï releva la tête, se leva dignement, et annonça: La séance est levée. Tous les conseillers sont priés de se rendre en salle de conseil immédiatement. Puis montrant l'exemple, il quitta la pièce.

Moins de dix minutes plus tard, le conseil était réuni. Sans plus de cérémonie, Burkhan commença: Si je vous ai convoqués dans l'urgence, c'est car nous faisons face à une situation sans précédent. Le rapport de police venant de Temshang fait état de l'annihilation totale d'un village. Celui-ci se situait à flanc de montagnes, à l'extrême ouest de l'Empire. Le rapport en conclut que le criminel arrivait probablement de Kyang. Il marqua une pause. Le nombre de victime s'élève à soixante-et-une. Hommes, femmes, enfants, vieillards, personne n'a été épargné et la police n'a aucun témoin. C'est un marchand ambulant qui a découvert la scène de crime au petit matin. L'enquête préliminaire a d'ores et déjà permis de l'écarter de la liste des suspects. Une nouvelle pause, le temps de digérer ce chiffre. Le Khagan considérait ses citoyens comme des parties intégrantes de sa personne. Sans qu'il ne puisse rien y faire, il venait d'en perdre soixante-et-une. Le rapport indique que la plupart des meurtres ont eu lieux sur la grande rue du village. Toutefois, la totalité des habitations, incluant celles qui étaient vide, ont été saccagés: portes arrachées, fenêtres brisées, ressources pillées, et j'en passe. Inutile d'ajouter que les villageois qui se cachaient dans leurs maisons ont tous été retrouvés et tués. Les conseillers avaient tous baissés les yeux, attristés par les terribles nouvelles. Concernant le mode opératoire, repris Burkhan. La plupart des victimes ont été décapitées, rendant leur identification compliquée pour la police. Après un premier examen des plaies, il a été conclut que des épées d'excellentes qualité avait été utilisées pour commettre les meurtres. Toute ces informations reçue de la part des policiers. Le tout combiné avec la lettre inquiétante de la Princesse de Kyang. Tout cela faisait planer le doute dans l'esprit du Khagan. Un doute partager par son conseiller militaire, qui le transposa en mot: Mon Khagan, ne croyez vous pas que... le responsable puisse être cet homme dont la Kyangaise fait état? C'est en effet ce que je tend à penser. Répondit calmement le Khagan. Ce fût ensuite au tour du conseiller politique d'élever la voix: Vous n'y pensez pas? Comment un homme seul aurait pu commettre soixante-et-un meurtre? S'il s'agit de l'assassin dont nous parle le Kyangaise, cela n'aurait rien d'étonnant. Jugea le conseiller militaire. Puis, répondant au regard circonspect de son collège politique, il élabora un peu plus. Si l'on observe la lettre de cette Princesse, on apprend que son assassin a tué une servante. Les servantes vivant au plus près de leur maîtresses, on peux en conclure que l'assassin a réussi à passer outre la sécurité qui incombe logiquement a une Princesse Impériale, a commettre son méfait, et à s'échapper sans être arrêté, et manifestement, si l'on en juge par les rapport de la police kyangaise, il a également envoyé plusieurs gardes au tapis. Un homme capable de faire cela seul, cela vous paraît-il si improbable qu'il puisse détruire un village qui ne compte aucun guerrier de formation dans ses rangs? Devant ces arguments imparable, le conseiller politique ne put qu'acquiescer. Ce fût ensuite au tour du conseiller aux affaires étrangères d'en remettre une couche. En plus, les modes opératoires, les armes du crime et la précédente destination du criminel, tout cela concorde. Définitivement, je pense que placer ce mystérieux assassin en haut de la liste des suspects est incontestable.

Un temps songeur face aux discussions de ses conseillers, Burkhan s'arracha enfin à sa torpeur pour répondre: C'est effectivement ce que je pense. Mais pour l'heure, si l'assassin est notre premier suspect, nous ne devons pas exclure la possibilité d'un simple raid de nomades. Quoi qu'il en soit, que le responsable soit l'assassin, une autre personne seule, ou un groupe entier, les faits demeurent: ils sont toujours en liberté. Pour l'instant, faute de mieux, envoyons des détachements de soldats supplémentaires à tous les khanats, et renforçons la vigilance. Nous même, restons sur nos gardes. Personne n'y trouva rien à redire. Et alors qu'il refermait le dossier, Burkhan remarqua un dernier élément. Interpellant son conseiller des affaires étrangères, il demanda: Le rapport indique que le, ou les, meurtriers ont tracés ce symbole un peu partout dans le village. Sauriez-vous me dire de quoi il s'agit? Il tendit le dossier au conseiller, et il ne fallut à ce dernier qu'une seconde d'observation pour comprendre: Mon Khagan, il s'agit du signe distinctif de l'élite militaire du Royaume de Soriyeo, les Lunes Rouges.

Fort de cette réponse, Burkhan leva la séance, et se dirigea vers ses appartements. Là, se saisissant de sa plume et d'un parchemin, il entama la rédaction de sa réponse à la Princesse de Kyang.
Burkhan Xaï a écrit:

A destination de la CInquième Princesse Impériale de Kyang, Hitomi Tsunahiro

Tout d'abord, je tiens à vous remercier de votre bonté de bien vouloir partager ces informations. Cette qualité restera dans ma mémoire, et jouera certainement un rôle le moment venu.

En ce qui concerne cet assassin, je vous envoie dans un premier temps mes plus sincères condoléances quand à ceux qui sont tombés sur vos terres. Chaque perte est rude, et mes prières vont aux familles. Puisse les Dieux guider ces nobles âmes sacrifiées dans l'autre monde.
Et malheureusement, je me dois en ce funèbre jour adresser de nouvelles prières à soixante-et-un des miens, sauvagement massacrés. En première place sur la liste des suspects, c'est bien votre homme qui s'y trouve. Faute de témoin, je ne puis vous révéler plus que ce que vous savez déjà concernant ses méthodes. Néanmoins, le rapport de police fait état de plusieurs gravures grossières réalisées sur les lieux du crime, toute représentant le symbole des fameuses Lunes Rouges de Soriyeo. Bien que je ne puisse me résoudre à croire à l'appartenance d'un tel individu à un groupe de noble guerriers, il n'en demeure pas moins que c'est un paramètre qui sera pris en compte le moment venu.

En espérant que nos deux Empires retrouvent au plus vite une paix et une quiétude qui leur sied bien mieux, je vous envoie, Princesse, mes plus sincères respects.
Burkhan Xaï, Grand Khagan du Tsian et Aîné de la septième génération de la famille Xaï.


Une fois sa lettre rédigée, le Khagan convoqua le messager Kyangais, et le chargea de retourner sain et sauf sur ses terres, avec son message. Le visage du Khagan était sombre. Il n'aimait pas cette idée, de savoir qu'un assassin peu orthodoxe et enclin à tuer pour le plaisir, marche sur ses terres.
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