Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV]
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Sun Xian Admin
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Sujet: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Mar 21 Oct - 1:25
L'objet bien emballé attendait, à porté de main de sa destinataire. Si elle déballait ce précieux présent, elle découvrirait une jolie boîte noire laquée et peinte à la main. Les images colorées qui avaient été peintes représentaient de nombreux motifs floraux fait d'un coup de pinceau agile et précis. La boîte était elle-même un beau cadeau et une œuvre d'art. Si la chanceuse osait ouvrir celle-ci, elle découvrirait à l'intérieur une magnifique épingle à cheveux suivant la forme à la mode de Soriyeo, toutefois, les talents d'artisanat et la façon dont le précieux métal de base avait été travaillé ressemblait plutôt au travail des meilleurs artisans de l'empire de Miyong, plus précisément sa capitale. La base de l'ornement était fait d'argent de bonne qualité et sertie d'aigues-marines d'un bleu pâle et pur. Le bout sur lequel était posé la décoration majeure représentait un grand papillon bleu, les ailes bleues étant en fait plusieurs petites aigues-marines rapprochées. De ce joli bout pendait trois colonnes de six petites perles chacune. Une autre épingle, plus petite, reposait sous la première. Elle était un peu plus simple, celle-ci n'étant pas la décoration majeure. Le bout était orné d'un petit papillon, rouge, cette fois-ci et il s'agissait de l'unique excentricité de ce deuxième bijou. Au centre de la boîte, séparant les deux ornements se trouvait un petit rouleau impérial, le papier reposant sur de la soie bleue. Si elle se saisissait de la première lettre de la correspondance promise entre le dragon et la renarde céleste, celle-ci pouvait voir des boucles d'oreilles assorties sous le parchemin.
Le message ne comportait aucun sceau, aucun nom concret, mais il ne pouvait y avoir de doute de la part de la destinataire sur l'identité de son correspondant.
Sian Nyang Fondatrice / Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Mar 21 Oct - 9:11
Année 1 du douzième cycle, Fin Aeing.
La journée avait été terriblement longue entre son retour a la capitale et par la même au palais, sa confrontation avec le roi, puis avec le conseil. Promouvoir le capitaine Choi Young au grade de commandant, rencontrée les "lunes Rouges" gradés présents dans la capitale. Se plier aux jeux du protocole. Si elle avait tenue, c'était uniquement par la promesse de ce que lui offrirait la soirée, une fois dans l'intimité de ses appartements privés. Sitôt la porte refermée derrière elle et ses serviteurs congédiés, elle s'approcha d'une table basse surplombait d'un miroir et ou était disposé peigne, bijoux et divers artifices de beauté. Elle s'installa confortablement sur quelques coussins moelleux avant de glisser devant elle un objet dont il lui avait été fait présent. Un présent de l'empereur de Miyong que le capitaine Choi Young lui avait remit a mi chemin de leur retour.
Bien qu'elle en ait déjà contempler l'ouvrage délicat après l'avoir déballer de son tissu de soie, elle ne put s’empêcher de glisser quelques doigts appréciateurs sur la surface d'un noir laquais. Elle y posa un regard rêveur, tandis que de sa main elle en dessinait les contours et motifs. En fermant les yeux, elle pouvait presque s'imaginer l'empereur faire de même. Un soupir, un frisson. *Elle sent derrière elle la chaleur enveloppante de sa présence. Ses mains sur ses épaules qui descendent le long de ses bras pour rejoindre ses doigts .. * Elle se secoue, se sermonne. Ouvre les yeux. Écartes ses doigts. " Ce genre de rêveries ne servaient a rien. " se sermonne t'elle. Elle reprend l'inspection du coffret. Bien qu'elle en connaisse son contenu, elle sait qu'il ne lui a pas encore dévoilé tout ses trésors, reste le plus précieux de tous.
Elle caresse d'un doigts les somptueuses épingles qui reposent sur un lit de satin. Ne résiste pas a la tentation de s'en saisir et de les plaquer délicatement sur sa chevelure avant de jeter un regard vers le miroir. Cela était du plus bel effet. Il fallait dire que l'empereur avait fait accomplir pour elle un travail des plus soignés. Une caresse sur les ailes des papillons, un souvenir, un sourire. Pourtant elle se détache, autant elle affectionne a leurs juste valeurs, si ce n'est plus, les présents de l'empereur, autant elle n'a qu'une hâte découvrir le contenu du rouleau qui trône au centre du coffret. Un rouleau impérial contenant les mots de l'empereur. Si elle avait eu espoir qu'il se souvienne de sa promesse d'écrire, jamais elle n'aurait crue qu'il le fasse si vite, alors même qu'elle n'avait pas encore quittée Miyong. C'est sans doute pourquoi son cœur tambourine si vite alors qu'elle entame sa lecture.
Mais avant cela se dévoile un autre présent, un qui lui était alors resté soigneusement cacher, dissimulait qu'il l'était sous le rouleau impérial. Elle s'en saisit, déposant bientôt au creux de sa main une paire de boucle d’oreilles assorties eux deux somptueuses épingles qu'elle contemplait un peu plus tôt. Elle les caresse puis ne peut s’empêcher de les essayer. Alors qu'elles pendent merveilleusement a ses oreilles, la princesse entame la lecture tant attendue.
Aux premiers mots, un souffle semble portait une voix familière a ses oreilles, "Renarde céleste". Elle porte la main a sa gorge, soupire lourdement, puis poursuit sa lecture. Les sensations qu'elle ressent alors que ses yeux courent sur la délicate écriture de l'empereur ne sont que folies et pourtant elle ne peut s’empêcher de les éprouver. Après avoir lue encore et encore ses mots, elle s'admet avec difficultés que malgré les quelques cycles déjà passés et la distance entre eux, il lui manque toujours plus que de raisons. S’efforcer de croire que ce n'était pas le cas avait été chose facile, en faire une réalité, s'avérerait semble t'il une tache bien plus difficile. C'est d'une main fébrile, dont les premiers mots dénotent d'une écriture un peu tremblante qu'elle rédige sa réponse.
Après avoir relue ses mots avec soin, la princesse avait nouée le rouleau qui en était porteur, d'un fil d'or. Elle avait ensuite posée délicatement ses lèvres dépourvus de tout artifice dessus et l'avait serré contre son cœur. Au matin ce dernier avait gagné un coffre au lit de soie, sur lequel reposaient déjà les présents pour la princesse CaiCai. Des soieries délicates, une petite bourse brodée avec soin et un petit cheval en verre soufflé. Quelques heures plus tard le coffre était embarqué a bord d'un bateau de commerce faisant voile vers les cotes de Miyong ou il arriverait deux cycles plus tard.
Sun Xian Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Jeu 6 Nov - 20:46
L'empereur de Miyong avait accueilli la lettre avec un enthousiasme jamais aperçu de ses serviteurs auparavant, et ce, même lorsqu'il visitait ses enfants et la concubine impériale, dame Lin Pin. Évidemment, personne ne connaissait la teneur du message et encore moins de qui celui-ci arrivait. Il n'y avait que Chen Po qui connaissait ce secret. Un secret plutôt simple et sans vilaine conséquence, mais un secret tout de même.
Le fils du ciel délaça le fil d'or qui retenait joliment le rouleau. Il avait attendu cinq cycles pour cette fameuse réponse. Cinq cycles à se demander si le capitaine avait définitivement offert son présent à la princesse. Cinq cycles à patienter pour une réponse qui peut-être n'arriverait jamais de la part de la princesse. Entre temps, il s'était occuper avec les affaires d'états. L'affaire Tankishi, la plupart du temps...
L'empereur s'adossa à son siège et soupira. Un certain mécontentement se lisait sur son expression. Il n'arrivait pas à croire que ses gardes avaient échoués à conserver le fils d'ancien ministre derrière les barreaux. Heureusement, celui-ci était en très mauvais état, il n'était certainement pas encore sorti du pays s'il comptait faire cela et son visage était marqué pour le restant de ses jours. Oui, il ne pouvait rester cacher plus longtemps, surtout avec le manque d'alliés et le peuple qui le dénoncerait rapidement pour récupérer la récompense généreuse qu'il avait annoncé. Entre temps, le traître qui avait libérer Tankishi avait été exécuter froidement après avoir été interroger pendant trois jours douloureux.
Sian Nyang Fondatrice / Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Jeu 6 Nov - 21:51
Année 1 du douzième cycle, Début Okang.
Prés de 5 cycles, c'est le temps qui avait passé entre le moment ou la première princesse royale de Soriyeo, Sian Nyang, avait répondu a la lettre de l'empereur de Miyong et le moment ou elle avait reçut a nouveau une lettre de lui. Quand l'attente se fait si longue, vous en venez a maudire jours après jours les distances qui vous séparent de l'objet de vos pensées. Maudire et guetter. Par chance, il n'y'avait pas eu qu'a attendre chaque jour de pouvoir lire a nouveau les mots de son cher ami, ses nouvelles fonctions, sa prise de pouvoir récente et son retour a la cour avait fait peser sur la princesse bon nombres de responsabilités qui l'avaient tenues occupées. Néanmoins pas suffisamment occupée pour qu'elle ne se précipite pas sur le courrier tant attendu dés son arrivée.
Elle avait lue la lettre a de nombreuses reprises, se délectant de chaque mots, son cœur se serrant a chaque fois sur ceux portant de funestes nouvelles, avant d'enfin se saisir de sa plume pour coucher a son tour une réponse dans sur rouleau qui serait bientôt cerclé de fil d'or. C'est un sourire lointain et doux sur les lèvres qu'elle se mit a l'ouvrage, heureuse que pour quelques instants, elle puisse se sentir proche de l'empereur. Si elle se convainquait chaque jour un peu plus que sa nostalgie envers Miyong était du a son manque de l'empire, elle ne pouvait pas non plus totalement ignorée que le manque de l'empereur n'y était pas étranger.
Elle enroula soigneusement le rouleau, y déposa un baiser, laissant ainsi quelques effluves de son parfum a la mure l'imprégnait. Puis après avoir fait préparer les présents promis pour la jeune princesse, elle fit demander a ce que tout ça partent en partance de Miyong par le premier bateau de commerce qui serait sur le départ. Le tout alla donc rejoindre dans la journée des marchandises embarquant sur un navire marchand qui ferait voile vers Miyong dés le lendemain matin. Partant avec la lettre, voguerait une funeste nouvelle. La première princesse Royale Sian-Nyang avait été victime d'une tentative d'assassinat et quand était venue le temps de lever l'encre, nul ne savait encore si elle avait survécu.
Sun Xian Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Jeu 20 Nov - 7:37
S'il y avait bien une chose que les serviteurs et les servantes savaient très bien faire au sein d'un établissement aussi important que le palais impérial, c'était bien l'acte de jaser, de se partager les nouvelles, rumeurs et faits véridiques compris. La servante pour laquelle la princesse aînée de Soriyeo avait risqué sa vie n'avait pas pu se retenir de raconter sa mésaventure et visiblement celle de la princesse à ses collègues et ses plus proches amies. Les collègues parlaient entre eux, les officiers importants apprennent la nouvelle morbide et ces informations privilégiées sortent rapidement des murs du palais pour parvenir aux oreilles curieuses du peuples et ses membres diversifiés. Évidemment, au final, l'information parcoure le territoire jusqu'à ce rendre aux marchands et aux marins friands d'informations exclusives sur la famille royale.
Chen Po congédia le murmure qui était chargé d'apporter les lettres privées de la part de la princesse de Soriyeo à l'eunuque impérial pour que celui-ci puisse ensuite les transmettre au fils du ciel siégeant sur le trône de Miyong. Toutefois, le serviteur, cette fois-ci, était porteur de biens funestes nouvelles et des informations provenant des Murmures de l'empereur n'étaient pas des paroles à prendre à la légère. Ils savaient pertinemment dénicher des informations fiables et des rumeurs dont il fallait être attentif. L'eunuque trépigna sur ses deux pieds, incertain de la façon dont il devait communiquer les faits à son souverain. Le serviteur impérial fit mander la concubine impériale, Zhuge Lin. L'eunuque a qui il avait fait ordonné de porter le message quitta la pièce dans laquelle il se trouvait, puis il alla rejoindre l'empereur dans son bureau avec un beau plateau de thé. Le thé favori du dragon.
L'empereur Sun Liu Ma leva brièvement les yeux vers l'eunuque lorsque celui-ci pénétra dans son bureau accompagné d'un plateau à thé. Il reconnut aussitôt les effluves exquises de son thé préféré. Les douces arômes eut le don de le distraire de son travail une parcelle de seconde avant que ses yeux en retourne au parchemin concernant des villageois qui avaient refusés de payer leurs taxes dans le sud du pays. La loi demandait à ce que tous qui en avaient les moyens doivent payer leurs taxes et remplir les coffres de l'empire. Cependant, l'endroit n'avait pas été choyé par la nature au cours de l'été. Toutefois, il ne pouvait pas retirer les taxes de ce mois-ci, cela ne plairait pas aux autorités. Il devait trouver un compromis ou une solution à ce problème, il n'avait pas besoin que les moins nantis le voient comme un empereur avide d'argent et sans cœur pour son peuple.
-Votre Majesté, je vous ai apporté à boire, déclara Chen Po qui s'approcha prudemment de l'empereur, le plateau tendu et la tête baissée de manière respectueuse. Ne pouvant résister à l'appel de ses papilles, l'empereur se saisit de la tasse fumante avec un sourire ravi, laissant les affaires d'états de côté un bref instant.
-Chen Po, tu sais me mettre de bonne humeur, je ne sais pas pourquoi, mais mes ministres ont eu la brillante idée de tous m'envoyer leurs plaintes cet après-midi.
Chen eut un sourire nerveux. En effet, n'auraient-ils pas pu choisir une meilleure journée? Comme hier, par exemple, ou dans trois mois quand la nouvelle d'une perte horrible aurait eu le temps de faire ses effets. Le serviteur se mordilla la lèvre inférieure avant de reculer lentement avec son plateau qu'il allait déposer sur une petite table sur le côté du bureau près d'une chaise réservée pour les invités. Après cela, Chen Po revint vers Sa Majesté, la lettre de la princesse ballotant sinistrement dans la manche de sa tenue de serviteur. Il ne connaissait toujours pas la meilleure façon de lui rapporter la nouvelle. En fait, avait-il réellement une bonne méthode pour communiquer pareille information? L'honnêteté était bien la seule option.
-Tu as l'air nerveux, Chen Po? remarqua l'empereur en se redressant sur son siège. Des soucis te préoccupent?
L'eunuque sursauta violemment, une main tripotant nerveusement le rouleau porteur de ce qui pouvait peut-être être les derniers mots de la princesse Sian Nyang de Soriyeo pour Sa Majesté. Il se racla la gorge.
-En fait, Votre Majesté, j'ai reçu la réponse de Sa Grâce, la princesse royale Sian Nyang de Soriyeo, avoua finalement Chen Po qui maudissait que fardeau encore présent sur ses épaules tremblantes. Cependant, peut-être devrais-je revenir plus tard puisque vous avez tant de trav...
Liu Ma bondit presque de son siège et ordonna à ce que l'eunuque lui donne le message. Chen Po tendit le rouleau royal encore porteur des traces de parfum de la princesse de Soriyeo, puis alla se saisir de la théière encore chaude pour servir un peu plus de thé à l'empereur. La tasse de l'empereur était encore à moitié pleine, mais il valait mieux pour tous de l'enivrer avec ses senteurs favorites. L'eunuque impérial observa attentivement son maître qui lisait le contenu de la lettre avec une ferveur qu'il lui voyait rarement. De son côté, Liu Ma lu la lettre à deux reprises avec de se rendre compte de l'attention que lui offrait son serviteur. Au bout de quelques minutes supplémentaires, il commença à s'interroger sur l'intérêt que lui portait soudainement Chen Po et ne put s'empêcher de le lui faire remarquer.
-Qu'y a-t-il, Chen Po? demanda curieusement l'empereur, prêt à une remarque poliment moqueuse de son fidèle subordonné. Un commentaire à faire, peut-être?
Chen Po n'eut pas le temps de répondre que la voix d'un eunuque se fit entendre clairement à l'entrée du bureau.
-Votre Majesté, la concubine impériale, Zhuge Lin, attends dehors.
L'eunuque impérial sursauta, puis il échangea un regard avec un empereur intrigué par la présence de sa concubine qui, habituellement, faisait toujours prévenir à l'avance si elle se présentait ou alors elle l'attendait qu'il demanda lui-même sa présence. Loin d'être naïf, Liu Ma lança une expression emplit de questionnements à son eunuque.
-Cela n'est pas dans ses habitudes de se présenter ainsi sans prévenir, mentionna l'empereur qui jeta un œil aux portes fermées. Et je n'ai pas fait appel à sa présence auprès de moi, peut-être il y a un souci avec mes filles.
Chen Po fit un mouvement pour empêcher l'empereur de se lever subitement. Liu Ma s'arrêta, puis s'adossa à nouveau à son siège, intrigué et partiellement inquiet du comportement qu'affichait l'eunuque. Il fronça des sourcils, demandant silencieusement des explications le plus rapidement possible.
-Je, Votre Majesté, je suis celui ayant fait appel à Zhuge Pin, admit Chen Po qui inclina doucement la tête. Je... Votre Majesté, en ce qui concernant Sa Grâce, la princesse de Soriyeo... je... j'ai entendu certaines choses.
L'empereur redressa la tête et fit tomber le plat de sa main sur son bureau. Il détestait lorsqu'une personne tournait autours du pot. Quelle nouvelle pouvait avoir son eunuque qui l'obligerait à faire appel à une femme de son harem et à paraître aussi nerveux devant lui.
-Je vous en pris, Votre Majesté, tuez-moi! s'exclama alors soudainement l'eunuque impérial qui se jeta par terre et se prosterna en un kowtow parfait à plusieurs reprises, implorant son maître, le fils du ciel, de lui prendre la vie avant même d'expliquer les raisons de son désarroi. Il débita finalement ses raisons au moment où l'empereur lui ordonna de s'expliquer pour son comportement.
Chen Po fit brusquement refermer les portes du bureau derrière lui. Au même moment où il entendu le déclic commun des portes qui se ferment complètement, on entendu le bruit d'un objet que l'on fracasse dans l'intimité du bureau. La concubine impériale, quant à elle, sursauta vivement sous la violence qui se semblait se produire derrière les barrières qui la séparait de son empereur. Elle lança une expression craintive, inquiète, mais surtout emplit de questionnement vers l'eunuque impérial et se dépêcha aussitôt de se joindre à elle pour lui faire part discrètement des informations qu'il avait tristement appris à son souverain. Secouée par la terrible nouvelle, Lin Pin porta une main tremblante à sa bouche entrouverte, puis dû s'asseoir sur un banc, ses jambes devenant soudainement faibles sous son poids délicat.
-Cela est terrible, et nous ne savons même pas si la princesse a péri sous cet acte abominable, dit la concubine qui secouait fébrilement la tête, ne voulant pas croire à un pareil évènement, comment... le prend Sa Majesté?
-Plutôt... bien, évoqua faiblement Chen Po avant de subitement entrer sa tête dans ses épaules en entendant un autre bruit violent venant de la pièce d'à côté. Cela devait être la théière qui devait y être passé aussi. Je crains vous avoir inviter pour rien, Zhuge Pin, Sa Majesté ne désire voir personne en ce moment, pardonnez-moi.
La jeune femme lui sourit aimablement. S'il y avait un individu qui subissait en premier les humeurs de l'empereur, bonnes comme mauvaises, Chen Po était bien cette personne. Elle inclina doucement la tête.
-Ne vous excusez pas, eunuque impérial Chen Po, je désire rester ici jusqu'à ce que Sa Majesté se soit calmé par lui-même, j'entrerai à ce moment-là, mes filles sont avec leurs nourrices attitrées, tout ira bien.
Elle leva un regard inquiet vers les portes du bureau. Oui, tout irait bien. Oui, car il le fallait. Lin avait parfaitement aperçu l'affection que semblait éprouvé son compagnon d'oreiller pour la princesse aînée de Soriyeo. Une lueur assez intense pour attiser la jalousie étouffée de l'impératrice elle-même. Il avait partagé innocemment son intérêt pour la jeune femme durant quelques conversations, mais elle savait fort bien que cet intérêt de sa part allait bien au-delà de l'amitié. Une femme sentait bien ce genre de chose. Ce talent ne l'avait pas exclus.
L'empereur de Miyong, après s'être légèrement calmé, retourna s'asseoir à son siège, puis débuta la lettre qu'il souhaitait remettre à la princesse de Soriyeo. Une femme aussi futée - et loin d'être ordinaire - qu'elle ne pouvait s'être laissé avoir par une tentative d'assassinat. Elle avait des ressources, des gardes et un sang hors du commun. Pourtant, l'image d'elle en train de se noyer dans son propre sang, la gorge ouverte n'avait rien pour lui plaire ou le rassurer quant au destin de sa céleste renarde. Il attrapa sa plume aux poils fins, allongea le papier blanchâtre sur son bureau, puis se mit à écrire. Sa main tremble et il ne remarqua pas les tâches noires tombées sur le papier, un beau signe de son angoisse.
Sian Nyang Fondatrice / Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Sam 10 Jan - 0:36
Année 1 du douzième cycle, Début Naaok.
Malgré les récents événements, comprenant une tentative d'assassinat envers sa personne et l'arrivée en Soriyeo de Tankishi Guan, la première princesse royale Sian-Nyang avait guettée avec impatience l'arrivée d'un certaine rouleau. Un rouleau qui comme toujours ne ferait pas que répondre au sien, mais bel et bien aux prières secrètes, auxquelles elle s’interdisait de penser, mais qu'elle ne pouvait s’empêcher de formuler dans les profondeurs les plus secrètes de son cœur.
Si elle s'était bien entendue douter que les nouvelles de la tentative d'assassinat envers sa personne feraient rapidement le tour des empires, elle n'avait en aucune façon émit l’hypothèse que la nouvelle de sa survie ne parviendrait pas en même temps que celle de la dite tentative d'assassinat. Ce fut visiblement son erreur. Dés qu'elle eut dépliée le rouleau tant attendue, elle remarqua immédiatement que son cher dragon se faisait fébrile de par les quelques taches d'encres qui venaient noircir ici et la la blancheur de ce document chéri. La cause la déstabilisa au plus au point, vu qu'elle dut rapidement se rendre a l'évidence. Elle était la cause des tourments qui agitaient l'empereur. Les horribles méfaits portés a son encontre avaient bien gagnés les contrées de Miyong, mais visiblement pas celle de sa survie .. Du moins pas a temps, semblait t'il. Elle espérait que depuis lors, l'empereur avait pu être rassurer quand a son état.
Malgré cet espoir plus que probable, elle se hâta de se saisir d'une plume et d'un rouleau afin d'elle même rendre nouvelle de sa survie a celui qui était devenu son plus cher ami. Sa hâte a le sortir de ses inquiétudes du d'ailleurs se ressentir dans son écriture et sans doute avec cela, la fébrilité qui l'agitait quand a l'idée de pouvoir a nouveau coucher sur le papier, ses quelques mots qu'elle aurait tant aimée lui dire en face ... Quoi que certains ne trouvèrent pas leurs chemins jusqu’à sa plume. Il y'a des choses que le cœur ressent que la raison se soit d'ignorer.
Comme il était devenu de coutume, le rouleau prit la mer par le premier bateau marchand en partance pour Miyong. Sous le bon vouloir de flots cléments, il parvint a la cours impériale vers la Mi Naaok.
Sun Xian Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Mar 13 Jan - 22:33
Chen Po s'inclina respectueusement devant le père de la nation et lui tendit solennellement le rouleau royal qu'il avait en main. C'est avec une hâte retenue que l'empereur de Miyong saisit la précieuse lettre d'une main tremblante. Un nouvel échange avec la princesse royale de Soriyeo indiquait que les dernières nouvelles à son sujet étaient belles et bien fondées. Sa renarde céleste était vivante et suffisamment bien portante pour être en mesure de lui écrire à nouveau. Il fit glisser sa main sur le rouleau, puis jeta un coup d'oeil sur le calendrier qui traînait toujours sur son bureau. La mi-naaok était arrivée.
Il lu le message à deux reprises, se délectant de la calligraphie de la princesse et de ces jolis mots. Son art du langage lui plaisait les yeux et le divertissait en plus d'apaiser ses sombres craintes. Sun Liu Ma désirait, à chaque lecture, de la revoir auprès de lui et marcher dans les jardins impériaux de son palais en sa bonne compagnie.
Le fils des cieux congédia Chen Po, celui-ci ferma les portes du bureau derrière lui avec un sourire rêveur aux lèvres. La bonne humeur de l'empereur annonçait une excellente journée pour tout le personnel du palais impérial et indiquait certainement que celui-ci daignerait rendre visite à son harem au cours de la soirée. L'eunuque impérial ferait certain d'en glisser un mot à son maître et tenterait aussi de le guider vers l'une des concubines qu'il n'avait pas visité depuis longtemps. Il n'avait rien contre Zhuge Lin, il adorait cette femme même! Cependant, son empereur avait plus de chance de concevoir s'il rendait visite à une autre. La concubine impériale lui avait déjà donné deux filles et rien de garantissait une troisième grossesse de sa part. Yurao Daying était la plus jeune du harem et certainement la plus apte à concevoir la vie avec Sa Majesté. Par le passé, l'empereur s'est toujours plu en sa compagnie joviale, mais il avait toujours dédaigné partager son lit avec celle-ci, car il la considérait trop jeune à l'époque. Des années s'étaient écoulées depuis sa venue sur le trône et Yurao avait bien vieilli. Oui, Chen Po lui parlerait de Yurao en temps et lieux.
Derrière les larges portes fidèlement gardées par deux eunuques à l'expression impassible, l'empereur relisait encore une fois la lettre de sa renarde, puis prépara les outils et le matériaux nécessaire pour sa réponse de manière posée. Pour sa propre réponse, il s'appliquerait encore plus que la dernière fois.
L'empereur de Miyong finalisa sa lettre et laissa l'encre sécher, impatiemment d'envoyer sa réponse le plus rapidement possible. Alors qu'il fixait l'encre encore humide, Chen Po fit son entrée dans la pièce, portant un plateau dans ses bras. Une maigre collation pour assouvir le creux de Sa Majesté accompagné d'un modeste thé pour une bonne digestion. Lorsque l'eunuque plaça la collation ainsi que la tasse de thé fumante sur l'espace encore libre du bureau, Sun Liu Ma se décida à parler.
-Chen Po, qu'est-il arrivé au luxueux rouleau de soie reçu dernièrement de la part de la province de Tsi Laï Mung? s'enquit soudainement le fils des cieux en saisissant une bouchée sucrée avant de la rincer avec une gorgée de thé chaud. Tu sais, celui bleu clair maculé de motifs de cerisiers en fleur.
L'eunuque leva un sourcil curieux face à la question, puis se mit à réfléchir.
-Il se trouve toujours dans vos effets personnels, Votre Majesté, j'ai cru comprendre que vous désiriez l'offrir en cadeau à une femme méritante, rétorqua l'eunuque en hochant doucement la tête. Avez-vous trouvé une heureuse élue, Votre Majesté?
Les deux hommes s'échangèrent un sourire complice, puis une fois l'encre séchée, l'empereur offrit le rouleau délicat à son ami et confident.
-Envois ce rouleau à qui de droit et ajoute la soie d'un bleu clair avec celui-ci, utilise les meilleurs moyens possibles afin que celle-ci soit bien conservée au cours du trajet, il ne faudrait pas qu'un matériel aussi précieux soit abîmé par la folie humaine, n'est-ce pas?
Chen Po hocha joyeusement la tête, puis dissimula le rouleau dans la manche ample de son uniforme d'eunuque impérial. Il prit ensuite congé de Sa Majesté et se rendit à la trésorerie personnelle de celui-ci afin de quérir la soie désirée. Oui, aujourd'hui était une bonne journée pour l'empereur de Miyong!
Il ignorait cependant qu'une silhouette féminine l'épiait discrètement lorsqu'il sorti de la trésorerie...
Sian Nyang Fondatrice / Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Mer 14 Jan - 1:13
Année 1 du douzième cycle, début Daeing.
Tandis que la première année du douzième cycle toucherait bientôt a sa fin, le mois de Daeing venait de débuter, amenant avec lui les premières neiges tenant au sol. Le royaume de Soriyeo recouvert de son épais manteau blanc se préparait avec allégresse aux fêtes des lanternes, qui pourtant ne seraient pas célébrés avant près de deux mois. Les préparatifs avaient cours jusqu'au palais royal qui voyait défilé en son sein a cette époque, haute noblesse et marchands prestigieux. Que de choses pour se réjouir dont, pourtant le regard brillant de la première princesse royale, sa mine rosie et son cœur en hâte, ne devaient rien a cela.
Les motifs de son humeur, si légère qu'elle se serait crue capable de flotter, étaient du a l'arrivée moins d'une heure plus tôt, d'un rouleau et d'un présent. Le tout en provenance de Miyong. Comme a chaque fois, quand on lui annonçait un rouleau en provenance de l'empire, son cœur se mettait en fête se permettant de ressentir ce qu'elle s'interdisait d'ordinaire. Mais ce n'était pourtant rien en comparaison de ce qu'elle avait ressentie en lisant les mots de l'empereur. Des mots qui résonnaient encore en elle, inlassablement et pour son plus grand bonheur. Jamais même dans les pensées que son cœur se permettait d'avoir, mais qu'elle taisait a sa raison, elle n'aurait espérée que l'empereur puisse partager le même genre de sentiments qui l'habitait depuis qu'ils s'étaient quittés. Et pourtant n'était ce pas ce que suggéré ses mots ? Tandis que ses yeux parcouraient a nouveau le rouleau, avide de se délecter encore et encore des paroles de son "cher ami", ses mains glissèrent sur l'étoffe de soie posée devant elle.
Une pièce de qualité a la texture incomparable et d'une couleur exceptionnelle. Si elle rêvait de l'instant ou elle pourrait la revêtir, ce n'était rien en comparaison de son impatience a l'idée de l'empereur la contemplant dans son présent. Alors qu'elle essayait tant bien que mal de maîtriser les battements de son cœur pour pouvoir a son tour poser ce que son être lui crier de dévoiler sur papier, elle fut interrompue par un coup discret a la porte. Elle délaissa a regret l'étoffe soyeuse et le rouleau pour faire entré son visiteur. Elle fut surprise de découvrir qu'il s'agissait de l'eunuque en chef du roi. Ce dernier après s’être incliné respectueusement la regarda l’œil soucieux. " Que votre altesse me pardonne cette arrivée impromptue, mais le roi vous fait mander en salle du conseil. " La princesse haussa un sourcil étonné. " En salle du conseil dites vous, y'aurait il une urgence ou quelconque situation de crise ? " C'était la les deux seuls motifs en dehors d'une réunion du conseil ou cette salle était utilisée. L'eunuque baissa le regard, se dandinant légèrement sur lui même. Il avait l'air visiblement mal a l'aise. Ce qui n'augurait rien de bon. " Rien de la sorte votre altesse, il est juste qu'une réunion du conseil s'y tien et que ... " Sian Nyang se leva brusquement, scrutant le pauvre eunuque qui a mesure de la conversation semblait se ratatiner sur lui même. " Comment se fait il que je n'ai pas été informée de cette réunion en tant que membre du conseil ? " Cette fois le pauvre eunuque bien qu'ayant viré cramoisie, se redressa fièrement, débitant rapidement quelques paroles d'un air hautain mais fort respectueux. " Il s'agit la de l'office de vos jeunes frères et quelques membres du cabinet de sa majesté. Le roi m'a fait mandé pour que je puisse vous prévenir. "
Cette dernière information était fort appréciable, son frère tout roi qu'il était, été également un homme d'honneur, en ce sens il ne l'aurait jamais éloigné volontairement d'une réunion du conseil ou elle avait désormais place de plein droit et ce a plus d'un titre. Néanmoins le fait que la dite réunion soit de l'initiative de ses deux autres frères et de certains membres du cabinet du roi sans que l'on ait jugé bon de l'y convier la tourmentait quelques peu. Après quelques politesses d'usage, elle congédia l'eunuque puis se hâta vers le pavillon royal, non sans avoir pris au préalable le temps de ranger soigneusement et a l'abris le précieux présent de l'empereur de Miyong et son rouleau. Tout le chemin, le regret de n'avoir pu lui répondre comprima son cœur, mais qu'importe elle savait que le moment venu, sa joie serait toujours intacte .. Quelques heures de plus ne changeraient rien a son allégresse. Du moins le croyait t'elle alors.
Lorsqu'elle pénétra dans la salle du conseil, l'ambiance sembla se charger, ses soutiens la regarder l'air anxieux, quand aux autres, ils n'auraient pas pu lui êtres plus hostiles. Le seul a l’accueillir le regard bienveillant et visiblement soulagé, fut le roi, ce qui ne fut pas sans provoquer l'étonnement de la princesse. Qu'est ce qui se tramait dont en ces lieux ? Alors qu'elle prenait place dans son siège, a la droite du roi, son frère cadet pris la parole sans même daigné lui accorder un regard. " Il me semble que ce genre de questions ne nécessite guerre la présence d'une femme. " Avant qu'elle ne rétorque quoi que ce soit, le roi se leva et prit la parole. " Je vous rappelle mon frère que notre sœur est votre aînée, la première princesse royale de Soriyeo. A ce titre, elle mérite votre respect, de plus par vote elle a sa place dans ce conseil avec autant de légitimé que la votre, je vous prierais de ne pas l'oublier quand vous vous adressez a elle. " Le roi prit a nouveau place avant de poursuivre, cette fois en ne quittant pas sa sœur du regard, comme si il eu voulut épié la moindre parcelle de réaction qu'elle aurait a ses mots. Ce qui eut pour effet immédiat d'enserrer son cœur dans un étau. Elle n'aurait sue dire pourquoi, mais elle avait l'horrible sensation que sa journée qui avait si bien commencée allait prendre une tournure radicalement différente. Mais elle ne s'imaginait pas alors a quel point.
Comme si il avait voulut faire grand effet, le roi patienta un bref instant puis il enchaîna. " De plus vu que cette réunion a pour but de discuter de nos relations avec Miyong et qu'elle est notre dernière ambassadrice a s'y être rendue, il me semble sa place toute désignée a nos cotés. " L'étau se serra de plus belle. Son frère ne la quittait pas des yeux, quoi qu'il dise, elle sentait qu'il comptait sur sa réaction pour élucider un mystère. " Mon frère, étant donné que l'empereur a refusé sa main, je doute que sa voix soit pertinente sur le sujet. " Cette fois son cœur n'était plus enserré dans un étau, non il avait cessé de battre. Du moins l'aurait t'elle préférait, ainsi elle n'aurait pas eu a entendre la suite. " Bien que l'union désirée entre notre sœur et l'empereur n'ait pas aboutie, il me semble qu'elle a tissée avec de lui de forts liens .. D'amitié. " Le roi insista curieusement sur ces derniers mots, si bien qu'avant même qu'il ne lui fasse sa demande, le sang de la princesse se glaça. " A ce titre ma sœur, je me suis dit que nul autre que vous même, ne saurez mieux a même de proposer a l'empereur une alliance avec notre famille. " Chaque mot qu'il prononçait la mettait au supplice, pourtant elle teint bon, souriante, le regard fixe. Elle savait désormais ce qu'il cherchait. Le roi ne lui voulait peut être pas de mal, mais elle n'en restait pas moins une menace a son trône, il avait du la faire surveiller, il n'était pas ignorant quand aux lettres en provenance de Miyong qui lui arrivaient régulièrement. " La situation actuelle des empires, a savoir le Tsian qui nous tient sous le joug de ses demandes de tributs et un Kyang qui semble plus instable que jamais, il nous faut consolider nos liens avec Miyong. Pour cela quoi de plus solide qu'une union entre famille royale et impériale. "
L'espace d'une seconde, il eut l'air de regretter les mots qu'il allait prononcé, mais il était roi, il ne faisait pas dans la sensiblerie, il alla dont au bout des choses, heurtant par la même sévèrement les sentiments de sa sœur. " Bien que vous n'ayez pas eu l'art de lui plaire en tant qu'épouse, peut être serait il favorable a l'idée de s'unir a une des autres princesses de la famille royale. Qui mieux que vous ma sœur pour lui vanter les charmes et mérites de nos sœurs ? Accepteriez vous de lui écrire en ce sens ? Après tout plus qu'une princesse de Soriyeo, vous êtes membre du conseil et diplomate royale. " La princesse se leva, sans aucune trace d'émotion, un sourire neutre s'étirant sur ses traits. Son regard se posa dans celui de son frère et roi. Elle y lut détermination et regrets, ce qu'il devait également lire en elle. Elle savait qu'elle réponse il s'attendait a obtenir. Il se trompait. Bien que cela lui soit d'une douleur inconcevable, brisant chaque fibre de son être et réduisant son cœur en un millier d'éclat, elle prononça de mots contraires a ceux que lui hurler son cœur. " Il me sera un honneur de m'acquitter de cette tache votre majesté. Je ne vous en garantis pas la réussite, car je ne saurais dire si l'empereur désire agrandir son harem, mais sachez que je vais lui écrire dés ce jour afin de lui soumettre votre bienveillante proposition, nul doute qu'il la recevra avec toute la courtoisie et l'attention qu'elle mérite. "
Le roi lui adressa un regard intrigué, pourtant un soupçon de regret y percer également. Non, elle ne lui abandonnerait pas le royaume. Dusse t'elle renoncée a ce que son cœur lui soufflait être son plus cher désir. Et pour cause, il avait raison, qu'importe les rouleaux échangés, qu'importe les mots de l'empereur, qu'importe son allégresse a les lire, ou qu'importe les sentiments qu'elle s’efforçait de taire. L'empereur n'avait jamais manifesté quelconque envie de l'épouser, pas même pour la sauver d'une union avec Tankishi. Autour d'eux, le silence c'était fait. Ses soutiens la regarder avec soulagement, tandis que ceux du roi, y compris ses frères semblaient peu ravis a l'idée que pareille tache lui soit soit confiée. Le roi quoi que quelque peu désappointé par le choix de la princesse lui donna quelques détails quand a la "mission" dont elle s'était vue charger puis le conseil fut libre de prendre congé. Elle fut la première a sortir, digne, droite. Elle se rendit rapidement dans ses appartement, s'installa a sa table de travail ou elle sortie consciencieusement son matériel d'écriture, mais la première chose a ternir la blancheur de la lettre ne fut pas noire et d'encre, ce fut la transparence d'une larme qui heurta douloureusement le rouleau après avoir tracée un sillon brûlant sur les joues de la princesse.
Dire qu'une heure plus tôt, le cœur emplie d'allégresse, elle se faisait une joie et une hâte de répondre a son dragon, et voila que désormais c'était le cœur lourd et la main hésitante qu'elle devait se résoudre a le faire. Ce qui expliqua sans doute le nombre de rouleau qui termina au sol tandis qu'elle se devait de recommencer encore et encore jusqu’à un résultat satisfaisant, du moins pour la circonstance mais certainement pas pour elle.
Sian Nyang due relire un nombre incalculable de fois le rouleau, sans compter le nombre de fois ou elle du le réécrire avant de consentir a enfin lui faire gagner le port. Ces mots étaient les plus dures qu'il lui ai jamais fallut écrire. Tant par leur contenu que par l'éloignement et la réserve qu'elle avait due s'imposer pour les écrire. Comment aurait t'elle pue se montrer sincère et démonstrative envers celui qui peut être deviendrait l'époux d'une de ses sœurs. Elle n'en n'avait pas le droit, qu'importe a quel point cela lui était cruel et douloureux.
Le rouleau partie donc, voguant sur les flots pendant prés de deux cycles en compagnie d'un pré contrat quand a une union entre Soriyeo et Miyong. De l'allégresse et du bonheur ressentie a la lecture des mots de l'empereur, il ne restait rien, si ce n'est les relire encore et encore, tandis que submerger de regrets et de peine, la princesse serrait contre son cœur une étoffe soyeuse qui serait peut être bien le dernier cadeau de celui que bien malgré elle, avait commencée a aimer et que maintenant elle se devait d'oublier. Le cœur et la raison étaient souvent ennemis mais curieusement c'est quand la douleur s'en venait a vous accabler, qu'ils tombaient d'accord, vous forçant a vous avouer ce que vous auriez préférer continuer de vous taire. Un amour qui ne pouvait être.
Sun Xian Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Ven 23 Jan - 7:12
Quelques temps durant la mi-daeing.
Une fois rendu au cinquième paragraphe de la lettre, l'empereur de Miyong cessa sa lecture et posa doucement le rouleau sur son bureau sous le regard intrigué de son eunuque impérial. Inquiet, Chen Po demanda à son maître si celui allait bien et si la lettre de sa bien-aimée - bien qu'il n'eut pas désigné la princesse ainsi face au fils des cieux - contenait de mauvaises nouvelles la concernant. Les doigts crispés sur le bord de son bureau, Liu M secoua doucement la tête comme unique réponse. De mauvaises nouvelles, non, pas encore. Cependant, il ne pouvait s'empêcher de détecter une certaine froideur au travers des mots de sa belle renarde. « À sa Grandeur, Sun Liu Ma, empereur de Miyong et notre ami » répéta-t-il intérieurement en fronçant des sourcils. Elle avait définitivement écrit « notre ami » et le « notre » avait fait tiquer l'empereur. Si ce message n'avait pas été dicter par une autre personne, alors celle-ci écrivait selon les ordres d'autrui. Son frère, le roi de Soriyeo, assurément. Toutefois, cela l'énervait un peu que le souverain voisin lui fasse parvenir un message par l'entremise de sa royale sœur. Lorsqu'il reprit sa lecture, il comprit aussitôt le pourquoi du comment avec un sombre regard.
Une fois qu'il eut parcourut l'entièreté de la lettre au complet à deux reprises, il reposa le rouleau à nouveau devant lui, posa ses coudes sur le bureau, croisa les mains et apposa son menton pensif sur le dos de ses mains jointes. Il ferma brièvement les yeux et laissa s'échapper un soupir lasse.
Il rouvrit les yeux sur les formalités et le fameux contrat dont avait parlé la première princesse royale de Soriyeo au courant de sa dernière lettre. Il n'avait toujours pas ouvert ceux-ci. Il savait très bien ce que ces documents contiendraient, cela faisait bien longtemps que le royaume de Soriyeo lui tendait les mains de ses femmes royales. Toutefois, l'empereur ne pouvait cesser de penser que le roi le prenait pour un idiot. Le fonctionnement de son harem n'était pas aussi simple que les étrangers pouvaient penser. Il y avait un code, des protocoles à suivre! Il ne possédait officiellement qu'une seule épouse légitime et il s'agissait de l'impératrice. Afin de conclure une alliance efficace avec un royaume voisin, c'était cette place qu'il devrait offrir à la nouvelle venue. Il n'allait certainement pas divorcé l'impératrice ou la faire assassiner pour un mariage avec une femme de Soriyeo, même si un tel engagement consoliderait de puissants liens et apporterait une certaine sécurité auprès du royaume de Soriyeo, bien qu'il ne fut pas spécialement intimidé par celui-ci.
Il se massa paresseusement les tempes. Une nouvelle demande officielle du roi ne devrait pas tarder à arriver et avec cela, il devrait en discuter ouvertement avec les membres de son conseil et les divers ministres qui l'aident à gouverner son pays. Comme eux, il voyait un bel avenir en une alliance maritale avec le royaume de Soriyeo, mais la place n'était pas disponible. La place de concubine de bas rang ne ferait certainement pas reculer une armée de Soriyeo s'ils venaient à s'en prendre à lui. Même s'il prenait une princesse de Soriyeo dans sa vie, celle-ci n'aurait pas un haut rang dans le harem, et ce, malgré son rang en Soriyeo.
Au bout de quelques minutes de réflexion, il décida de prendre son pinceau aux poils fins afin d'écrire une réponse formelle. Elle s'était adressé à lui comme on discute respectueusement avec un étranger important, alors il ferait de même. De toute façon, il ne pouvait garantir que cette lettre ne finirait pas entre les mains d'un autre. Son frère désirerait certainement parcourir lui-même la réponse qu'il aurait écrite. Une sage décision. Tant qu'il ne s'apercevait pas des lettres précédentes...
L'empereur attendit que l'encre sèche, se relit une dernière et décida ensuite de donner le message à Chen Po. L'eunuque regarda silencieusement le message, curieux de son contenu. D'après la tête de son souverain et la taille du message, il devina que celui-ci de devait pas être particulièrement fier. Toutefois, le serviteur salua tout de même le dragon de Miyong et se retira, prêt à envoyer la précieuse lettre à sa destinataire.
Sian Nyang Fondatrice / Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Ven 23 Jan - 9:52
Année 1 du douzième cycle, début Eternok.
Un rouleau arriva a la Mi Daeing. Il venait de Myong. Il venait de l'empereur. Pourtant contrairement a ses habitudes, la première princesse royale Sian Nyang ne l'avait pas attendue avec impatience. Elle l'avait plutôt redoutée, craignant la réponse qu'il contiendrait. Peut être même aurait t'elle voulue qu'il n'arrive jamais. Non, qu'importe la douleur éprouvée ou ce qu'elle découvrirait dans les mots de l'empereur, mieux valait une réponse non souhaitée plutôt que de ne jamais plus pouvoir lire ses mots. C'est la, la conclusion a laquelle elle arriva, quand plusieurs heures après son arrivée au palais, elle se décida enfin a briser le cachet du rouleau et a le lire.
C'est retenant son souffle et le cœur tambourinant durement dans sa poitrine qu'elle entama sa lecture. Le ton était froid, protocolaire, politique, plus encore que le sien. Il existait un tel gouffre entre ce rouleau et le précédent que lui avait écrit l'empereur, qu'elle ne put empêcher ses yeux de briller de quelques larmes. Ainsi dont les dés en étaient jetés. Elle allait revoir Myong, elle allait revoir l'empereur, un désir qui la tourmentait jusque dans les tréfonds de son être depuis de nombreux cycles, mais pourquoi fallut il que ce fut en de si cruelles circonstances.
Cette invitation a demi mot qu'il lui avait faite, elle l'avait comprise, elle l'avait espérée, mais pas en ces conditions. Pas pour se voir devoir offrir a cet homme, qui comptait pour elle plus qu'elle ne l'aurait du le permettre, une de ses sœurs en mariage. S'était elle méprise sur ses mots, ne voyait il dont en elle rien de plus qu'une amie fidèle de Soriyeo, a même de le conseiller dans pareille situation. L'idée lui était intolérable et pourtant elle se refusait a croire que son cher Dragon est pue la faire demander pour pareil mission si il avait eu conscience de ce qu'elle ressentait pour lui. Fort bien, elle était princesse, diplomate et ambassadrice avant toute chose, comme lui était empereur. Elle ferait ce qu'il attendait d'elle. Elle se rendrait en Miyong, mais sans cette allégresse qu'elle avait pensée éprouver quand l'occasion arriverait. Les dieux avaient parfois de bien cruels desseins.
Une fois sa décision prise, le reste fut assez flou. Une discutions avec le roi qui sembla étonné mais visiblement satisfait. Il la laissa partir comme on laisse partir quelqu'un que l'on ne reverra pas avant longtemps, tout en l'abreuvant de quelques paroles mystérieuses quand au fait que l'avenir lui donnerait rapidement tort ou raison. Il y'eut également une réunion du conseil, des recommandations, des demandes, du soulagement, de la crainte puis les préparatifs. Elle fit tout cela dans la hâte et en même temps avec plus de lenteur que nécessaire, comme si esprit et cœur n'arrivaient pas a se mettre d'accord. Elle désirait revoir l'empereur, croiser son regard, sentir son souffle prés d'elle, ses bras se posaient délicatement .. Elle désirait des choses qui n'arriveraient pas, qui n'auraient d'ailleurs jamais dus arriver. Qu'importe ce qu'elle désirait, ce qui primait sur le reste, c'est ce qu'elle redoutait. Ces faits la étaient réels, tangibles et d'autant plus douloureux. Oui, elle repartait pour Miyong mais pour unir une de ses sœurs a celui qu'elle rejoignait chaque nuit en rêves.
Un rouleau partit avant elle. Comme de coutume, le jour ou celui en provenance de Miyong était arrivé. Mais cette fois le rouleau n'avait pas été de sa main, elle n'en avait pas eu le courage. Une lâcheté dont elle se réprimander sévèrement en pensées. Mais n'était ce déjà pas suffisant de devoir retourner en Miyong en ces conditions. N' aurait est ce pas été trop demander qu'elle doive en plus écrire de manière impersonnelle l'annonce de sa venue .. Non le précédent rouleau lui avait trop coûté, son voyage lui coûterait plus encore., autant se préserver autant qu'elle le pouvait. Puis il était de manière fort adéquate que ce soit le bureau du protocole qui annonce sa venue, après tout elle y allait en tant qu'ambassadrice et avec une mission royale. Protocolaire et diplomatique, n'est pas dont ainsi qu'auraient dus rester leurs relations ? Pourtant malgré les douleurs a venir, elle ne regrettait rien.
Sun Xian Admin
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV] Jeu 29 Jan - 20:38
Le temps était particulièrement nuageux depuis le dernier cycle. Un temps qui se jumelait bien avec l'humour sombre et l'expression cynique qui ne quittait pas le visage de Sa Majesté de Miyong. Son cœur s'était refroidit et la seule personne qui avait réussi à mener un sourire à ses lèvres avait été Zhuge Pin, accompagnée de ses deux seules filles. Au cours d'une nuit, il était resté longuement éveillé aux côtés de la concubine impériale, fixant le plafond de son lit sans le voir. Il tentait désespérément de faire le point dans sa vie et résumer les tâches qui lui incombaient depuis son ascension au trône du dragon de Miyong. Plusieurs questions demeuraient même après trente ans d'existence. Le sort de sa mère biologique, la malédiction qui possédait son œil droit et sa progéniture manquante. Cette nuit-là, il avait eu un sommeil drôlement agité. Le ciel menaçait de tomber un peu plus à chaque jour et la température faiblissait étonnamment vite, annonçant l'arrivée d'un hiver rigoureux. Il veillerait à ce que les siens possédaient suffisamment de charbon purifié et de bois pour se réchauffer aisément au cours de la saison froide, parfois surnommée la saison grise par le peuple.
Quelques jours plus tard, il reçu le message du roi de Soriyeo. Personnellement, il ne s'attendait pas à une nouvelle lettre de la part de la princesse royale, mais une partie de lui-même avait tout de même espéré un dernier mot. Cela n'avait plus réellement d'importance puisqu'il la reverrait bientôt afin de conclure le marchandisage de l'une de ses sœurs. Il était certain que cette action devait horripiler sa renarde, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Son frère était au pouvoir et malgré la force de son esprit, elle restait une femme.
À cette réflexion, il se passa une main dans les cheveux et se rinça la bouche d'une dernière gorgée de thé parfumé. Les traits alourdit par une fatigue lancinante, il décida ensuite de se remettre au travail. Ses problèmes pouvaient attendre, mais ceux du peuple ne pouvaient pas. Il avait plusieurs préparations à terminer pour l'arrivée de l'hiver. Son objectif était de préserver la vie autant que possible au cours de la saison hivernale et éviter le plus de perte possible. Les temples travaillaient fort à héberger et guider les plus malheureux et les provinces de Miyong possédaient beaucoup de camps veillant à offrir soins et nourriture nécessaires à ceux dans le besoin, toutefois, ces endroits demandaient des fonds et malgré son envie d'aider, l'empereur savait qu'il ne pouvait vider entièrement les coffres impériaux pour s'occuper d'autrui. Heureusement, les techniques d'aménagement et le meilleur contrôle des taxes aidaient beaucoup en ce sens.
Un cycle plus tard, l'empereur de Miyong se retrouvait parmi ses deux filles. La princesse Cai Cai s'amusait à distraire ses parents avec ses habilités débutantes sur un guqin pendant que sa jeune sœur, la princesse Cai Yue restait sagement sur les genoux de son père à jouer silencieusement avec une poupée confectionnée par la concubine impériale, Zhuge Lin. Certains enfants étaient moins agités que d'autre s'évertuait à penser le dragon, mais cela l'embêtait que Cai Yue n'était pas directement porté à la communication. Toutefois, elle souriait plus régulièrement lui avait déclaré Lin un peu plus tôt dans la journée.
-J'ai entendu dire qu'une escorte en provenance du royaume de Soriyeo ne tarderait pas à rejoindre le palais, lui souffla discrètement la concubine afin de ne pas déranger la pratique de sa fille aînée. La saison froide s'approche, je crains que cette année, les tombées de neige seront énormes, il serait sage de les garder parmi nous au cours de l'hiver. Les routes sont dangereuses peuvent être dangereuses.
L'empereur caressa doucement la tête de Cai Yue, puis hocha silencieusement la tête au commentaire de la jeune femme. En effet, il ne pourrait se permettre de laisser une personne aussi importante que la princesse de Soriyeo repartir pour son pays pendant les grosses tombées de neige. C'était dangereux et il valait mieux pour sa santé de demeurer entre les murs du palais, au chaud et en sécurité. Le vent avait tendance à être sec et porteur de maladie pendant la saison grise.
-Votre Majesté, il y a une chose que je souhaiterais discuter avec vous, dit Zhuge Pin d'une voix hésitante avant d'être soudainement interrompue par de l'agitation provenant de l'extérieur. Il semblerait qu'une voix accourait dans leur direction. La princesse Cai Cai cessa aussitôt de jouer et tourna la tête vers l'entrée.
Un eunuque apparut alors à l'intérieur, essoufflée, puis se laissa choir à genoux afin de saluer respectueusement l'empereur. Apercevant l'expression horrifié sur le serviteur qu'il reconnut être au service de l'impératrice, Liu Ma confia la princesse Cai Yue à sa mère doucement avant de redresser l'échine. Il lui ordonna de se calmer, de reprendre son souffle puis de lui dire ce qu'il n'allait pas.
-V-Votre Majesté! L'eunuque s'inclina très bas, son menton touchait presque le plancher. S-Sa Grandeur, l'impératrice, s'est effondrée!
[Conclusion de ce rp]
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Sujet: Re: Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV]
Qu'est-ce que le dragon souffle au renard? [Correspondance PV]