De sang et de soie.
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 Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. )

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AuteurMessage
Tshona Tchung

Tshona Tchung


Messages : 42
Date d'inscription : 23/09/2014

Feuille de personnage
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Age:: 28

Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. ) Empty
MessageSujet: Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. )   Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. ) EmptyMar 23 Sep - 11:03

feat Personnalité choisie
Tshona Tchung
Les chemins d'un destin tourmenté.


Présentation




Prénom/Nom:
Tshona Tchung

Âge: 28
Sexe : Féminin
Localisation : Le Tsian de naissance, par la suite, nomade.
Métier : Princesse impériale du Tsian. Ancien médecin royal de Soriyeo. Esclave en fuite. Guerrière. Pour faire court, nous dirons Guérisseuse/Guerrière.



Particularité(s): Hormis le fait d’être une princesse du Tsian en fuite ? Hormis le fait d’être une esclave en fuite ? Non, rien. Si ce n'est peut être le fait de se camoufler tout le temps ou presque sous une épaisse armure masculine.

 Classe d'arme :  Corps a Corps ( Epée/ Tantō / Senbon ) / A distance ( Arc / Senbon ). Ayant passée bons nombres d'années a apprendre l'art du combat et ses techniques en compagnie de l'élite des armées de Soriyeo, "Les Lunes Rouges", Tshona Tchung a acquis l'excellent maniement de nombreuses armes, tant au corps a corps qu'a distance. Ses armes de prédilection sont l'épée, l'arc et les Senbon.

Équipement :  Il fut un temps ou ses possessions étaient vastes. Douces soieries, bijoux scintillants, ornement fastueux, broderies délicates, quantités de livres ... C'était le temps d'une autre époque, d'une autre vie. Aujourd'hui elle ne possède plus rien, si ce n'est son équipement: Un sac noir de simple manufacture et sans fioritures aucunes, contenant son nécessaire de vie et ses effets de guérisseuse. Son armure qui bien que lourde et imposante est une merveille aux yeux de tout a chacun. En cuir noir et rouge, aux gravures d'or délicates, elle est complétée, accrochée aux épaules, par une cape couleur sang du plus bel effet, d'une paire de gant en cuir noir et d' une longue paire de bottes en cuir noir également. Un arc et son carquois, un des deux seuls vestiges de sa vie passée en tant que princesse impériale du Tsian.. Sa fidèle épée, un présent de l'ancien roi de Soriyeo. Plus légère qu'elle n'y parait, elle s'adapte parfaitement a la morphologie de son bras, lui permettant avec aisance, agilité et rapidité dans son maniement. Lame d'acier trempé, fine et malléable, pommeau en argent. Elle la porte a la taille dans un fourreau aux couleurs de son armure. Un Tantō dissimulé dans chaque botte, l'un a l'air simple et de peu de valeur, il en a pourtant une grande, une que nulle ne voit. Une valeur sentimentale. Il est orné d'une Lune rouge. L'autre est tout son contraire. Une lame fine, travaillée avec un soin délicat, un pommeau gravé de l’emblème de la famille impériale du Tsian et un fourreau dont les délicates gravures sont recouvertes de quelques pierres précieuses. Pour finir, accrochée a sa taille, pend une petite bourse de velours noir pleine de Senbon .
By Mi


Description physique:



Que cache l'imposante armure qui recouvre son corps ? Une peau pale, d'un blanc d’albâtre. Douce et délicate, vestige fragile d'une autre vie. Des courbes harmonieuses. Point de maigreur, ni d'os saillant. Des hanches bien dessinées. Une poitrine arrondie juste comme il le faut, bien qu'elle soit étroitement enserrée dans des bandes de tissus blanc. Quelques muscles finement dessinés, sans qu'ils ne viennent entachés le joli tableau peint par son corps. De longues jambes a la mesure de sa taille, d'un bon mètre soixante dix. Sous le casque et son voile de maille, se dévoile un visage joliment dessiné. Un regard profond, chaud, enivrant. Des yeux en amende, couleur chocolat, ourlés de longs cils et de sourcils fin, une bouche aux lèvres charnues. Une nuque délicate et une longue chevelure d’ébène, qui par but pratique est le plus souvent enroulé en chignon strict ou torsadé en tresse élégante complètent ce tableau ensorcelant.

Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. ) 159454tumblrmhq01z2GxV1ql41ypo1250 Tshona Tchung ( Princesse impériale du Tsian, ancien médecin royal de Soriyeo & esclave en fuite. ) 717568tumblrmhq01z2GxV1ql41ypo7250


Description mental:



Tshona Tchung est un subtile mélange d'étonnant et de complexité. Elle a la douceur d'une guérisseuse alliée a la brusquerie d'une guerrière. De quoi surprendre et pourtant cela n'est encore rien en comparaison du reste. Que dire d'une femme qui a gardée tout des manières délicates de la princesse qu'elle fut, mais qui pourtant court et galope épée en mains, tandis qu'elle passe ses nuits a la belle étoile ? Volontaire, un brin têtue, espiègle, maligne, intelligente et courageuse. Dire qu'elle a fort tempérament serait peut dire. Fixant toujours son regard dans celui d’autrui, sans timidité aucune, il n'en reste pas moins vrai que quand elle se dévoile femme sous le regard d'un homme, une rougeur manifeste gagne ses joues, preuve évidente d'une gêne qu'elle ne peut dissimulée. Il y'a fort a parier que son franc parler et sa façon quelque peu hautaine de traiter les hommes, sont la pour palier a cette faiblesse qui la met a coup sur en rogne contre elle même. Au dela de son attitude fière et forte se dessine malheureusement une tristesse qu'elle tait aux yeux de tous, jusque peut être bien a elle même. Résultat de trop d'épreuves. De trop de regrets. De trop de peine et sans doute, bien qu'elle ne l'avouera jamais, de trop de solitude. De ce fait, elle n'a pas le sourire, le rire ou la sympathie facile. Mais quand brille dans ses yeux autre chose que colère et chagrin et que sur ses lèvres vient a s’épanouir un sourire, c'est cœur, corps et âme qui se livrent. Le spectacle d'une nuit tourmentée, délivré par le soleil d'un petit matin plein de promesses.


Histoire:



"Princesse..."

Tshona Tchung vue le jour dans la puissante famille impériale du Tsian il y'a 28 années de cela. Un jour des plus heureux, un jour bénit des dieux ... Du moins aurait il du l’être. Sa mère, la Khagin (l'impératrice), femme adulée du peuple et ayant l'affection du grand Khagan (l'empereur) perdit la vie quelques heures seulement après avoir donnée naissance a la première princesse impériale, tachant d'une ombre douloureuse ce grand jour et par la même la vie future de son enfant.

Si dans ses jeunes années, le manque de sa mère fut un poids supportable. De par l'affection de son père, qui ne manquait jamais a ses devoirs et ce malgré le nombres de ses autres enfants, y compris des fils bien nés, futurs héritiers de l'empire, cela changea quand elle passa le stade de poupon a celui de fillette. Devenant peu a peu le portrait fidèle de ce que fut sa mère, sa vue fut bientôt douloureuse a son père qui petit a petit la délaissa, ne pouvant se résoudre a contempler chaque jour le souvenir vivant d'une perte encore douloureuse.

Encore bien jeune et ne pouvant guère comprendre les préoccupations qui lui causaient l'éloignement de son père, elle n'y vit qu'un abandon. Un abandon qui la plongea peu a peu dans la solitude et le désarrois, jusqu’à la pousser a détester son statut de princesse. Elle était instruite, elle avait une suite de dame nobles pour lui tenir compagnie, mais rien n'y faisait. Les seules choses la sortant quelque peu de sa torpeur lui étant interdite. Des livres auxquels, elle n'avait pas accès, des armes dont il lui était formellement interdit de faire la pratique. Des frères et sœurs, qui par la jalousie de leurs mères envers le souvenir qu'elle représentait, étaient interdits de l'approcher .. Il ne restait rien d'autres que de longues heures a caresser le Tantō de sa défunte mère. Un cadeau du grand Khagan pour leurs noces. Ou encore rêvasser devant un arc et un carquois qu’elle n'avait jamais fait qu’effleuré du regard. Cela aussi avait appartenu a sa mère. Selon les quelques souvenirs que certains serviteurs avaient partagés avec elle, sa mère pouvait accomplir des prouesses avec cet arc et faisait souvent démonstration de ses talents lors de manifestation officielle donnée par la famille impériale.

Une chance qu'elle n'aurait jamais, si elle en croyait l'éducation qu'elle recevait. Il ne semblait y'avoir guère autre avenir pour elle que celui de passer de princesse a épouse. A mesure que son isolement s'accentuait au grand dam de la cour et par la même son sentiment d'abandon et son ressentiment pour sa vie, les années filèrent.

15 années depuis sa naissance eurent bientôt passées. Elle était devenue une jeune femme magnifique, intelligente, gracieuse mais fort solitaire .. Un bien pour un mal, vu que son caractère quelque peu incompatible avec son statut, lui faisait dire ce que bon lui semblait, quand l'envie lui prenait et ce quelque soit l'interlocuteur qui lui faisait fasse. Voila qui lui attira bon nombres de problèmes et de réprimandes. Mais cela avait au moins le mérite d'égayer sa triste vie, faite de banquet, de protocole et d'apprentissage ennuyeux sur les devoirs d'une femme. Il sembla pourtant un jour, que son caractère ne put être toléré plus longtemps. En effet après un incident de plus avec un diplomate grisonnant et insupportable, il fut décidé qu'elle devrait prendre époux. Selon la cour impériale c'était la le seul moyen de mater un tempérament incompatible a son rang.  

Elle eu beau protester, promettre sans convictions qu'elle changerait, rien n'y fit, la décision ne lui appartenait pas. Elle due dont se résoudre a l'inévitable, mais ce n'était certainement pas ce a quoi la cour impériale s'attendait. Elle se fit docile et malléable, du moins en apparence. Elle prit soin de ses manières et de son apparence et bientôt il fut décidé qu'elle était prête a se rendre dans l'un des empires voisins pour y trouver époux. La veille de son départ, elle demanda audience a son père, après une brève entrevue, elle le serra dans ses bras, bien qu'il en sembla étonné, il consenti a lui rendre son étreinte avant de lui souhaiter bon voyage, attribuant les larmes de sa fille a ses craintes quand a son futur époux. Il la connaissait si mal, si peu. Quelques heures plus tard, sa vie de princesse prenait fin.

"... En fuite."

Au matin, quand son palanquin quitta le palais impérial, elle ne put s’empêcher de poser sur ce paysage, un dernier regard chargé de regret et ce malgré toute la détermination qui était sienne. Retenant ses larmes, elle serra contre elle un sac de toile noire, de basse manufacture et visiblement banale, mais qui pourtant renfermait un trésor. Quand ils se furent suffisamment éloignés, prétextant quelques besoins féminins, elle fit arrêter le convoi. Par une bassesse dont elle n'aurait guère a être fière, alliée a une dose de chance et a l'aide de sa nourrice, elle parvint a prendre la fuite, laissant derrière elle son escorte, son titre de princesse et tout ce qu'elle avait été.

Passée l'excitation des premières heures, ou elle s'était lancée dans une course effrénée pour échappait a son escorte qui n'avait sans doute même pas encore remarquée sa disparition, elle due s'avouer que prendre la fuite de la sorte était quelque peu inquiétant et terriblement fatiguant. Ses pieds lui étaient douloureux, son sac était lourd, son estomac lui rappelait cruellement qu'elle n'avait rien avalée depuis le matin et avec ça la nuit ne tarderait plus a tomber, sans compter qu'elle n'avait pas la moindre idée de l'endroit elle se trouvait.

Tout cela n'avait pas grand chose a voir avec les aventures dont la lecture interdite l'avait exaltée. La première nuit, épuisée, affamée, perdue, elle rebroussa plusieurs fois chemin prête a rentré et a imploré qu'on lui pardonne, si tenter qu'elle est sue retrouver son chemin bien sur. La nuit suivante également et encore de nombreuses nuits ensuite. Si bien que quitter le Tsian lui prit de nombreux cycles. Néanmoins malgré sa peur, ses doutes et ses envies de rebrousser chemin, elle n'abandonna jamais. Elle s'accrocha aux souvenirs de sa mère et a la vie fantastique qu'elle s'était promit d'avoir en pensant a elle.

Puis les choses finirent par s'améliorer. Elle arrêta de sursauter a la moindre bestiole la frôlant, elle appris a savouré les nuits a la belle étoile ou dans des auberges de peu de confort. Puis elle consentie a admettre le fait que n'avoir qu'un repas par jour le rendait des plus appréciables. Ce n'était pas si terrible que ça. Non, en aucunes façons, du moins pas depuis qu'elle s'était rendue compte qu'emporter l'arc de sa mère ne lui assurerait aucunement de savoir s'en servir. Quand a ses quelques bijoux et pièces d'or, ils ne lui seraient pas éternelles. Non, un repas ce n'était pas si mal, vraiment. Du moins préférait t'elle s'en convaincre plutôt que de se risquer dans une nouvelle tentative de tir a l'arc. La première avait été .. A dire vrai, elle préférait oubliée cet incident, qu'après quelques années, elle qualifierait sans doute avec humour de quelque peu gênant .. Voir de carrément humiliant.

Grace a ses remarquables aptitudes en nombres et en lettres, elle put rejoindre au bout d'un certain temps un groupe de nomades. Bien qu'un peu bourru, ils se prirent d'affection pour elle, particulièrement un vieil herboriste qui lui enseigna rapidement son art, faisant naître en elle une véritable vocation. Pour la première fois de sa vie, elle se sentie a sa place. Elle avait trouvée sa voie. Soignée les gens, les guérir. C'était la, la voie qu'elle suivrait. Les libérer de leurs maux, c'était comme se libérer momentanément des siens .. Bien que les siens ne soient pas issus du même genre de mal.

C'est dans sa 17 éme année qu'elle posa pour la première fois les pieds dans le royaume de Soriyeo, sans savoir que ce serait la sa nouvelle maison pour les 7 années suivantes.

"De médecin royale a ..."

Le vieil herboriste qui avait prit en charge de tout lui apprendre de son savoir sur les plantes et les soins, était a dire vrai bien plus que cela. Quand la troupe de nomade reprit la route, il lui proposa de rester a ses cotés, promettant qu'elle aurait bientôt a exercer ses compétences dans un milieu des plus favorables. S'étant prise d’affection pour lui, elle n'hésita pas. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit en lui un ami du roi de Soriyeo, mais aussi et surtout un médecin dont le savoir était reconnu dans tout le royaume et dont tous avaient attendus le retour.

2 années après avoir quittée la cour impérial du Tsian, elle ne s'était pas attendue a en rejoindre une autre et c'est pourtant ce qui fut.  Retrouvant la place qui était jadis sienne, son vieil ami retrouva sa fonction de médecin royal, l’entraînant a sa suite, la faisant par la même entrée a la cour en tant qu'infirmière royale. Bien qu'ayant quelques différences protocolaire avec la cour de son enfance, elle n'eut guère de mal a s'intégrer, a l'étonnement de tous, qui ne voyaient guère plus en elle qu'une gamine du peuple dont s'était prit d'affection le médecin royal.

Son statut ne lui permettant guère pour l'heure de s'occuper des soins autres que ceux des serviteurs du palais, elle put néanmoins rapidement devenir l'infirmière attitrée en charge des "Lunes Rouges". Ces soldats, l'élite de Soriyeo déclenchèrent une véritable fascination en elle. Leurs rapports au combat et aux maniements des armes était sans pareil, si bien qu'elle se prit rapidement, a ses heures perdues, a venir les "épier" pendant leurs entraînements. C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Choi Young, une jeune recrue des "Lunes Rouges", d'un an son aîné, fraîchement débarqué au palais et qui allait, bien qu'elle ne le sache pas encore, changé sa vie.

Le jeune homme ayant rapidement compris son attrait pour leurs pratiques des arts martiaux, proposa rapidement de l'y initié. Bien que la proposition fut alléchante, elle la refusa tant par étonnement, jamais il n'aurait été permit chose pareille au Tsian, que par la crainte de se ridiculiser. Elle n'oubliait rien de sa première expérience avec un arc, qu'importe que la princesse qu'elle était jadis ne soit plus. Choi Young lui expliqua que chez les "Lunes Rouges", il n'y'avait aucune discrimination dans la pratique de leurs arts et que leurs rangs comptaient de nombreuses femmes.

D'abord réticente, il parvint plus ou moins par la ruse a lui faire prendre part a ses entraînements. Il commença par lui demander de tenir un bō avant de rapidement se placer derrière elle pour lui apprendre quelques mouvements. Vint ensuite l'excuse de tenir un Iaito en position de garde pour qu'il puisse travailler son attaque, puis un jour elle n'eut d'autre choix que choisir de répondre a ses coups ou de finir ventre a terre. Dés lors il n'y eut plus d'excuses et l'entrainement passa a un niveau supérieur.

Perfectionnant en même temps ses connaissances dans les arts du combat que dans ceux de la médecine, elle ne ménagea pas ses efforts pour rapidement excellé dans les deux domaines. Ses deux "maîtres" la poussant jusqu'aux limites de l'épuisement. Tandis que l'un la faisait étudiée des heures entières, l'autre n'hésitait pas a la faire courir pendants des heures, des sacs de sables au chevilles, sous une pluie battante. Dans un domaine comme dans l'autre, cela porta ses fruits. Elle fut bientôt capable d'entrée au service de la famille royale, de maniée de nombreuses armes et même de monter a cheval.

Quand vous avez passée une partie de votre vie a voyager en palanquin et l'autre a pied ou dans un chariot, monté pour la première fois sur un cheval n'est pas chose aisée. Ce qu'elle retint de cette première leçon, fut que les fesses impériales d'une princesse touchant sol, devait être spectacle des plus amusants au vu du grand éclat de rire que cela provoqua chez Choi Young .. Le capitaine choi Young, car c'était ce qu'il était désormais, a tout juste 20 ans, en plus d’être devenu son meilleur ami, plus encore, un frère.

Après 4 années passées a Soriyeo, son maître ressenti le besoin d'a nouveau parcourir le monde. Entre temps elle était devenue une guérisseuse accomplie, parfaitement capable de diriger l’hôpital royal et soignant elle même la maladie de cœur du roi. Pourtant elle ne s'était guère attendue a ce qu'après le départ déchirant de son vieil ami, le roi lui donne le titre de médecin royal. C'était un accomplissement. L'aboutissement de nombreux rêves. Elle avait une famille, elle avait une vocation et mieux encore elle était capable de mettre au tapis la majorité des princes arrogants qu'elle avait eu a fréquenter pendant son enfance. Elle était heureuse. Plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été, plus heureuse qu'elle n'aurait jamais osée l’espérer. Mais c'était sans compter sur les chemins tourmentés de son destin qui la rattraperaient bientôt.

"... Esclave."

Les années suivirent leurs court. Années bienheureuses de bonheur sans nuages. Elle était devenue un médecin royale respecter et dont la renommée n'était plus a faire. Expérimentée tant dans le soin des blessures externes et internes que dans celui des maladies ou des empoisonnements. Sa place a la cour était assurée. Elle y possédait son propre pavillon. Elle n'en avait pas pour autant abandonnée sa pratique des arts martiaux. Arc, épée, Tantō, il y'avait peu d'armes auxquelles elle ne s'était pas essayée. Ses muscles et son endurance s'étaient développés ainsi que sa vitesse et sa concentration. Elle n'avait aujourd'hui plus rien a envier ou presque a celui qui avait été son mentor, le capitaine Choi Young.

Bien qu'ils se soient moins vus au fil des années de par leurs fonctions respectives, chaque jour un peu plus prenantes. Elle a l’hôpital royal et auprès du roi, lui auprès de la première princesse royale Sian-Nyang dont il était attaché a la protection. Ils veillaient toujours a se garder quelques moments privilégiés que ce soit pour soigner les quelques bobos inévitable d'un capitaine des "Lunes Rouges", pour partager un repas ou encore pour échanger quelques coups sous la pluie comme dans les prémices de leurs relations.

C'est dans sa 24 éme année, que son bonheur, qu'elle pensait solide et a l'abri de toutes choses, vola en éclats, tel le plus fragile des verres. Il suffit a cela d'un simple petit instant. A dire vrai, il y'eut bien plus. Des regards, des gestes, des paroles .. Des choses qu'elle n'avait pas relevée dans sa grande naïveté. A l'époque, il lui avait été assigné les soins d'un diplomate important. Il demandait une attention constante, souffrant d'un mal qu'elle ne parvenait pas a détecter malgré les nombreuses fois ou il était venu a elle. Les choses n'en seraient pas arrivées a leur point tragique, si elle avait pue se rendre compte que tout ses symptômes n'étaient que simulation. Bien sur, ce n'était pas non plus un faible pour les médications qui l'amenaient a elle si souvent. C'était une autre faiblesse .. Bien plus dangereuse celle la et qui causerait leurs pertes a tout les deux.

Cela se passa un soir d'automne alors que la pluie battait contre les fenêtres de son pavillon. Elle s'était mise au lit depuis peu, quand des coups insistants la forcèrent a se lever. C'était l'un des serviteurs attaché au diplomate qui la priait de rejoindre rapidement les appartements de ce dernier, se trouvant visiblement en graves conditions. Enfilant rapidement une cape et se saisissant de ses instruments, elle gagna rapidement les appartements des invités ou le serviteur eu vite fait de disparaître.

Hésitante, elle fit quelques pas a l'intérieur pour se trouver bientôt face au diplomate. Ce dernier semblait au mieux de sa forme. Sentant une frayeur glacée se saisir d'elle, elle comprit mais trop tard ce qu'il avait en tête. Il se jeta rapidement sur elle, arrachant sa cape et glissant ses mains en des endroits ou nul homme n'avait jamais posé les mains. Des larmes brûlantes se déversant sur ses joues, elle se débattit, supplia, griffa, a tel point qu'il la projeta au sol d'une gifle magistrale. Ce fut la son erreur, oubliant ses larmes et la peur qui lui faisait trembler les membres encore un instant plus tôt, elle sentie sa force revenir et le repoussa violemment. Il grogna de mécontentement devenant plus agressif et dans l'ignorance qu'il avait face a lui, une disciple des "Lunes Rouges", il ne vit pas l'inévitable arrivé. Aveuglée par la rage qu'il avait éveillé en elle, rage exacerbée par le souvenir de ses mains caressant les courbes de son corps, elle fit s’abattre sur lui une pluie de coup.

Dans un triste état, le visage ensanglanté,  il supplia bientôt qu'elle cesse. Ce qu'elle fit, ses lamentables supplications lui faisant reprendre peu a peu ses esprits, point levé en l'air, le fixant de son regard dévasté et encore emplit de haine. C'est a ce moment la que la garde royale pénétra les lieux, probablement alertée par leur "combat". Contre toute attente, ils se précipitèrent au chevet du diplomate tandis qu'ils se saisissaient d'elle pour lui entraver les mains. Bien sur la version qui quitta les lèvres du diplomate n'eut rien avoir avec la sienne, ce fut pourtant celle qui fut retenue.  

Le reste se passa comme dans un rêve ou plutôt un cauchemar. Il y'eut les cachots, le douloureux interrogatoire, les efforts désespérés de Choi Young pour la sauver, le témoignage du serviteur qui bien sur allait dans le sens de celui du diplomate. Aux yeux de tous, elle l'avait attirée a elle en de nombreuses reprises, en lui faisant prendre des médications inutiles et quand il avait refusé de payer pour ses charmes, après qu'en pleine nuit, elle ait gagnée ses appartement, elle s'en serait  violemment prise a lui. Il était un diplomate important. Elle s'attendait a une mort rapide. Le contraire conduisant certainement a une guerre. De par son ancienne vie, elle n'ignorait rien des subtiles et dangereux jeux de la diplomatie.

S'attandant a la mort, elle aurait pue dévoilée sa véritable identité, s'en retourner vers le Tsian, mais a qu'elles fins ? La n'était plus sa place, elle y avait renoncée d'elle même. Puis qu'adviendrait il quand la cour impérial apprendrait qu'elle avait été détenue et torturée par Soriyeo ? Une guerre sans doute. Elle s'y refusa, Soriyeo n'avait rien avoir dans tout ça. C'était ses choix qui l'avaient conduit la ou elle en était, elle en assumerait dont les conséquences .. Pourtant la mort ne vint pas ...

"L'éternelle fuite."

Contre toute attente, elle fut condamnée a l'esclavage. Il fut annoncé qu'elle partirait comme tribu pour les empires avec le prochain convoi d'esclaves. Résignée a son sort, elle ne fit rien de plus que d'attendre, dans son cachot sombre, que l'heure de son départ arrive, avec le regret de ne pas avoir pue faire ses adieux a Choi Young, ni d'avoir pue expliquer au roi son innocence et avec la prière de ne point être renvoyée au Tsian.

La nuit précédent son départ, un murmure a son oreille et une légère caresse sur l'épaule la firent sortir de sa torpeur. Le capitaine Choi Young la contempler le regard inquiet, tandis qu'il posait une main délicate sur sa joue. Elle le laissa la prendre dans ses bras, pensant que c'était la leurs adieux, mais le stoppa net quand il voulue l’entraîné en dehors de son cachot. Il était hors de question qu'il la fasse évader, prenant le risque de tout perdre y compris sa vie. Elle refusa obstinément de bouger, le supplia de partir et de la laisser a son sort. Il la rassura rapidement, promettant qu'il ne risquait rien, mais qu'ils avaient peu de temps pour agir. Lui faisant confiance, sans pourtant comprendre, elle le suivit prudemment.

Les cachots semblaient vides, pas un garde ne se montra, si bien que leur fuite se passa sans encombres, la laissant perplexe. Le capitaine continua a la tiré en avant, toujours plus loin jusqu'a ce qu'il estime qu'ils étaient en sécurité. Ils gagnèrent alors les portes de l'entrée royale, la encore nul gardes a l’horizon.

Qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir ce qui les attendait au dehors. Un cheval, quelques vivres, un sac contenant ses effets et le roi lui même portant en ses bras un curieux fardeau. Elle crue d'abord a une hallucination. La nourriture était elle dont mauvaise a ce point dans les cachots? Non, le roi était bien la, semblant fatigué et plus vieux que dans ses souvenirs, mais il était bel et bien la. Lui et le capitaine lui expliquèrent que pour la sauver et éviter une guerre, ils n'avaient eu nul autre choix que de se plier a cette mascarade. Le roi se répandit en excuses d’être un si piètre roi, de n'avoir rien pu faire contre sa torture et son emprisonnement, de ne pouvoir faire plus que permettre sa fuite et la remercia pour ses années de bons et loyaux services en lui offrant une armure et une épée. Un trésor aux yeux de Tshona Tchung. Elle le remercia longuement, bien consciente que c'était encore trop peu puis le pria de bien prendre ses médications et de ne pas surmener son cœur, jusqu’à lui faire ses adieux avant qu'il ne la laisse seule avec le capitaine.

Ce dernier s'excusa a son tour de ne pouvoir faire plus, il aurait aimé l'accompagner mais il devait veillé sur la première princesse royale de Soriyeo, la était son devoir. Et bien plus que cela même. Bien qu'ils n'en aient jamais parlés ouvertement, elle avait perçut les regards qu'il lançait a la princesse. Il avait l'air déchiré de son choix, pour ne pas dire dévasté mais elle lui assura qu'elle comprenait, qu'elle ne lui en voulait pas et que de toute façon, jamais elle n'aurait pue se pardonner de le voler a sa vie. Les choses étaient mieux ainsi, avait t'elle conclue. Le capitaine aussi lui fit part d'un présent, un Tantō portant l’emblème des lunes rouges, celui la même que d'ordinaire, il ne quittait pas.  Quelques larmes, une étreinte, les promesses de se revoir un jour et de prendre bien garde a eux, puis vint le moment déchirant des aurevoirs.

Après s’être changée, arborant fièrement son armure pour la toute première fois, elle grimpa sur son cheval, puis du pour la deuxième fois de sa vie dire a adieu a sa famille, a sa maison, avec devant elle rien d'autres que l'inconnu et l'incertitude des lendemains. Elle avait été princesse impériale, elle avait été princesse en fuite, puis médecin royal, aujourd'hui elle était une esclave recherchée .. Une fuite éternelle, c'était la ce qu'était devenue sa vie, c'est la l'image qu'elle en avait et ce fut l'image qu'elle en eu les 4 années suivantes.

4 années d'errance, de fuites, de regards en arrière, de regrets. 4 années a aider tout ceux qu'elle pouvait alors même que personne ne pouvait rien pour elle. Tantôt guérisseuse, tantôt guerrière, elle s'était efforcée d'avancer en oubliant tout ce qui avait été .. Quel autre choix avait elle eu ? Avancée encore et toujours. A la vie, a la mort, telle la devise des "Lunes Rouges". Après tout qui savait qu'elles épreuves avaient encore prévus pour elle les chemins tourmentés de son destin ?


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