Temple de Soyeo : aménagements intérieurs

Contre la montagne, dans l’un des endroits les plus reculés du Temple se trouvent les appartements du Commandeur. Une porte coulissante ouvre sur un couloir desservant d’un côté son bureau et de l’autre sa chambre.

Le bureau était composé d'une table basse, derrière laquelle était disposé un coussin épais. Deux autres étaient mis devant pour les invités. Au mur était disposé des cartes, des plans de batailles passés, des listes des effectifs en fonction des régions du royaume. Tout n’était que boiseries et pierres. Les hivers étant vigoureux, il était important que cela soit bien isolé. Un crépi blanc crème recouvrait le tout.  Cela se retrouvait dans tout le bâtiment et également dans la structure entière du Temple.

Aux quatre coins de la pièce étaient disposés des statues de dragons en bronze, dans leurs gueules on pouvait placer des braseros l’hiver afin de réchauffer la pièce. Un des murs était occupé par une bibliothèque comprenant plusieurs ouvrages.

Une porte coulissante donnait sur la véritable bibliothèque de Suno, une pièce deux fois plus grande que le bureau attenant. Les étagères de bois croulaient sous les ouvrages. Des récipients d’huiles étaient disposés dans des niches en pierre en divers endroits de la pièce afin d’illuminer le lieu en prenant un maximum de précautions. Dans la seconde rangée de la bibliothèque, une des étagères pivotait sur elle même afin d’ouvrir un passage vers une autre pièce, plus discrète.

Creusée dans la montagne et donnant sur le vide, elle abritait la collection d’armes anciennes de Suno. Il en avait découvert l’existence dans le journal de bord de son prédécesseur. La lumière venait du vide attenant : un léger muret surmonté d’une verrière fermait la cavité. Des râteliers se succédaient, les plus précieuses étaient disposées sur des coussins dans des structures de verres ou dans des rangements fermés.

La chambre était simple et spacieuse. De forme carrée, le lit était disposé à gauche en entrant, contre un des murs. On retrouvait les mêmes statues que dans le bureau mais le nombre en était doublé. Un autel occupait une partie du mur attenant à la montagne, face à l’entrée. De l’autre côté du lit, une petite pièce attenante comprenait sa garde robe. Le quatrième côté comprenait une autre porte donnant sur une cour intérieure privée.

Quelques marches, une cour pavée de granit, quelques bosquets d’arbres, le roc de la montagne entourait ce lieu, lui apportant une quiétude particulière. Au bout de cette cour, une source d’eau chaude jaillissait dans une cuvette naturelle dont le trop plein retournait à la montagne par un canal creusé à même la roche.